Chapitre 8
Pdv omniscient
C'était un beau jour pour la Saint Valentin. Le collège avait décidé aux élèves de s'habiller comme ils le souhaitaient pour cette fête. Tout le collège féminin avait passé des heures dans les magasins des centres commerciaux. En groupe ou toute seule, elles avaient trouvé la tenue parfaite pour plaire à leur copain ou aux garçons célibataires. Contrairement à ces filles, Diane, Charline, Claire et Vanessa ont regardé dans leur garde-robe et ont choisi des tenues en rapport aux goûts vestimentaires de leur compagnon.
Tenue de Claire :
Tenue de Diane :
Tenue de Charline :
Tenue de Vanessa :
Marie, au contraire, s'était habillée comme tous les jours.
Tenue de Marie :
Le groupe rejoignit vers les gars qui étaient dans leur salle de cours habituel pour le cours d'Anglais. Ils les complimentèrent sur leur tenue tandis que Marie révisait son cours ayant peur d'avoir une interrogation surprise. La sonnerie retentit quelques minutes après. Les élèves se mirent à leur place selon le plan de classe.
La matinée se passa normalement. Il était 11h 40 et la dernière heure de cours avait commencé. Une légère brume passa dans la salle pendant quelques secondes et s'évapora. Le cours continua comme si rien n'avait changé.
La fin du cours arriva vite et les élèves sortirent rapidement de la classe pour être les premiers dans la file d'attente.
Le groupe d'amis sortit mais bizarrement, personne n'était avec celle avec qui il devrait être. Claire se tenait aux côtés de Lylian, Charline était avec Maxime. Marie regardait ce tableau assez étrange. Mais ils n'y avaient pas qu'eux qui étaient bizarres. Tous les couples du collège y comprit les profs étaient avec une autre personne. Les seuls épargnés sont les célibataires qui ne comprenaient pas pourquoi leurs amis bécotaient une personne qui ne devait avoir croiser une ou deux fois dans le couloir.
-Euh les gars...si vous essayez de me faire une blague, elle est vraiment pas drôle et totalement nulle. Tenta Marie.
-Mais enfin Marie, on ne te fait pas du tout une blague, on es juste assis dans l'herbe et de parler. Fit Claire pendant que Lylian l'embrassait dans le cou.
-Ah donc en plus d'une blague vous vous foutez de moi. Super.
-Bah non. Tu vois bien. Peut être que c'est parce que tu es célibataire et que tu as besoin d'être avec quelqu'un, dit Diane, je suis sûre que le gars avec qui tu es venue à l'anniversaire de Vanessa, il t'aime.
-Quoi ? Mais pas du tout ! C'est juste un patient de ma mère. Et pour l'instant je veux sortir avec personne. Les études avant tout !
-Calme Marie. C'est même pas des vrais études qu'on fait. On est juste au collège donc déstresse. On a encore tout notre temps pour s'amuser. Déclara Quentin.
-Pas moi. Je veux avoir 17 de moyenne, les éloges et être la première de la classe.
-Mais tu es déjà la première de la classe !
-Oui mais ça ne me suffit pas.
-En tout cas, on va pas te lâcher avec...Comment il s'appelle d'ailleurs ?
-Augustin.
-On va pas te lâcher avec Augustin.
-Bref, Claire tu vas retourner avec ton cher Quentin, Charline revient avec ton Valentin parce que là ça va pas du tout.
-Parce que en plus d'être devenus pénibles vous êtes aussi devenus cons !
-Pénible toi-même ! Et moi je suis très bien à côté de Diane donc je bouge pas !
-Mais Lylian t'es à côté de Claire !
-Tu dis n'importe quoi !
-Bon je m'en vais. Vous ne voulez rien entendre.
-Marie attends ! S'exclama Charline.
-Non laissez-moi tranquille !
Marie partit en direction du CDI. Si elle ne faisait rien autant lire un livre. En plus, la dernière fois qu'elle y était allée, elle avait remarqué qui avait l'air plutôt intéressant. Elle le prit, s'assit à une table libre et commença à le lire. Il parlait des sortilèges et potions que confectionnaient auparavant les gens pratiquant la sorcellerie. Une page attira son attention plus que les autres. Elle parlait d'un sortilège qu'une jeune femme avait lancé au roi pour qu'en la voyant, il pensait voir son épouse, la reine. La vraie reine quant à elle devint servante à la place de la femme. La vérité fut révélée lorsque le sortilège disparut des années plus tard. Malheureusement, la vraie reine était morte d'une maladie deux années avant. La jeune femme fut brûlée vive laissant le roi dans une peine éternelle. La page suivante parlait des symptômes de la personne victime de cet enchantement. La personne pense voir la personne qu'elle aime alors que les personnes non-victimes voient une autre personne.
Marie n'en crut pas ses yeux. C'était exactement ce qu'il se passait avec ses amis.
-Alors, ils étaient pas aussi cons que ça. Enfin, pas volontairement.
Elle chercha l'antidote du sortilège et le trouva des pages plus loin.
-Ce sortilège est très puissant. Le roi put se délivrer de ce dernier en se baignant dans de l'eau bénite, lut Marie. Hein ? Pardon ? C'est de l'eau bénite qui va ramener tout le monde à la raison ?!
Mais voyant la situation, Marie prit un gobelet et le remplit d'eau des toilettes. Elle vit deux personnes, qui est sensées se détester, se bécoter dans un coin du CDI. Marie leur balança de l'eau dans la figure. Le couple se sépara rapidement. Quelques secondes plus tard, les deux amoureux se disputaient et étaient redevenus ennemis. Et après on dit que Dieu existe ?
Choquée que cela marche, Marie prit un verre rempli d'eau et alla dans la cour. La première personne qu'elle trouva fut Charline.
-T'es là je te cherchais ! S'exclama cette dernière.
-Désolé de ce que je vais faire, j'aimais beaucoup ta tenue.
Charline n'eut pas le temps de répondre qu'elle se prit de l'eau dans le visage. Elle reprit la raison un instant après.
-Qu'est-ce qui s'est passé ?
-J'ai pas le temps de t'expliquer. Envoie de l'eau au visage de toutes les personnes étant en couple.
-Euh...ok.
Marie partit en direction des toilettes. Mais Charline a une autre idée en tête. Elle se mit au milieu de la cour, forma une grosse bulle d'eau à l'aide de ses mains. Elle la lança dans l'air et l'éclata laissant tomber les gouttes formant ainsi de la pluie. Tout devint à la normal. Elle s'occupa ensuite des personnes à la cantine et dans l'établissement, qu'elle aspergea d'eau. Tout était redevenu comme avant en moins de dix minutes. Marie la rejoignit l'air interrogateur.
-Comme t'as fait pour asperger tout le monde d'eau en si peu de temps ? Moi en dix minutes, j'avais fait que trois personnes.
-Euh...eh bien je suis adroite avec l'eau.
Marie ne la crut pas mais se dirigea vers les membres du groupe qui ne comprenaient rien à ce qui venait de se produire.
-Bon, et si tu nous expliquais pourquoi est-ce que de la pluie est venu soudainement et que je me suis retrouvée dans les bras de Quentin ? Demanda Claire.
Marie leur expliqua ce qu'elle avait découvert. Les membres furent étonnés mais la remercièrent de les avoir aidé.
-Moi ce qui me démange c'est Charline, comment tu as pu faire apparaître de la pluie et asperger d'eau tout le monde d'eau en si peu de temps ? Demanda Marie.
-Eh bien, il y a dut y avoir une averse.
-Oui, peut être c'est possible ! Fit Diane.
-Non arrêtez. Je sais qu'il se passe quelque chose et que vous êtes tous impliqués. Alors vous allez me le dire maintenant.
Tout le monde se regardait. Fallait-il vraiment lui avouer ?
-Bon ok. Commença Charline.
-Quoi ? T'es sérieuse ? S'exclama Lylian.
-Mais tu crois qu'on a le choix ? On va lui cacher ça pour toujours !
Charline se retourna vers Marie.
-J'ai des pouvoirs. Je peux contrôler l'eau et j'ai la super vitesse. J'ai une amie qui habite sur une autre planète appelée Athéa. Son père est un prisonnier qui s'est échappé de la prison il y a des années et il veut la retrouver pour lui faire on ne sait pas quoi. Elle m'a donc donné une partie de ses pouvoirs. Depuis, elle est partie je ne sais où. Je ne pouvais pas cacher mon secret aux autres alors je leur ai tout révélé. Voilà tu sais tout.
-Wahou. Je-je ne sais pas quoi dire.
-Je veux juste savoir si tu peux garder ce que je viens de te dire.
-Euh...oui bien sûr. Ton secret est bien gardé avec moi.
-Merci. C'est gentil.
-Bon, on doit monter.
Marie partit la première. Pendant la montée des escaliers, tout le monde remercia Charline de ne pas avoir révélé la véritable vérité. La journée se finit sans problèmes.
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