Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien ^^

C'est ma toute première fanfiction sur Miraculous et j'espère que ça vous plaira.

Bonne lecture ^^

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Ladybug s'élança dans les airs à toute vitesse grâce à son bâton. Le vent glacial de l'hiver lui caressait le visage, tandis que la neige lui brûlait la peau. Son souffle était saccadé et la chaleur de son corps augmentait à chaque effort physique qu'elle faisait.

Paris était recouvert d'un beau tapis blanc, où la lumière des lampadaires reflétait sur cette couche. La Tour Effel illuminait Paris dans cette nuit froide, les flocons de neiges brûlaient la surface d'une peau nu de chaque individu.

Ladybug était seule ce soir, sous cette nuit hivernale. Elle avait passé une sale journée et tout ce qu'elle voulait en ce moment-même était de décompresser, de se vider la tête et laisser ses émotions intérieur se vider petit à petit. C'était le soir de Noël et comme d'habitude, elle se sentit seule, tellement seule.

Ça fait depuis ses 6 ans que la roue tourne et pourtant elle continue de tourner. Elle était dévastée par la souffrance et la douleur. Amour douloureux, attiré par tous les hommes, riche, célèbre, c'était ça sa vie.

Mais un jour alors qu'on lui interdisait d'aller au collège, sa vie a miraculeusement changé en 2-3 mouvements. Et aujourd'hui, elle peut en être reconnaissante à l'univers qui lui avait fait ce privilège.

Ses oreilles se redressèrent en entendant la douce mélodie de Noël qui s'échappait des lèvres d'un groupe d'enfant devant des portes d'inconnus. La douce mélodie qu'elle détestait tant, cette mélodie qui avait mis fin au bonheur de son foyer.

Qui avait mis fin au bonheur de son père.

Qui avait mis fin à son bonheur tout court.

Car c'était à cette soirée de Noël que sa mère avait été retrouvée morte dans sa chambre. Elle se souvenait encore du visage sans vie de sa mère, de son visage qui était encore pâle et du visage de son père recouvert de larme et les hurlements stridents qui s'échappaient de ses lèvres.

Et il y avait eu ce jour.

Ce jour où elle était allée au collège sans sa permission avant d'être interceptée par Nathalie. Ce jour où elle a reçu un miraculous, elle avait été dôtée du miraculous de la destruction. Plagg avait changé sa vie et il lui a apportée de la lumière dans sa vie. Cette petite boule de poil noir aux yeux verts avait donné un sens à sa vie. Et c'est ce jour-ci où elle avait eu la liberté d'aller enfin au collège.

Puis elle a rencontré Alya, Nino et Adrien qui ont fait de sa vie un rayon de soleil. Mais le plus important, c'est qu'elle combattait les forces du mal avec son fidèle partenaire Chat Noir. C'était un homme aux cheveux blond avec des yeux verts, des yeux aussi profonds qu'une constellation. Il est munis d'un costume rouge à poid noir et elle n'avait jamais compris pourquoi il voulait s'appeler Chat Noir.

C'était illogique. 

Et complètement débile.

Mais elle l'aimait et elle le chérirait depuis le premier jour. Elle l'aimait pour sa détermination, sa beauté, sa gentillesse et surtout pour son courage. Mais ça fait aussi 2 ans qu'il rejetait ses avances une par une mais pourtant la jeune femme ne voulait pas perdre espoir.

L'espoir qu'il puisse l'aimer un jour. 

Et ce soir, son père Gabriel Agreste avait encore une fois refusé de faire Noël avec sa fille, sa propre fille. Et elle en avait l'habitude, il était toujours froid et elle avait l'impression d'être chez un inconnu. Elle n'était pas très à l'aise chez elle depuis ses 6 ans. Il a changé, beaucoup changé.

Elle regarda une dernière fois l'étendue de Paris avant de s'élancer dans les airs à l'aide de son bâton sous les rayons de l'astre nocturne.

On lui avait offert une deuxième vie.

Pour elle, la vie avait recommencé à reprendre son rythme il y a à peine 2 ans.

Adrien Dupain-Cheng était le fils du plus grand boulanger de Paris et il était connu sous la facette de son alter-égo " Chat Noir ". Il était dans sa chambre en train de coudre un de ses vêtements, il voulait devenir plus tard un grand styliste et il admirait Gabriel Agreste.

Il observa dans sa chambre tandis que Tikki sortit de sa sacoche pour virevolter à ses côtés. Les murs de sa chambre étaient bleus, illuminés par la lumière des nombreuses guirlandes qui décoraient ses murs.

Mais ce qui était le plus voyant dans sa chambre, c'était tous les photos de la fille qu'il était tombé amoureux il y a 2 ans. Il était tombé amoureux de Marinette Agreste à cause d'une histoire de chewing-gum et de parapluie.

Mais à chaque fois il bafouillait devant la jeune fille, incapable d'aligner 3 mots et s'il y arrive, il lui dit n'importe quoi. Sa vie ne pouvait être qu'un désastre.

- « Ah Tikki, ça pourrait être si simple si j'étais Chat Noir sous ma forme civile » prononça Adrien en se jetant dans son lit désespérément. « Je suis si maladroit »

- « Oui mais c'est ce qui fait ton charme. Je me demande toujours pourquoi tu t'es obstiné à t'appeler Chat Noir »  murmura Tikki pensive en se posant sur le bras d'Adrien. « T'es censé avoir le miraculous de la coccinelle pas du chat »

- « Oui mais je ne sais pas, ça fait plus viril non que de s'appeler Coccinelle rouge... Et puis ça se trouve dans une vie antérieur, j'ai le miraculous de la destruction et je m'appelle Chat Noir » dit Adrien en rigolant.

- « Ça m'étonnerait » répondit Tikki en rigolant.

Adrien se leva de son lit et il se dirigea sur son balcon. Il regarda les flocons de neiges qui tombaient sur Paris et dans ses cheveux décoiffants. La neige  engloutissait déjà la végétation restante. Les arbres recouverts et nus laissent la neige s’asseoir dans leur milieu. Des prairies blanches et lisses, on distinguait quelques traces d’oiseaux et de mammifères.

La seine, d'habitude d'un bleu gris foncé, devenait plus clair, grâce aux reflets du ciel couvert et des environs qui changaient de couleur. Cette étendue engloutissant chaques diamants du ciel contraste avec ses alentours, où ils s'accumulent sans pitié. Un air de joie et de festivité régnaient dans les rues de Paris.

Marinette arriva dans sa chambre par la fenêtre, sa chambre qui était beaucoup plus grand qu'un simple appartement. Les murs étaient contrastés de peinture blanche et grise, tandis qu'une mezzanine la conduisait droit à une bibliothèque. Elle avait au moins 3 ordinateurs sur son bureau avec un grand écran accroché juste au-dessus. Elle possédait une salle de bain à elle toute seule et d'un salon.

En soupirant péniblement, elle se réfugia dans sa chaise pour se connecter sur le Chatblog dirigé par le meilleur ami d'Adrien, Nino. Il était très énergique en question de découvrir l'identité de Chat Noir. Elle se matta des dizaines de vidéos d'elle et de Chat Noir jusqu'à ce que Plagg décide de la faire sortir de sa rêverie.

- « Eh gamine, je veux mon camembert ! Tu sais pas ce que c'est quand je suis en manque. Alors je ne le répèterai pas une deuxième fois, je veux mon camembert ! » râla Plagg en se mettant devant l'ordinateur ce qui lui gâcha la vue.

- « Je ne peux pas être une fille normale avec une chambre qui sente la rose et non le camembert puant » dit-elle en roulant des yeux.  « Commode, troisième tiroir à gauche »

Marinette se reconcentra sur sa vidéo une fois que Plagg lui aie fichue la paix. Elle voulait tant savoir le garçon qui se cachait derrière ce masque rouge à poid noir mais ce dernier était très stricte sur ce sujet là. Mais elle espérait de tout son cœur qu'un jour il puisse l'aimer mais ces rêves ont été brisés quand elle a appris qu'il avait déjà une fille dans sa vie qui lui hantait ses pensées.

Comme on dit en amour, quand on aime on peut attendre l'être qui nous chérira et qui nous aimera.

Et cet être, c'était Chat Noir.

Et personne pourrait le remplacer.

Soudain une lumière rouge aveuglante jaillit dans la chambre en contrastant avec des éclairs rouges.  Marinette posa sa main devant ses yeux, la lumière était tellement aveuglante que ça lui brûlait les yeux.

La lumière se dissipa et une fille tomba dans son lit. Marinette s'approcha de la jeune fille en question et elle était similaire à elle à un détails près. La jeune fille tombée du ciel avait les cheveux noirs bleuté, des yeux bleus d'azur, un petit nez, quelques tâches de rousseurs et elle possédait des couettes.

Elles étaient identiques à un détail près.

La seule chose différente c'était leurs tenues. Marinette portait des bottines noirs, une jupes bleus foncés satin ornis de dentelle noir qui pendait 1 cm en bas de la jupe, un tee-shirt blanc avec de la dentelle sur les épaules et une sacoche blanche pendait à sa hanche. Du côté de la jeune fille, elle portait un pantalon rose, un maillot blanc, une veste grise et une sacoche rose.

Elles se regardèrent pendant de longues minutes jusqu'à ce que la jeune fille paniqua. Elle se mit debout, et elle se tenait les cheveux tandis que Marinette serrait sa mâchoire et ses dents.

Ça devait être une farce.

Juste une petite blague de rien du tout.

C'était normal qu'une personne tombe dans votre lit dans votre chambre et que vous soyez identiques.

C'était rien de grave.

- « Wesh, t'es qui toi ? » demanda Marinette en posant sa main sur sa hanche.

- « Tikki, toi qui dit que les aliens n'existent pas, je viens d'en trouver une » dit la jeune fille en parlant à sa sacoche en parlant de Marinette.

- « Moi une alien ? Alors tu débarques chez moi et tu m'insultes ?! Je crois qu'on va bien s'entendre tous les deux » dit Marinette en croisant ses bras.

Soudain, le kwami de Marinette virevolta à côté de sa maîtresse. Il était stupéfait que la " jumelle " de sa porteuse possédait Tikki, le kwami de la création alors que c'était Chat Noir qui le possédait.

Ça n'avait aucun sens.

- « Plagg, cache-toi... ! » chuchota Marinette à l'intention de son kwami mais celui-ci décida de faire qu'à sa tête, il se met dans le champ de vision de la jeune fille.

- « Tu as bien dit Tikki ? » demanda Plagg sous le choc de la révèlation.

- « Tu possèdes aussi un kwami, le kwami de la destruction... » dit Marinette en fixant Plagg incrédule.

- « Tu crois que je suis quoi gamine ? Un chat de gouttière ? Non mais les jeunes d'aujourd'hui » gronda Plagg en se mettant sur l'épaule de sa maîtresse respectif.

Marinette ne comprenait toujours pas, pourquoi elle était atterie dans sa chambre ? Pourquoi elle lui ressemblait identiquement ? Et pourquoi elle possédait le kwami de son partenaire ?

Déjà que le Paon cause déjà des problèmes dans sa vie et que son père la prenait pour une marionnette de cinéma, il ne fallait pas en remettre une couche supplémentaire.

- « Bon toi la miss qui s'incruste dans ma chambre et qui ne répond pas aux questions quand on lui parle, tu t'appelles comment ? » demanda Marinette à son double.

- « Je m'appelle Marinette Dupain-Cheng » répondit la fille en la regardant sérieusement dans les yeux.

Marinette.A écarquilla les yeux, elle n'en croyait pas ses oreilles. Son cerveau avait cessé de fonctionner, et son sang lui brûlait de l'intérieur. Elle avait l'impression de se liquéfier sur place, elle n'arrivait pas à comprendre l'information jusqu'à ce qu'elle eut un éclair de lucidité.

...

Miaouh, c'est quoi ce délire ?!

Du côté d'Adrien, il se confectionnait une nouvelle chemise à l'aide d'étoffe qu'il avait acheté dans une boutique de tissu. Tikki le laissait dans ses créativités pour aller manger un cookie tranquillement. Le bruit de la machine à coudre retentissait dans la chambre en se mélangeant avec le bruit des ciseaux.

Adrien était concentré sur ce qu'il était en train de faire, tout ses vêtements étaient confectionnés par lui et il ne perdait pas une seconde à mettre son imagination et sa créativité à l'épreuve. Il était agile avec ses mains et il maniait hyper bien les aiguilles et les machines à coudre. C'était devenu une passion pour lui et il en voulait faire son métier.

Il voulait devenir un grand styliste et lançait sa gamme de vêtements masculins et féminins. Son carnet était rempli de croquis masculins et féminins mais il n'avait aucune femme pour lui prêter leurs mesures alors il pouvait que se contenter de ses croquis masculins.

Soudain une lumière verte aveuglante surgit dans la chambre en contrastant avec des éclairs verts. Adrien mit ses mains devant ses yeux, cette lumière pouvait rendre aveugle n'importe qui et ce n'était pas dans ses projets. La lumière se dissipa pour laisser place à un jeune homme blond aux yeux verts.

Adrien écarquilla ses yeux de surprise, ce garçon lui était identique. Il avait le teint un peu bronzé, des yeux verts émeraudes, des cheveux blonds clairs décoiffés et ils possédaient la même tenue.

Soudain une petite boule de poils noir surgit de sa veste comme si de rien était sous les yeux stupéfaits d'Adrien. Le jeune garçon se leva douloureusement et il lâcha un hoquet de surprise en voyant Adrien.

- « On a atteri où Plagg ?! » dit le garçon en regardant Adrien effrayé.

- « T'as qu'à consulter ton téléphone, je ne suis pas ta boussole, tu t'es cru où gamin ?! » dit Plagg agacé.

- « Plagg ?! » cria Tikki de stupeur.

- « Tikki ?! Mais que fais-tu là ? » dit Plagg surpris.

- « C'est mon kwami. Et vous, qu'est-ce que vous faîtes là et comment vous êtes arrivés là ? » demanda Adrien perspicace en s'asseyant sur sa chaise, en croisant ses jambes et en plaquant ses phalanges entre elles.

Le jeune garçon ria nerveusement tout en passant sa main derrière sa nuque, il ne savait pas par quoi et où commencer. Et il ne savait pas comment il était arrivé ici et pourquoi ? Son dernier souvenir avant d'arriver ici était Ladybug et il se souvient du tourbillon qui les avait emportés. Il tenait fortement la main de sa lady, ne voulant pas la perdre mais l'intensité du vent était tellement fort qu'il a fini par lâcher sa main involontairement.

Il se souvient encore que son cœur avait raté plusieurs battements, ses entrailles s'étaient glacées et son sang avait fait un tour dans ses veines. La peur et la culpabilité faisaient un mauvais mélange dans son corps. Il n'avait jamais autant crié de toute sa vie. Il était dévasté, il avait l'impression d'être au bord d'un précipice sans fin jusqu'à ce qu'il eut le noir totale.

Adrien, remarquant le silence de son interlocuteur, se remit à sa machine à coudre avant que son imagination s'envole dans un éclat.

Puis de longues minutes s'écoulèrent avec un silence qui s'ensuivit, juste le bruit de la machine à coudre retentissait dans la pièce une nouvelle fois. Ni l'un ni l'autre voulait parler rendant le silence gênant et désagréable.

- « Sinon c'est quoi ton nom ? » demanda Adrien à son double dans une tentative de briser l'ambiance gênante.

- « Je m'appelle Adrien Agreste » répondit le jeune homme.

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Voilà j'espère que ce 1er chapitre vous a plu. Faites-moi part de vos avis et de ce que je peux améliorer dans l'histoire, ça m'aiderait.

Bisous <3