PDV Izuku: (NDA: il faut bien changer un peu et savoir ce que pense notre petit Midoriya!)

Je suis des yeux Kacchan jusqu'à ce qu'il ferme la porte violemment. J'ai dit quelque chose de mal?
Seul et attristé, je range les couverts où mon sauveur les a pris.
Alors que je quitte la pièce, je percute Ochako.

-Ah pardon Izuku! Je ne t'avais pas vu.

Je secoue la tête.

-Tu vas bien.
-C'est Kacch... Prince Katsuki.
-Il est encore énervé, c'est ça? Ne fais pas attention à lui.
-C'est autre chose je pense. Je ne sais pas grand chose mais je connais la colère. Là, c'est plus que ça. C'est plus profond.

Elle hausse les épaules.

-Pour moi, c'est juste de l'arrogance.

Elle va chercher deux paniers dans un placard.

-Je vais aller ramasser des pommes. Tu viens m'aider?
-Le Prince veut que tu...
-On s'en fou de lui! N'en parle plus. Les pommes c'est mieux.

Elle m'attrape le bras et me tire jusqu'à un verger près du château avant de me fourrer un de ses paniers dans les bras.

-Au travail!

Elle se met à ramasser les fruits avec entrain en chantonnant. Je vais dans la rangé d'après et attrape les pommes avec un peu moins d'enthousiasme.

-Dis Ochako, le prince...
-Est quelqu'un de très exigeant et s'énerve pour rien, me coupe-t-elle.
-Oui mais...
-Pourquoi tu parles autant de lui? Entre serviteurs, on s'est toujours dits qu'on ne parle jamais de nos maîtres.
-Oui mais c'est moi qui m'occupe personnellement de lui. Et j'étais censé me marier avec lui...
-Ah oui c'est vrai. Mais le mariage gay est interdit.
-Je n'étais pas au courant avant de sortir de ma tour.

Ochako arrête de cueillir les pommes et s'assoit contre le tronc.

-Dis-moi, ça fait quoi de vivre dans une tour?
-C'est long. On est coupés du monde.
-Tu ne voyais personne?
-J'avais un ami, Dabi. Il s'est occupé de moi toutes ces années.
-Pourquoi tu n'en es pas sorti tout seul? Tu aurai pu aller n'importe où, tu aurai bien fini par trouver un endroit où vivre.
-J'en sais rien. J'avais peur peut-être. J'attendais que quelqu'un vienne me tirer de là.

Je m'assois en face d'Ochako.

-Katsuki a toujours été comme ça?

Elle secoue la tête.

-Il avait déjà un mauvais langage mais était toujours de bonne humeur. Il a commencé à changer lorsqu'il a eu 16 ans. Il est devenu différent du jour au lendemain. Je ne sais pas pourquoi. Personne ne le sait.

Je fixe le sol et réfléchis à ce qu'elle vient de me dire.

-Quand je lui ai demandé de parler de l'amour, il a...
-Non, vous avez parlé d'amour tous les deux?!

Elle explose de rire.

-Imaginez le prince parler de ça... Non c'est impensable!

Je triture un brin d'herbes par terre. Après un silence, je lui demande:

-Dis-moi Ochako, c'est comment l'amour?
-C'est quelque chose de vraiment merveilleux, c'est indescriptible! Tu as l'impression d'être sur un petit nuage de bonheur. Tu vois la vie d'une autre couleur. Tout semble plus beau. Tu as tellement envie de faire plaisir à la personne que tu aimes!
-Kacchan ne m'en a pas du tout parlé de la même manière.
-Kacchan?

Je m'empourpre. C'est sorti tout seul...

-Prince Katsuki. Pardon.
-Tu lui as donné un surnom? Il ne t'a rien dit?
-Je sais plus.

J'arrache maintenant les touffes d'herbes par poignée.

-Je me demande ce qui lui est arrivé...
-Tu veux que je te donne un conseil Izuku? Ne t'attache pas à lui. Déjà parce que c'est interdit. Mais aussi parce qu'il est instable.

Je fixe les morceaux de ciel découpés entre les feuilles des arbres.

-Tu as déjà été amoureuse Ochako?
-Je suis même mariée!

Je lui lance un regard surpris.

-Je ne le savais pas!

Elle me met sa main sous le nez. Une belle bague dorée brille.

-C'est un aristocrate. On se voyait en cachette au début parce que je n'avais pas une très bonne condition. Mais je voulais vivre notre amour au grand jour. Alors on a pris notre courage à deux mains et voilà le travail!
-Il est où en ce moment?
-En voyage. Il va revenir bientôt. En attendant, je sers la famille royale pour ne pas rester sans rien faire.

Elle se relève.

-Bon, on s'y remet?
-D'accord.

Je repars sous mon pommier et continue de ramasser les fruits tout en pensant à cette nouvelle vision de l'amour.

...
J'ai eu du mal à l'écrire...
En plus avec les cours qui ont repris...

Votre rentrée s'est bien passée?
Je suis en train de mourir d'atrophie cérébrale perso. Les nombres complexes, c'est vraiment trop compliqué...