Ce matin, je me rappelle, après manger, avoir si bien mangé ( ce qui est rare ) que j'en avais mal au ventre. Pour ne pas avoir plus mal, comme toute personne normale je pense le ferait, je marchais lentement et tranquillement. C'est alors qu'en descendant les marches, que vis-je ? Une fille, que l'on va appeler Lora. C'était une amie d'une de mes amies, mais je ne m'entends pas particulièrement bien avec celle-ci, je n'ai jamais su pourquoi, d'ailleurs. 
       Je fixais le sol pour l'ignorer, espérant qu'elle ne me parle pas. C'est alors qu'à ma surprise elle lança : 

 «  Hé salut la cassos ! » 

      Alors déjà, je ne lui avais jamais fait de mal, alors de quel droit elle me parlait comme ça ? Y'a t-il vraiment des personnes connes à ce point là ? 

 «  Pourquoi tu me parles comme ça ? demandai-je avec calme. 
   — Parce que tu marches comme une cassos. 
   — Tu me parles pas comme ça, c'est parce que j'ai mal au ventre ! 
   — Et alors, c'est pas une raison ! 
   — Si c'en est une ! » m'énervai-je en me dirigeant vers la porte du bâtiment A. 

    Lora me barra la route. Elle allait encore m'énerver longtemps ?! 

 «  T'es vraiment une cassos. » 

     Je crois que c'était la phrase de trop, j'ai un niveau de calme très limite. Alors je l'ignorai et bouscula une personne, entra dans le bâtiment et m'installa par terre. 

 «  Pourquoi t'a poussé ma soeur ? » me demandai Lora avec une de ces voix détestables. 

    Je ne répondis pas. 

 «  Réponds ! 
   — Tais toi, dégage. » 

    Je voulais simplement qu'elle s'en aille. Elle soupira et s'en alla, enfin. Elle m'a cherché, elle m'a trouvé. Donc franchement, c'est pas moi qu'il faut engueuler après. Il est difficile pour moi de garder mon calme, et je ne pouvais pas me laisser traiter de cassos comme ça, surtout par elle. 
    J'en ai parlé à ma mère, elle m'a assuré que je n'étais pas une cassos et qu'il ne fallait pas l'écouter. Elle a totalement raison. 

    Ma mère est vraiment la meilleure.