3.

Comme tout les matins, j'arrive au lycée. Le lundi je commence par Français, franchement ce n'est pas ma matière préféré.

Je me dirige vers mon casier.

- Salut ma poulette.

- Salut cocote.

- ça va se matin ?

- Comme un Lundi.

Elle rit, nous nous dirigeons vers nos casier, ils sont juste à coté.

- Putain j'ai passé trois heures sur mon devoir de Français.

- pareil, elle a intérêt à nous mettre au moins 15 !

- Vu comment ça sympathie... j'en suis pas sûr.

Les gens commencent tous a regarder leurs téléphone, ils reçoivent tous des messages.

Ils se mettent tous a regarder leurs potes et a ce les montrer les uns et les autres.

Un gars s'approche de nous, c'est la p'tite victime de la classe, c'est bien dommage d'ailleurs je suis sûr que c'est un bon gars..

- Les filles, bravo ! j'vous soutient.

Il part. Que voulaient-ils dirent ?

- Pourquoi ? demande Marion.

- les messages tien ! dit-il en riant.

- Les messages ?

Il s'approche de nous.

- Oui, on a tous reçu un message... regardez.

Il nous montre son téléphone, il y avait une photo de nous qui nous embrassions et un petit mot "Marion et Lou les gouines du lycée ! C'est officiel, qui fait la femme ?".

Merde ! On était démasqué, ils savent tout.

- Qui a fait ça ? lui demandé-je.

- Je ne sais pas le numéro est masqué, dit la Victime.

- Merci de nous avoir prévenu en tout cas.

- Pas de souci les filles, et merci.

- Pourquoi ?

Il part en riant. Que voulait-il dire ?

La sonnerie retentit,

- On se met à coté en cour comme ça on pourra en parler, jusque là fait comme si de rien n'était.

- Ok.

Nous partons en cour.

La prof nous accueil avec un grand sourire comme à son habitude, un sourire sadique !

Nous entrons et nous asseyons.

- Bonjour à tous, vous avez un travaille a me rendre, je passe les prendre.

Elle passe à coté des tables.

- Alors Lou t'a eu le temps de le faire ton devoir ? T'a pas été occupé par autre chose, me lance un imbécile assis à la table d'à côté.

Tout le monde ce met a rire. La prof n'est pas au courant, d'ailleurs je ne suis pas sur qu'elle est entendu sa réflexions.

- Très drôle ! m'énervé-je.

- Calme-toi, chuchote Marion.

- Vous trouvez ça drôle de ce foutre de notre gueule sérieux ?!

- ça va j'déconnais.

- Bon ça suffi, Silence ! crie la prof.

Je me rassois.

Elle commence son cour.

- Eh Lou ! chuchote un gars derrière moi. Elle est bonne au lit Marion ?

Je me lève à nouveau.

- Putain mais vous êtes vraiment con, Allez tous vous faire foutre !

Je sort de la salle.

- Lou ! crie la prof.

Je n'aurai surement pas du mais franchement y'en a mare de cette connerie.

Je croise la CPE.

- Lou, justement je venais te voir.

- Qu'est-ce qu'il y a ? demandé-je sèchement.

- Il y a des petits problème dont je voudrais parler avec toi et Marion.

- Elle est en français.

- Je vais la chercher, tu viens avec moi et parle moi sur un autre ton.

- Je peux attendre là s'il vous plaît ?

- Je te fait confiance, va à mon bureau j'arrive avec Marion.

Heureusement qu'habituellement je ne suis pas comme ça, la CPE me connaît un minimum, elle sait que ça ne va pas. Elle va surement nous aider.

Nous repartons chacun de notre coté. Je me dirige vers le bureau, bien décidé à en finir.

Sur mon chemin, je vois plusieurs d'affiche scotché sur les casiers, je m'approche.

- Quoi ?! Là s'en ai trop !

Je prend retire et déchire la plupart des affiches qui sont sur mon passage et les mets à la poubelle. Je suis énervé mais ce n'est pas une raison pour les jeter au sol !

J'arrive devant le bureau de la CPE et j'attend, en colère.

Quelque minute après, voila la CPE et Marion qui arrive.

Nous entrons dans son bureau sans un bruit, elle referme la porte à double tour.

- Bon les filles, vous devez savoir qu'il y a des rumeurs sur vous depuis ce matin.

- Oui.

- Je veux savoir la vérité, et que l'on trouve une solution.

- C'est vrai.

- Vous êtes lesbiennes ?

- Oui.

Marion me regarde d'un tête voulant me dire "On avait dit quoi ?!"

- Lou... lance Marion.

- Je sais on avait dit que l'on ne dirait rien mais ça va devenir grave si on ne dit rien.

- écoutez les filles, expliquez-moi tout.

- Nous sommes lesbiennes. C'est pas compliquer a comprendre ? s'énerve légèrement Marion.

- Reste calme et poli avec moi jeune fille.

- Excusez-moi madame, mais en faite, pour la défense de Marion. Depuis ce matin on est harcelé on se moque de nous.

- C'est pour ça que je cherche une solution.

- Je comprend, excusez-moi madame, dit Marion.

- Alors vous avez... enfin vous voyez ?

- Oui on a couché ensemble ce week-end, quelqu'un a pris une photo et l'a envoyé à tout le lycée.

- d'accord, retourner en cour je réfléchi a une solution et puis si vous êtes harceler venez me voir j'appellerai vos parents pour que sortiez si ça ne va pas.

- Nos parents ne sont pas au courant et ne doivent pas l'être.

- D'accord, alors vous sortirez seules. Je mettrai que vous êtes malade sûr la fiche d'appel.

- Merci madame.

Nous sortons du bureau, le cour de français était terminé, nous allons en math.


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C'est l'heure que je redoute le plus, la pause. Le cour de math c'est plutôt bien passé, les autres ont dû comprendre qu'il fallait arrêter que l'on est toujours les mêmes personnes, on n'a pas changé par ce que l'on est lesbiennes... ou "gouines" comme ils disent !

Nous nous dirigeons dans la cour.

- Alors Lou ça va elle est bonne Marion ?

- Eh Marion ! si c'est toi qui fait la meuf j'veux bien m'occuper de toi.

Dès que l'on passe à côté de quelqu'un dans la cour la personne nous fait une réflexion.

Je décide de partir.

Je sort du Lycée avec Marion.

- Viens avec moi, dit-je.

- On va où ?

- J'ai une sœur, elle est partie en vacance et ma laissé la garde de sa maison.

- Tu veux...

- Oh que oui.

Nous courrons jusque chez ma grande sœur, on ne se vois presque jamais, mais quand elle a besoin elle sait où nous trouver.

Nous entrons.

- Allez viens !

Nous courrons dans la chambre.

Je me déshabille, Marion me suit.

Je commence a la tripoter et nous nous jetons sur le lit.

- Oh je t'aime !

Encore une fois nous faisons l'amour, je vous épargne les détails.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

- Encore meilleur que la dernière fois, me dit-elle.

- Eh ! La dernière fois c'était la première fois.

- Alors surement que la prochaine fois sera meilleur.

Nous nous levons. C'est vrai que l'on a peut-être fait ça trop rapidement, à peine nous étions sorti du lycée nous étions déjà parti chez ma sœur.

- Il faut qu'on ce dépêche de partir ma sœur rentre dans 1h et je doit lui donner les clés.

- Va falloir arrêter de ce cacher, me dit Marion.

- C'est toi qui dit ça ?

- oui, maintenant tout le lycée est au courant.

- Pas maintenant j'suis pas prête.

- Il faudra bien un jour.

Nous remettons la maison en place et sortons.

- Je... je ne t'ai pas encore prévenu, mais j'ai prévu de m'installer en appart, j'emménage. dans une semaine, on ce mettra en coloc', lancé-je à Marion un peut stressé.

- Bonne idée, comme ça on partagera le loyer et on sera ensemble. Je vais en parler avec mes parents.

- Cool, bon faut que j'y aille.

Je rentre à la maison heureuse que l'on ai pu avoir cette idée, la coloc.

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Une bande d'imbéciles du Lycée passe à coté de moi.

- alors Lou, qui fait la femme ?

- Va t'faire foutre tu veux ?

- Eh calme toi ma puce, dit-il en s'approchant de moi.

Il s'approche de moi, trop près, il pose sa main sous mon mentons et me lève ma tête pour me regarder dans les yeux. Il commence à m'embrasser, je le rejette.

- Casse-toi ! connard.

Je part en courant.

- ça te donne pas envie ?! SALOPE !

Je part en courant, les larmes coulent sur mon visage. Je m'assoie sur un banc et me prend la tête dans les mains.

- Vous allez bien jeune fille ? me demande un homme.

Je ne répond pas.

- Vous allez bien ?

- oui, laissez-moi.

- je vois bien que ça ne va pas. Dites-moi ce qu'il se passe

- Je ne peux pas c'est compliqué.

- Quelqu'un vous a agressé ?

- Non.

- Pourtant on dirai que l'on vous a tenu le cou. Dites-moi, expliquez-moi mademoiselle, je peux essayer de vous aider peut-être.

- Je suis lesbienne.

- Et vous vous faites harcelé c'est ça ?

- Oui.

- Une bande de gars qui se croient fort et beau ?

- Un peu oui, lui répond-je avec un léger sourire.

- Ils vont on fait quelque chose ?

- Non, enfin, embrassé et insulté.

- Ne vous inquiétez pas je suis passé par là, ça passera.

Je lève la tête.

- Florian Gabreau, appel-moi Florian ou Flo'.

- Vous aussi vous êtes homo ?

- Homosexuel oui. Tu sais moi aussi j'ai été dans la même situation que toi. tu en as parlé à tes parents ? Ils t'ont mis dehors ou ils ont accepté ? 

il laisse une petite pause.

- Excuse-moi si je te pose beaucoup de question mais je ne supporte pas de voir d'autre personne subir se que j'ai subi.

- Ma mère et morte il y a deux ans d'un cancer, et non. Mon père n'est pas au courant.

- Je comprend, je te donne mon numéro si tu as des questions. Et surtout parle en à ton père. Même si il le prend mal au moins il sera au courant et tu sera libérée.

- Merci.

Il se lève et repart.

- Appel-moi surtout.

- D'accord.

Il tourne les talons pour partir.

- excusez-moi.

- Oui ? s'exclame-t-il.

- Que vous est-il arrivé à vous ?

- C'est une longue histoire.

- Je vois, ce n'est pas grave si ça vous dérange de m'en parler.

Je vois une larme tomber sur son visage.

Il s'assied à côté de moi, au sol.

- ça fait longtemps que je n'ai pas pleurer à cause de l'homophobie, je crois que tu me rappelle ce que j'ai subi.

- Ne vous inquiétez pas, nous n'êtes pas obligé de me raconter.

- Si. J'en ai besoin. J'étais comme toi. Jeune. J'avais un bon pote, il était comme moi, célibataire. On était les meilleurs amis du monde. Et puis un jour il a trouvé une petite amie, je ne supportais pas de les voir tout les deux. J'ai compris que je ressentais des désirs pour lui, et puis j'ai tenté de me suicider, je n'acceptais pas l'idée d'aimer un homme.

- Mince, excusez-moi.

- Ne fait pas comme moi, après cette tentative, mon père a cherché à comprendre. Mais quand il a compris il m'a frappé, il a commencé a me priver de sorti. Puis il est devenu alcoolique, très rapidement. Il frappait ma mère, elle, elle m'aimait. Mais un jour il l'a poussé dans les escaliers, il l'a tué.

- Je suis vraiment désolé, je...

- Il a rejeté la faute sur moi et m'a enfermé dans un placard. Un jour je suis sorti, je suis sorti de la maison, je l'ai laissé seul et nous sommes parti avec mon frère. J'ai reconstruit ma vie et maintenant il est derrière les barreaux. J'ai croisé un homme, je me souviens encore très bien de ce qu'il m'a dit, "Chacun est différent mais les gens ont besoin d'un souffre douleur, ne soit pas comme eux et montre leur qui tu es". 

- C'est très joliment dit.

- Et c'est vrai. Alors fais de ton homosexualité Ta Vérité et fait le comprendre à ceux qui veulent changer qui tu es.

- Merci, dit-je la larme à l'œil.

- Merci à toi, surtout si tu en a besoin appelle-moi. Et n'oublie pas "L'homosexualité est ta Vérité".

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