chapitre 6 ✓

PDV Katsuki:
Je repousse de suite la princesse qui tente de me prendre dans ses bras.

-Ne m'approche pas!
-Mais ça fait 20 ans que j'ai vu personne... Enfin mis à part mon dragon. Tu l'as croisé?

Je fronce les sourcils.

-Ton dragon?
-Oui mon dragon.
-Non je ne crois pas.

Si j'avais vu un dragon, je l'aurai su n'est-ce pas?
La princesse s'assoit sur un fauteuil aussi vert que ses cheveux puis gigote un peu.
C'est sûr que ça c'est une fille?
Elle se relève et se met à se déshabiller. Je me retourne de suite et manque de m'étrangler.

-Qu'est-ce que tu fais?!
-Je veux que tu me fasses l'amour.
-Quoi?! Mais on ne se connait même pas!
-Mais ça fait 20 ans que je suis là! J'ai juste des livres pour me tenir compagnie et mon dragon qui refuse de coucher avec moi pour me laisser pur pour mon sauveur.

Il veut coucher avec son dragon? On est d'accord qu'un dragon ça mesure 5m de haut et qu'il doit donc en avoir une énorme !
Je me retourne et reste figé devant la sexe dressé devant moi. D'accord, c'est bien un mec.

-T'es vraiment sérieux quand tu dis que tu veux le faire là?
-Pourquoi je le serai pas?

Il se met à quatre pattes par terre. Il écarte d'une main ses fesses rondes et blanches.

-Bon, tu viens?

Je pousse un juron et vais chercher le plaid sur le canapé et je lui jette dessus.

-Rhabille-toi.
-T'es pas drôle toi.

Il se relève et remet son pantalon.

-Comment ça se fait que tu sois un mec? On m'a dit que je devais aller chercher la princesse.
-Personne ne s'occupe du garçon perdu dans la forêt. Par contre une princesse...
-Attend. Tu es là parce que tu t'es perdu?
-Plus ou moins oui. En fait ma mère a accouché ici. Et il y avait bien une princesse avec des cheveux de ronces. Mais elle était malade et elle est morte peu après que ma maman m'ait mis au monde. Ensuite, ma maman aussi m'a quitté quand j'avais 5 ans. C'est Dabi qui m'a trouvé là et qui m'a promis de me chercher un "sauveur".
-Dabi?
-Mon dragon.

Pourquoi son dragon ne l'a pas, tout simplement, amené dans un orphelinat ?

-Du coup tu m'amènes avec toi? Attend je vais prendre des affaires!

Il court chercher un petit sac et le remplit de livres. J'ai le temps d'apercevoir certains titres comme "Comment bien faire l'amour" ou "Des positions qui vous feront tourner la tête" sans oublier "Pour un cul royal".
Je secoue la tête.
J'ai donc une princesse masculine en manque là, c'est ça?
Alors que je suis figé au milieu de la pièce, le gars se plante devant moi en secouant sa main.

-Je t'ai posé une question! T'es noble?

Je gonfle ma poitrine, fier comme un coq.

-Je suis bien plus que ça! Je suis prince!
-Oh chouette! On va se marier?
-J'étais censé épouser une princesse. Pas... ça!

En disant cela, je montre son corps d'un vague geste de la main.

-Et puis le mariage gay est interdit.
-Mais ton père est roi. Il peut changer les lois d'un claquement de doigts!
-C'est pas aussi simple que ça!
-Mais si mais si!

Là c'est clair, je vais pas pouvoir le supporter longtemps.

-Bon, on y va?

Je crois que j'ai pas le choix de toute façon. Je dois le ramener.
Je nage en plein cauchemar là...

-Tu veux pas prendre des habits?
-T'es prince. Tu dois bien en avoir dans ton château et des biens mieux que les miens!
-Le voyage est long. Il te faudra te changer.

Il semble réfléchir quelques instants puis cours vers une armoire pour fourrer quelques vêtements dans un sac.

-C'est bon je suis prêt! On peut y aller! Tu vis loin d'ici?
-Pour information, je suis prince alors tu es censé me vouvoyer.
-Si tu me tutoies, je te tutoie.
-Ça marche pas comme ça!

Je vais le fracasser contre le mur...
Je sors de la tour suivi du chieur de service. J'attache son sac à mon cheval.

-Ouah! J'en avais jamais vu! Il est beau!
-Il s'appelle Explosion.
-Je peux monter dessus?

Non tu vas courir derrière.
Mais si je fais ça, on va prendre trois mois à rentrer...
A contrecoeur, je lui fais la courte échelle. Je monte ensuite derrière lui et attrape les reines.

-C'est haut!
-N'exagère pas! Ta tour est bien plus grande que ça!
-Je peux même pas toucher par terre!

Il est vraiment débile. C'est une fatalité...

-Il faudra que je dise au revoir à mon dragon.
-Hors de question! J'ai pas envie de perdre du temps!
-C'est sur le chemin. Il habite dans les montages. C'est bizarre que vous ne vous soyez pas vu.

Je fronce les sourcils. Dans les montagnes, il n'y a qu'un fou que je ne veux pas croiser.
Je demande à mon cheval d'avancer. Nous passons rapidement la forêt et atteignons les montages.

-J'ai faim.
-On fait une pause dans une heure.
-J'ai faim maintenant.
-Tu peux attendre une heure quand même!
-Dans une heure, j'aurai plus que faim.
-Tu ne seras pas mort dans une heure. Tu peux attendre.

Il soupire.

-Ça va pas être facile tous les jours avec toi.

Et c'est lui qui me dit ça? Non mais je rêve!
Une heure plus tard, nous nous arrêtons. Je l'aide à descendre.

-J'ai froid.
-C'est normal oui.
-Tu veux pas me réchauffer?

Je fronce les sourcils alors qu'il se colle contre moi.

-Je connais un moyen pour nous tenir chaud.

Il glisse ses mains sous ma chemise et palpe mes abdos.

-T'es bien foutu!

Je retire ses mains et le repousse.

-Ne. Me. Touche. Pas! C'est clair?!
-Mais j'ai froid!
-Prend une couverture alors!
-Et je veux coucher avec toi.
-Putain mais t'es chiant! On mange, d'accord?
-Et on fera l'amour après ?

Si je le ramène pas au château, c'est grave? Je pourrai toujours dire qu'il est mort attaqué par une bête féroce.
Un rire s'élève. Je me crispe. Oh non pas lui...

-Izuku, on traite pas son sauveur ainsi!
-Dabi!

Il court vers l'autre fou qui a toujours sa torche et se jette à son cou. Dabi? C'est son dragon lui?

-Il veut pas me faire l'amour!
-Il te connait pas. C'est normal tu sais. Laisse-lui du temps.

Ils reviennent tous les deux vers moi.

-Je vais vous suivre jusqu'à la sortie de la montagne.
-Chouette! On allait manger!

Je sors de la viande séché et en donne à ce fameux Izuku.
Nous mangeons tranquillement près de la torche de Crématorium.

-J'imagine que je vais devoir marcher à côté du cheval comme ce matin.
-Explosion ne peut pas porter trois personne de toute façon.
-C'est ce que je me disais.

Je remets Izuku sur le cheval et moi derrière. Nous reprenons la route.

-J'ai toujours froid.

Je souffle et sors une couverture de mon sac attaché à la selle pour nous enrouler dedans. Izuku colle son dos à mon torse et je grogne.

-Prend pas trop tes aises quand même.
-Je nous tiens chaud.

Crématorium me lance un coup d'œil amusé ce qui m'agace encore plus. Je vais tuer quelqu'un avant ce soir...

...
Vous pouvez pas savoir comment je m'amuse en écrivant ça!

Désolé de faire Izuku comme ça mais il me fait trop trop rire!

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