Chapitre 9
Quelque part, à quelques kilomètres de la ville, le grand père de Vanessa avait un plan en tête, pour mettre le chao sur la planète Terre.
Sur le sol de sa clairière, il versa une poudre de couleur noire en formant un cercle avec à l'intérieur, une étoile à six branches. Et d'une voix forte, il lit cette formule "Quo veniat ad Deum Abaddon, græce autem Deus exitium. Deus meus, mihi placet, postulatio mea. Quaeso, tua cernere mente. Deus meus, in me auxilium oro te perdere universum populum meum qui est in via, quae sit tua.". A la fin de sa diction, le symbole se mit à briller et la poudre s'évapora dans les airs et sortit de la clairière. D'un sourire machiavélique, le vieil homme s'assit dans son fauteuil et but sa tasse de thé en compagnie de sa très chère complice.
Le nuage de poussière survolait la ville et disparut à l'intérieur d'une personne. Une personne autrefois innocente. Un sourire diabolique apparut sur son visage.
Pendant ce temps, Mr Lubert, le prof de maths, faisait un monologue sur la trigonométrie, tandis qu'une bonne partie des élèves s'endormait à leurs places. Soudain, un énorme bruit ressemblant à une explosion se fit entendre.
Le silence régnait dans la salle jusqu'à ce que l'alarme incendie retentit. Une voix d'homme sortit des hauts parleurs, demandant d'évacuer le bâtiment et que n'était pas un exercice.
Les élèves sortirent de la classe et se dirigèrent vers la cour plutôt content que l'alarme incendie ait arrêté leur cours de maths. Mais ils changèrent vite d'avis ainsi que leur peau qui prit une teinte pâle quand ils virent que la moitié de l'établissement avait été réduite en tas de cendres et de poussières. Une dizaine de pompiers était présent. Plusieurs éteignaient l'incendie que l'explosion avait allumé, d'autres aidaient les victimes qui étaient coincées en dessous des débris du bâtiment. Des policiers sont également là. Trois sont en pleine discussion avec le directeur de l'institution. Cinq autres sont en train d'examiner le décor.
Au bout de vingt minutes d'attente, le directeur décida de prendre la parole :
"Chers collègues, chers élèves. C'est un évènement inattendu qui vient de toucher notre école aujourd'hui. Nous ne connaissons pas encore l'origine de l'explosion, mais elle a détruit une grande partie du collège. Il y a eu malheureusement beaucoup de blessés. Aucune mort n'est encore à pleurer et j'espère que cela restera ainsi. J'ai pris la décision avec le commissaire ici présent, de fermer l'école à partir d'aujourd'hui jusqu'à nouvel ordre. Une enquête a été ouverte et tant qu'elle ne sera pas résolue, l'établissement ne rouvrira pas. Les cours se feront sûrement en visio-conférence mais ceci reste à voir avec l'éducation nationale. Je vais donc demander aux professeurs de chaque classe de ramener les élèves dans leurs salles de classes afin qu'ils puissent récupérer leurs affaires pour rentrer chez eux. Un certain ordre de sortie se fera, en commençant par les 6e, 5e puis par les 4e, 3e. Vos parents seront, bien entendu, prévenus de toutes informations nécessaires. Merci à tous."
Les professeurs firent ce qu'on leur avait demandé. Les classes de 6e et 5e montèrent, les 4e et 3e attendirent quelques instants, avant d'en faire de même. Tous les élèves partirent. Les professeurs restèrent un moment avec le directeur avant de rentrer chez eux aussi.
La police inspecta la scène. A part des débris de vers et de briques, ils ne virent rien d'anormal. Les policiers prirent quelques morceaux afin de les envoyer au laboratoire pour les analyser. Ils partirent vers 18h. Vers 20h, le groupe arriva sur les lieux. Il faisait nuit noire, c'est pourquoi tout le monde avait apporté une lampe torche. Des duos se formèrent. Charline et Maxime se dirigèrent vers le gymnase, Lylian et Claire partirent du côté de la cantine, Diane et Vanessa vers le grand couloir et Valentin et Quentin restèrent dans la cour.
Pdv Charline
Le gymnase ne ressemblait plus du tout à un gymnase. Nous nous mîmes à chercher avec Maxime. Mais c'était comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Tout ce que l'on est pu trouver, ce sont des bouts de filets éparpillés un peu partout. Maxime m'interpella. Je le rejoignis près de l'endroit où se trouvait auparavant les vestiaires. Il me montra une sorte de boîte avec deux boutons rouges et peut être une dizaine de fils multicolores. Je sortis mon téléphone et prit une téléphone, au cas où ce serait une piste.
Pdv Claire
Avec Lylian, on commença à inspecter l'endroit où se trouvait la cantine. Je ne trouvais rien d'anormal. En même temps, qu'est-ce qu'on peut bien à part des briques et de la poussière ?
-Tu as quelque chose de ton côté ? Demandai-je à Lylian.
-Non rien de particulier, et toi ?
-Rien.
Nous continuâmes à chercher quelconque indice. Soudain, près du four, je remarquais quelque chose.
-Lylian, viens voir ! M'exclamai-je.
Lylian courut me rejoindre.
-Regarde ce boitier.
-Oui, eh bah, qu'est-ce qu'il y a ?
-T'en as déjà vu comme ça dans les autres écoles ?
Je sortis mon téléphone et pris une photo. Nous cherchâmes encore un moment avant de revenir dans la cour.
Pdv Vanessa
Diane et moi inspections le grand couloir. Il a pris cher durant l'explosion. Les fenêtres de la salle des professeurs ne sont plus que des morceaux de verres éparpillés sur le sol. Les murs ne sont plus que des tas de briques. Les escaliers ne sont plus des escaliers, mais plutôt leur état avant leurs constructions. Néanmoins, je suis étonnée que l'étage ne se soit pas effondré sous l'explosion.
Après trois quarts d'heure de recherches, Diane trouva un boitier qu'elle n'avait jamais vu auparavant dans le couloir. Il était noir avec des boutons rouges et des files de toutes les couleurs. Elle prit une photo pour le montrer aux autres.
Pdv Quentin
Avec Val', on regarde s'il n'y aurait pas des indices dans la cour. A part des cailloux et des morceaux de verre, rien de particulier. La pluie vint se joindre à la fête. Sur le côté, près d'un buisson, je vis quelque chose de fluo. Je m'approchai et vis que ça ressemblait à une manette de jeu. Qu'est-ce qu'une manette pouvait bien faire là ? Je la pris en photo et rejoins Valentin, qui s'était abrité.
Les autres finirent par nous rejoindre vingt minutes plus tard. Nous nous montrâmes ce que nous avions trouvé. Trois boitiers et une manette. On se mit à réfléchir mais, il était tard et nous étions tous fatigués. On attendit que la pluie se calme un peu avant de rentrer chez nous afin de réfléchir à nos découvertes cette nuit.
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