Chapitre 19: Tu m'avais promis...

Lorsque nous arrivons enfin devant la ville, nous décidons comme la fois précédente de garer la voiture avant. Cependant étant donné que c'est plus un village qu'une ville cette fois, il y aura un peu plus de marche que prévu. Nous prenons le strict minimum sur nous, arme, bouteille d'eau, lampe torche et un sac à dos. On a décidé de laisser la même chose à Damien ainsi que son pistolet. Thomas me l'a demandé et je n'ai pas eu la force de dire non et c'est un bon tireur, on en a besoin. Il faudrait d'ailleurs que je lui demande comment ça se fait. Étant donné que c'est un village, il y a très peu de rôdeurs dehors alors nous les tuons facilement au couteau ensemble pour éviter de faire trop de bruit. Après une quinzaine de minutes de marche, on arrive dans la rue en question. À ce moment-là, le soleil commence à descendre pour laisser place à la nuit petit à petit. Nous devons faire vite. Quand j'observe la ruelle, je remarque toute suite un élément qui me dérange. Le même élément qui m'a dérangé quelques heures auparavant et qui m'a fait disjoncté. La voiture que j'ai prêtée à mon père est toujours là. Je m'approche et quand je suis juste devant je m'arrête un instant en revoyant la vision de la voiture de mon petit ami. Les garçons, derrière, attendent en silence. Je prends mon courage à deux mains et je regarde. C'est vide. Il n'y a rien pas de sang ni une personne. J'essaye de l'ouvrir et cette fois elle est fermée.

- Il est toujours à l'intérieur. Leur dis-je en me tournant vers eux.

Je sais que ma voix n'est plus pareille, elle est devenue vide de sens et d'émotion. Je ne suis qu'une coquille vide pourtant une sensation désagréable me prend en regardant la maison de ma famille. Comme si je ne devais pas y entrer.

- Ce n'est peut-être pas une bonne idée d'y aller alors qu'il commence à faire nuit. Dit Damien en regardant autour de lui.

Peut-être a-t-il raison ? Je ferai mieux de rentrer rejoindre Léonie. Pourtant, malgré tout, je ne réponds pas et je me dirige vers la maison. J'essaye d'ouvrir la porte d'entrée cependant elle est fermée alors j'essaye le garage à côté qu'ils ne ferment jamais. Par chance elle, elle est ouverte. On entre et on referme derrière nous, nous plongeant dans un noir complet. On allume nos trois lampes torches puis on se dirige à l'intérieur. J'ouvre la porte doucement et j'observe autour de moi suivi de mes compagnons. La première chose que je remarque, c'est l'éclairage. En effet, ici, nos lampes torches ne sont quasiment pas utile puisqu'il y a des bougies partout allumé, la seconde chose c'est le silence qui est ici. Ces deux choses me rassurent pourtant mon sentiment ne me quittent pas. Peut-être qu'avec tout ce que n'ai vécu j'ai juste peur de voir la vraie raison qu'il fait qu'il est toujours ici et qui ne me plaira pas.

- Papa ? Criai-je une fois complètement dans la maison.

- Chut ! Me dit Damien méchamment.

- Quoi ? Chuchotais-je fort en le regardant méchamment.

- On ne sait pas qui est ici alors ne fais pas des choses stupides qui peuvent nous tuer. Dit-il méchamment aussi en me fixant également.

- Oh excuse nous monsieur l'expert qui sort de nulle part. Dis-je méchamment aussi sans chuchoter cette fois. 

- C'est quoi ton problème sérieux ? Je fais ça pour nous garder en vie, je te signale. Lance-t-il sans chuchoter lui aussi.

- Mon problème, c'est toi ! Tu sors de nulle part et maintenant, tu veux nous aider ? Je t'en prie, il n'y a pas pire baratineur ! Regarde maintenant, on apprend que tu es un super bon tireur ! Avec ta carrure à tous les coups, tu étais un tueur à gages où je ne sais quoi et tu veux juste nous tuer. Criai-je cette fois contre lui.

- Euh les gars. Dit Thomas légèrement flippé pour nous interrompre.

- Oh, tu aurais sûrement préféré que je te laisse dehors tout à l'heure ? Peut-être que tu m'aurais lâché les baskets au moins deux secondes. Me répond-il quand même en criant également.

Je m'avance vers lui prête à le frapper même si vue de sa corpulence et le corps musclé qu'il a, je ne ferai pas long feu, mais actuellement plus rien n'a d'importance. Je ne suis plus moi-même alors plus rien ne compte que ma colère, car je ne peux pas me permettre d'être triste.

- Les gars ? Nous, appelle, encore Thomas.

- Répète un peu pour voir ! Dis-je maintenant à un mètre de lui ne calculant toujours pas Thomas.

Il ouvre la bouche en s'avançant vers moi aussi, mais cette fois un autre hurlement nous interrompre. On se tourne vers le bruit que Thomas fixe déjà depuis dix secondes. Quand je remarque qui a hurlé mon monde s'effondre une deuxième fois.

- Papa ? Dis-je dans un souffle.

Mon père en face de moi, mais plus réellement. Il avait été mon père, mais maintenant, c'est juste un de ces monstres. Je reste stoïque alors qu'il s'avance vers nous en marchant lentement. Il a du sang sur la bouche, la cheville cassé qui fait qu'il peut à peine marcher. Pourtant, comparer aux personnes normales, il marche sans scrupule sur sa cheville cassé en boitant. Et d'un coup tout arrive si vite. Mon père levant les bras vers nous tout en hurlant et Damien s'avançant vers lui couteau à la main.

- Non ne fais pas ça ! Criai-je en me dirigeant vers lui pour l'en empêcher.

Je l'attrape le bras pour l'arrêter, mais je vois qu'il se tourne vers moi pour me regarder avec un regard d'incompréhension.

- Je t'en supplie ne fais pas ça, je ne peux pas le perdre lui aussi. Dis-je doucement pour ne pas le brusquer alors que mon père s'approche toujours de nous.

Damien me fixe encore quelques secondes, regarde Thomas puis en me fixant une dernière fois souffle un « Désolé » puis se libère de ma prise. J'essaye de le rattraper de nouveau pour l'en empêcher, mais je ne fais même pas un pas puisque derrière moi, Thomas m'attrape par la taille pour me retenir.

- Non- pitié, ne fais pas ça ! Je vais le sauver, je peux le sauver ! Criai-je de toutes mes forces.

Thomas met sa main sur ma bouche pour m'empêcher de continuer à hurler et pendant que je vois Damien continuer de s'approcher en levant son couteau mes larmes coulent. J'essaye de continuer à lui hurler de ne pas faire ça, mais il ne m'écoute plus avec le son étouffé par la main de Thomas qui me retient de toutes ses forces. Je hurle en me débattant tout en voyant la scène se déroulait sous mes yeux et d'un coup sec, il plante son couteau et le ressort puis le corps de mon père s'effondre par terre.

- Non !!! Hurlais-je en pleurant davantage toujours dans les bras de Thomas.

Je ne me débats plus à la place, je m'effondre, seul Thomas me retient pour pas que je tombe toujours avec sa main pour atténuer mes larmes. Quand il remarque que je pleure sans plus crier ni me débattre, il me relâche enfin la bouche, mais me maintient contre lui, car il sait que s'il me lâche, je m'effondrerai sur le sol. Damien se tourne ensuite vers moi avec toujours le regard triste. Je finis par pousser Thomas qui me retient plus vraiment et je cours vers le corps de mon père.

- Non-papa...

Je soulève sa tête pour la poser sur mes genoux pendant que je continue de pleurer sans pouvoir m'arrêter.

- Tu m'avais promis papa... Dis-je en continuant de pleurer.

Je sens que les garçons sont toujours là en silence en train de me regarder.

- Tu avais promis que tu me rejoindrais... Pourquoi tu m'as menti ? Pourquoi ? Dis-je en pleurant de plus belle tout en collant mon front contre le sien.

- Tu n'avais pas le droit de nous abandonner...

Je pleure sans pouvoir m'arrêter, ces derniers jours, je ne fais que ça, j'ai l'impression et à chaque fois que je pense avoir vidé mon sac, mes nouvelles larmes arrivent. Je perds tout le monde autour de moi. Je suis seule, je n'ai plus personne. Mes larmes silencieuses coulent toujours pendant que je caresse les joues de mon père. Il avait des défauts, c'est vrai, mais c'était mon père et le meilleur père que je puisse espérer, il ne méritait pas ça. Je ne veux pas le perdre, je ne veux pas perdre Stéphane et pourtant au fond de moi je sais que je les aies perdu. Mes sanglots étant silencieux maintenant un calme plat se fait ici jusqu'à ce qu'on entende un léger bruit à l'étage. Nos trois visages regardent le plafond au-dessus de nous et instinctivement, je sais de quoi il s'agit. En silence, je me lève, essuie mes larmes et sans rien leur annoncé, je me dirige vers les escaliers couteau à la main. Derrière moi, je les entends me suivre sans protester. Quand je suis devant la porte fermée, je prends une grande inspiration et je l'ouvre doucement. Une fois à l'intérieur, une odeur horrible me prend au nez. La pièce étant très sombre, il me faut quelques secondes pour m'habituer et discerner ce qu'il y a dans la pièce même si je savais déjà bien avant ce que j'allais y trouver. Du sang séché se trouve encore sur sa bouche avec des bouts de peau encore accrochée. Je sers mon couteau très fort comprenant ce qui s'est sûrement passé ici. Voilà comment il s'est retrouvé dans cet état, lorsqu'elle a cessé de respirer, il a voulu vérifier et c'est là que... Damien se dirige vers elle pour l'achever, mais je retiens sa main pour l'arrêter.

- Je vais le faire. Dis-je d'un ton épuisé.

Il me regarde, mais moi, je ne regarde qu'elle. Il finit par se reculer pour me laisser faire et je décide donc de le lâcher pour m'avancer vers elle. Lorsque je suis juste à quelques centimètres, je profite de cet instant pour l'observer. Elle ne ressemble plus en rien à ma belle-mère. Tout ce qu'elle souhaite, c'est me manger d'où le fait qu'elle essaye de bouger dans tous les sens avec ces liens et d'ouvrir et de fermer sa bouche comme pour me croquer. Je m'assois à côté d'elle, je lève mon couteau et en murmurant un « Désolé » je le plante dans son crâne qui fait planer un long silence par la suite. Ensuite, je pose ma main sur la sienne et je reste ainsi en silence. Luke ne devra jamais apprendre ça, il ne pourrait pas s'en remettre d'autant qu'il n'est pas dans sa meilleure forme depuis qu'il a dû quitter cette maison. 

- On ferait mieux de dormir ici cette nuit et on repartira demain dès l'aube pour rentrer. Dis-je simplement.

- Tu es sûr ? Demande Thomas. On a déjà pas mal de retard. 

- Avec le bruit que nous avons fait, on ferait mieux d'attendre que ça se calme et je dois... M'occuper d'eux. Autant que l'on se repose ici. 

- Elle a raison. Dit Damien en s'approchant de moi. Je vais t'aider. 

- Je ne t'ai rien demandé. Dis-je froidement. Je vais le faire seule. Dis-je en me calmant un peu comprenant que j'y suis allée un peu fort. 

Après quelques secondes d'hésitation, ils partent explorer la main à la recherche de chose utile. Moi pendant ce temps-là, j'enroule un drap autour du corps de Lisa afin de la cacher au mieux puis je la descends pour la mettre dehors dans le jardin tout comme le corps de mon père. Dans le garage, je récupère une pelle puis je retourne dans le jardin et je commence à creuser afin de pouvoir former deux trous géants de la taille d'un être humain. Je ne pensais pas que cela me prendrait autant de temps pourtant, je viens seulement de finir le premier trou que la nuit est déjà bien tombée. Alors que je commence à creuser la deuxième, j'entends un bruit de porte, je m'arrête pour regarder et je vois Damien sortir pour se diriger vers moi. Je décide de l'ignorer et je continue à creuser cependant, je pensais qu'il allait abandonner voyant que je ne le calcul pas, mais au contraire, il commence à creuser avec moi. Je pourrais le repousser, lui demander de me laisser tranquille, mais j'ai vraiment envie d'en finir avec tout ça. Nous creusons donc en silence depuis quelques minutes quand il se décide enfin à me parler, car j'étais sûre que c'était surtout pour ça qu'il était là. Il va sûrement me dire que je n'ai pas à lui en vouloir, que crier sur lui était stupide, car à cause de ça on est bloqué ici cette nuit ou bien qu'il préfère tracer sa route seule à cause de moi. 

- Je suis désolé. Dit-il sans me regarder. 

Je m'arrête d'un seul coup de creuser en me demandant si j'ai réellement entendu ce qu'il vient de dire. Je frotte mon front plein de sueur et de terre puis je le regarde. Lui, il continue à creuser sans me regarder, mais je vois dans ses yeux qu'il est sincère. Je sais qu'il ne devrait pas s'excuser puisque ce qu'il a fait, est normal, j'aurai fait la même chose pour lui ou Thomas. Cependant ses paroles me font plus de bien que je le voudrais et une larme coule toute seule. Remarquant que je ne creuse plus il me fixe enfin et il remarque que je pleure. Il ouvre la bouche pour dire quelque chose, mais je l'interromps. 

- Merci. Dis-je sincère. Je sais que tu n'avais pas le choix, mais... Merci de l'avoir dit. 

Il me fixe intensément tout comme moi et plus personne ne creuse maintenant. Je décide de poursuivre sur ma lancée. Je plante ma pelle et je m'appuie sur elle. Ne pouvant plus supporter son regard, je regarde le sol et je continue le fond de ma pensée. 

- En réalité, je voulais m'excuser également. J'ai été probablement un peu dur avec toi depuis que l'on t'a rencontré. C'est juste qu'il m'est arrivé tellement de choses depuis que tout a commencé que je... J'ai beaucoup de mal à accepter le changement pourtant, je ne subis que ça ces derniers jours. 

Lui aussi, il plante sa pelle pour s'appuyer dessus ce qui fait que je le regarde de nouveau. Quand il s'appuie sur sa pelle, cela fait ressortir les muscles de ses bras et je décide de changer mon regard vers son visage et à ce moment-là, je remarque qu'il secoue ses cheveux pour les remettre un peu en place et enlever la terre. 

- Je voulais quand même m'excuser auprès de toi pour ce que j'ai été obligé de faire, car je pense que ça n'a sûrement pas été facile de voir tes parents dans cet état. Dit-il en les fixant. 

- En réalité, ce n'était pas ma mère, mais ma belle-mère. Mais elle a été bien plus une mère pour moi que ma génitrice. Dis-je tristement. 

- Et ta mère ? Demande-t-il curieux. 

Je sais qu'il profite que je parle pour me poser des questions, mais étrangement parler me fait du bien alors je décide de lui répondre. 

- Je ne la vois plus depuis très longtemps. Elle est... Enfin elle était toujours en vie aux dernières nouvelles avant tout ça, mais j'ai perdu contact avec elle depuis longtemps et ce n'est pas forcément plus mal. Dis-je simplement en reprenant ma pelle pour recommencer à creuser. 

Je sens que Damien me fixe quelques instants sans rien dire puis finalement alors que j'ai tout juste donné un coup de pelle, il poursuit. 

- Je suis désolé pour ce que j'ai pu te dire toute à l'heure également. Je ne le pensais pas. Même si tu ne pouvais pas me supporter, je ne t'aurais jamais laissé mourir. Dit-il en grattant ses cheveux mal à l'aise.

- Qui te dit que je te supporte maintenant ? Dis-je avec un sourire en coin. 

Il ouvre la bouche pour rétorquer, mais quand il remarque mon léger sourire en coin. Il ne répond rien, sourit également et continue à creuser avec moi. Après quelques instants, je vais boire une grosse gorgée d'eau et ensuite, je lui apporte l'eau. Il arrête de creuser et boit et pendant ce temps-là, je l'examine. Quand il me remarque, je détourne le regard et je lance un sujet. 

- Tu sais, je le pensais, je suis vraiment désolée d'avoir été dure avec toi, mais je trouve que tu caches vraiment quelque chose. Peut-être pas quelque chose contre Thomas et moi puisque plus on avance avec toi et plus je vois que tu es vraiment quelqu'un de bien, mais ce sentiment que j'ai que tu caches quelque chose de plus ne me quitte pas. 

- On a tous nos secrets et je pense que tu es la première à confirmer non ? Dit-il en me rendant la bouteille d'eau. 

Je bois une gorgée en le regardant interrogative et il poursuit pour répondre à l'expression de mon visage. 

- Et bien, j'ai pu un peu, vous analysez et je commence à comprendre certaines choses sur vous, mais ça reste assez mystérieux. 

Je pose la bouteille d'eau et je reprends ma pelle et pendant que je creuse je continue notre conversation. Faire une activité intense comme creuser et discuter en même temps ce n'est pas la meilleure solution puisque je suis plus rapidement fatiguée, mais malgré tout ça me fait du bien, car je peux oublier cette affreuse journée où j'ai tout perdu. 

- Et qu'est-ce que tu as découvert exactement Sherlock ? 

Il rit légèrement et me répond en creusant également. 

- Et bien premièrement, tu n'es pas la petite amie de Thomas même si au début, on aurait pu le croire vu que vous vous protégez mutuellement pourtant quand je l'ai suggérer à Thomas, il a eu un visage assez écœuré. Dit-il en riant. 

Je l'écoute sans l'interrompre même si pour moi, c'est assez déductible ça quand même. 

- Alors au début, j'ai cru que vous étiez juste ami, mais finalement, ce n'est pas ça, enfin, vous êtes peut-être en quelque sorte ami, mais pas de vrai ami de base. 

- Tu m'as perdue. Dis-je en le regardant vite fait interrogative. 

- Et bien, vous n'êtes pas aussi proche que des amis ni un couple, mais vous avez un lien très fort entre vous qui fait qu'aujourd'hui, vous êtes aussi complice, je dirais. Dit-il simplement en le regardant. 

Est-ce que c'est vrai ? Est-ce que c'est le cas de Stéphane qui nous a unis ? 

- Du coup, je pensais à un ami en commun ou alors ton petit ami, c'est son meilleur pote d'où le fait qu'il soit écœuré de s'imaginer en couple avec toi, car je doute que ce soit en rapport avec ton physique. 

J'ai cessé de creuser pour analyser ce qu'il a dit. Il a vraiment déduit tout ça avec juste deux personnes, deux comportements et une phrase ? C'était qui avant ? Un policier ? Sa carrure et sa technique en armement semblent le justifier. Mais pourquoi ne pas l'avoir dit avant ? Serait-ce en lien avec ce qu'il nous cache ? 

- Je me rapproche alors ? Demande-t-il en voyant que je ne réponds plus. 

Plus que tu ne le crois, mais désolé, je ne peux rien te dire de plus. Pas que je n'ai pas confiance, mais parler de lui après ce que j'ai vu... J'en suis incapable. 

- On ferait mieux de se dépêcher, il commence à faire de plus en plus noir. Dis-je simplement un peu froide. 

Je creuse sans le regarder et je le sens me fixer quelques secondes avant de creuser avec moi sans rien ajouter. 

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