PDV Katsuki:
A midi, j'arrive justement dans un petit village pauvre. Je m'arrête dans une petite auberge. Un vieux monsieur vient s'occuper de mon cheval pendant que je pars manger un morceau. Sa femme m'amène à une table à l'écart et me prépare du rôti de porc. Je l'engloutis rapidement et pose des pièces en argent sur la table en repartant.
Explosion a repris de la force et galope à son aise entre les champs. Je fixe l'horizon et hurle "CREVE!" avant d'exploser de rire. C'est dans ces moments là que j'ai l'impression d'être le roi du monde!
J'arrive au second village dans la nuit. Exténué, le dos endolori, je trouve une bonne famille pour m'accueillir. Je me jette sur le matelas de fortune et m'étire de tout mon long. Je rêverai que ma mère me masse le dos...

-Avez-vous besoin de quelque chose Mon Prince?

Je me tourne vers la jeune fille qui vient de rentrer dans ma chambre.

-J'ai demandé à vos parents qu'on me laisser tranquille jusqu'à l'aurore!
-Je le sais oui. Mais je me suis dit que, après avoir autant chevauché, vous avez peut-être besoin d'un massage.

C'est un ange tombé du ciel cette fille.
J'ose l'observer de plus près. Elle a des cheveux noirs relevés en une sublime queue de cheval. Et une poitrine très généreuse.
Mais elle ne m'intéresse pas. Comme toutes les autres femmes que j'ai pu croiser en fait. Je ne vois vraiment pas ce que les hommes trouvent aux femmes. Leur corps est trop fin, trop fragile.

-Quel est ton nom?
-Momo.
-Et bien, j'accepte ta proposition.
-Je vais chercher des huiles.

Elle disparaît. J'enlève ma cape rouge puis ma chemise de soie blanche que je pose sur le côté. La fille revient. Ses yeux se posent furtivement sur mon torse musclé. Un sourire de loup apparaît sur mon visage. Même si les femmes ne m'attirent pas, j'aime quand elles observent mon superbe corps.

-Voulez-vous un massage complet ou juste le dos?

Je lève un sourcil, un peu méfiant.

-Complet dans quel sens?
-Dos, bras, ventre, jambe.
-Pourquoi pas. Tu veux devenir masseuse?
-En effet oui. Mais je n'ai pas vraiment mes chances ici.
-Non. Tu peux aller plutôt à la capitale.
-Mes parents ont besoin de moi ici.
-C'est bien beau de vouloir faire plaisir à ses parents mais il faut aussi penser à soi.
-Je le sais bien.
-Non tu ne sais pas!

Elle sursaute et manque de faire tomber son flacon.

-Au château, on a toujours besoin d'une masseuse pour les chevaliers. Tu peux aller t'y présenter. Mon père te traitera sans doute comme une prostituée mais tu seras grassement payé.
-Merci pour vos conseils... Je suppose...

Je me déshabille complètement et Momo fixe un point au plafond. Elle devient rouge comme une pivoine. Je me couche sur le ventre. Elle pose de suite après une serviette sur mon fessier royal et pousse un cri.

-Votre dos!

J'avais oublié ce petit détail.

-C'est rien.
-Mais il est tout... Il est tout...
-Tu la fermes et tu oublies ça. C'est assez clair pour ton petit cerveau?
-Oui.

J'entends le bruit de succion du flacon qu'elle débouche et elle me verse de l'huile. L'odeur boisé me vient de suite en narine.

-La senteur vous va?
-Oh que oui. Tant que ça ne sent pas la fleur moisie!
-Les huiles faites à partir de fleurs sentent très bons!

Elle pose ses mains sur mon dos et commence à me masser. Je mets du temps à me détendre mais je finis par y arriver. Elle passe ensuite à mes bras puis mes jambes.
Au bout d'un moment, je me retourne pour qu'elle s'occupe de mon torse. J'observe, les yeux à demi fermés, son visage gêné alors qu'elle hésite à poser ses mains sur moi.

-Toi, c'est la première fois que tu touches un homme. Il va falloir t'y faire si tu veux être masseuses.

Elle rougit encore puis reprend son massage. Au bout d'un moment, je sens ses doigts s'attarder un peu plus longtemps que nécessaire sur mon tétons. Je ne dis rien, pensant qu'elle doit juste aimer leur texture.
Puis ses mains redescendent. Elle frôle plusieurs fois ma toison dorée avant de s'immiscer sous la serviette. Je retiens son bras avant qu'elle ne touche le loup.

-Non mais tu fais quoi là?!
-Excusez-moi. J'ai cru que...
-T'ai-je montré ou ai-je dit quelque chose qui peut te faire croire que je voulais te baiser?
-Non mais...
-Tu voulais peut-être que je te mette en cloque en pensant qu'avoir un enfant avec moi te permettrait d'atteindre le trône?
-Non plus. Je voulais simplement...

Je me lève et la tire hors de ma chambre. Je claque la porte et fulmine en revenant me coucher.
Elle doute de rien celle-là. Père la ferait pendre. Mais je ne veux pas être comme lui. Je refuse!
Je ne dors pas de la nuit. Cela fait bien longtemps que je n'ai plus regardé mon dos. Des images me reviennent en mémoire. Non surtout des sensations. J'ai l'impression qu'il me brûle. Je me cambre dans mes draps et tente d'oublier cette douleur fictive. Je ne dois plus y penser... C'est du passé!

...
Purée j'ai un peu de mal à retranscrire le caractère de Katsuki. Désolé...