chapitre 32 ✓

PDV Katsuki:
Lorsqu'Izuku revient deux ou trois heures plus tard, je suis toujours enfermé dans cette foutue salle d'eau.
Il toque doucement à la porte.

-Kacchan ouvre. Je nous ai apporté le dîner.

Je ne réponds pas. Je l'entends s'asseoir (sûrement contre le mur).

-Je ne sais pas comment t'aider... Et si tu t'enfermes dans le silence, je saurais encore moins quoi faire. Je sais que c'est dur. Mais je t'en supplie, parle-moi.

Je me mords la lèvre. Les larmes que j'avais réussi à tarir recommencent à couler.
Je me sens comme une merde.

-Kacchan...

Il a l'air tellement désespéré.
Je débloque la porte de peur qu'il ne se mette à pleurer. Il rentre peu après. Il vient de suite se placer au creux de mes bras. Je le serre fort contre moi.

-J'ai mal Izuku...
-Je sais.

Je cherche ses lèvres et je les embrasse avec perdition.
Sa main se glisse sous ma chemise et vient se poser sur mon cœur. Il bat douloureusement dans ma poitrine et s'accélère au contact de ses doigts.
Je glisse aussi ma main sur son torse et écoute son cœur enfermer dans sa cage thoracique. Nos organes vitaux ne jouent pas la même mélodie mais s'accordent tout de même.

-Je ne sais pas comment combattre la douleur... L'image de ma mère reste dans ma tête. Je n'en peux plus!

Il me donne un simple baiser et non pas une réponse.

-Allons manger. Le mieux c'est de s'occuper pour ne pas y penser et non pas se forcer à se changer les idées.

Il me prend la main et m'amène jusqu'à la table où un plateau nous attend. Je m'assois.
Deku me donne mon assiette et prend la sienne. Il mange bien comme je le lui ai appris.
Je ne fais que piquer quelques légumes par-ci par-là sans jamais vraiment engloutir une vraie fourchette.

-Il faut que tu te nourrisses!
-Je sais. Mais je n'ai pas faim.
-Je vais t'y forcer Kacchan.
-Essaie un peu...
-Ne me mets pas au défi, je vais le relever.
-Tu n'y arriveras pas.
-Tu sais quoi, on va parier.
-Très bien.
-Si tu gagnes, tu auras un massage. Et si je gagne, j'aurai le droit de te lire un passage d'un de mes merveilleux bouquins. C'est d'accord?

Il me tend sa main. Je la prends et nous échangeons une poignée de main.
Izuku prend ma fourchette et mon couteau et me coupe un morceau de saucisse avant d'essayer de me le mettre dans la bouche. Mais je garde mes lèvres résolument pincées. Il me les écarte avec ses doigts mais mes dents bloquent le passage de la viande.

-Ok, changeons de technique.

Il s'assoit sur mes cuisses. Il bouge doucement ses hanches contre les miennes.

-Deku... Je suis pas en état là.
-On ne va pas coucher ensemble ce soir. Je vois pas le soucis.
-Tu es incorrigi...

Il essaie de m'insérer la nourriture quand je parle mais je ferme la bouche avant. Il grogne de frustration.

-J'ai d'autres tours dans mon sac!

Il se lève et se met à danser sensuellement devant moi. Je l'observe à la dérober alors qu'il fait glisser ses mains le long de son corps.
Je secoue la tête.

-Je ne vois pas comment tu peux danser et me nourrir en même temps.

Il s'empourpre de suite. Il marmonne quelque chose dans sa barbe inexistante en revenant vers moi. Il se rassoit sur mes cuisses et réfléchit.

-Tu abandonnes?
-Non!

D'un coup, ses yeux s'illuminent. Son regard pervers me fait peur d'un coup.
Il attrape la saucisse entière dans mon assiette et se fourre le bout dans la bouche. Il se met à la suçoter comme un sexe masculin. Je l'observe abasourdi. Il la fait rentrer un peu plus puis ressortir. Le jus de l'aliment coule sur son menton.
Il passe sa main libre derrière ma nuque et s'approche un peu plus de moi. Son érection frôlent mon bassin et je déglutis difficilement.
Toutes mes pensées s'emmêlent. Ma mère est morte. Ce n'est pas convenable de faire ça. Mais elle ne voudrait pas que je sois triste. Elle voudrait que je vive pleinement. Mais ce n'est pas convenable.
Je faire taire mon cerveau. J'attrape l'autre côté de la viande et le lèche aussi. Je me sens devenir soudainement étroit dans mon pantalon. Izuku le remarque et en profite pour se frotter contre moi.
Je finis par arracher cette putain de saucisse et la balance dans l'assiette tout en me jetant sur les lèvres maintenant grasses de mon amant. Ma langue glisse sur son menton où le jus a coulé puis je l'embrasse à nouveau avec avidité.
Mes mains palpent ce faible corps qui m'appartient.
Je sens les mains d'Izuku défaire mon pantalon. Sur le coup, je ne fais rien. Mais lorsque j'en sens une attraper mon sexe, je me raidis et stoppe net l'activité.

-Kacchan?
-Je ne peux pas... Pas comme ça...

Je lui prends la main toujours dans mon caleçon pour la retirer.

-C'est ma faute. Désolé. Je voulais juste te faire manger à la base.
-Alors nourris-moi.

Il me sourit faiblement. Il reprend la fourchette et me donne les aliments comme à un enfant de deux ans. Nos deux érections se touchent toujours à travers les couches de tissu mais je réussis à y faire abstraction. On aura tout le temps, plus tard...

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