Chapitre 7 - Première Mission

Je suis Chris jusqu'au parking de l'hôtel où, à ma surprise, je le vois ouvrir l'une des voitures.

— C'est ta voiture ? je demande, perplexe.

Chris hausse les épaules et s'installe derrière le volant. J'ai comme un mauvais pressentiment. Comment peut-il avoir une voiture alors qu'il est censé être mort, comme moi ? Voyant que je ne me décide pas à rentrer dans le véhicule, il baisse la fenêtre côté passager.

— Bon, tu montes dans la voiture ? Il faut absolument qu'on arrive à notre destination avant midi !

Il a les sourcils froncés et semble encore sur les nerfs. À croire, que son côté attentionné d'hier, n'était que passager. Je soupire et prends place à côté de lui. Sans attendre, il démarre le moteur et quitte le parking.

— Je ne comprends pas...

Chris me jette un regard les sourcils levés alors qu'il me voit parler à moi-même.

— Tu ne comprends pas quoi ?

— D'où sort cette voiture ? Tu es censé être mort, explique moi comment tu peux acheter ou louer un véhicule.

Chris se racle la gorge sans répondre et reste concentré sur la route. Soudain, je comprends :

— Non !! C'est une voiture volée ? Mais qu'est-ce qu'il t'a pris ?

— Je n'aime pas plus que toi l'idée de voler une voiture à une personne innocente, mais on a besoin d'un moyen de transport rapide. Ne t'inquiète pas, on s'en débarrassera avant la fin de la journée.

Je me tourne vers Chris pour l'observer. Je peux sentir son inconfort. Ses mains sont crispées sur le volant, ses lèvres pincées, et il s'efforce de se focaliser sur sa conduite bien que je devine que son esprit est ailleurs. Pour la première fois en 24h, je ressens de la compassion pour lui. Cela doit faire un moment qu'il vit comme cela, à essayer de se cacher d'Hygeia tout en trouvant un moyen de les empêcher de perpétrer leurs atrocités. Son arrogance et son inquiétude constante viennent-elles de là ? De plus, je ne connais rien de son passé, ce qu'il a perdu et ce qu'il a pu subir quand il était enfermé dans le laboratoire.

— Je suis si fascinant que ça ?

Chris interrompt mes pensées un sourire moqueur aux lèvres. Mince ! Je n'avais pas fait attention, mais cela doit faire plusieurs minutes que je le fixe. Je détourne les yeux en rougissant et en marmonnant des excuses incompréhensibles. Chris reprend son ton sérieux.

— Il nous reste moins d'une heure de route, je vais t'expliquer le plan pendant ce temps, il prend une grande inspiration.

— Pour commencer, il faut trouver un déguisement pour toi. Hygeia est activement à ta recherche et il est possible que notre cible d'aujourd'hui ait déjà vu passer ta photo. On va s'arrêter dans une boutique pour trouver de quoi changer quelque peu ton apparence.
Pour en revenir à notre cible, le Docteur Laurence - c'est son nom - déjeunera au Bistro du Centre. C'est là que nous allons pour l'intercepter, il n'est pas assez important pour déjeuner avec les cadres qui participent à la conférence de cet après-midi, donc il devrait être seul. Pendant que tu feras le guet, je volerai les documents.

Je prends le temps de réfléchir à ce que Chris vient de me dire avant de répondre.

— Comment comptes-tu t'y prendre pour voler les dossiers ? J'imagine que le Docteur Laurence les aura près de lui, il te faudrait une diversion pour pouvoir lui subtiliser sans qu'il ne s'en rende compte.

— Seul, cela risque d'être compliqué.

— Seul ? Je te rappelle que je suis là !

— Il est hors de question que tu t'approches de lui ! Je viens de te le dire, tu es recherchée. En plus de ça, tu n'as aucune expérience dans ce domaine ! Si jamais il te reconnaît, c'est foutu ! Si jamais tu fais un faux pas, c'est foutu ! Il y a beaucoup trop d'enjeux pour t'impliquer plus que nécessaire dans cette mission ! Chris s'emporte.

Je bous intérieurement. Comment ose-t-il ?! J'inspire pour essayer de garder mon calme et lui réponds d'un ton froid.

— Premièrement : il est hors de question que je reste les bras croisés. Je suis pleine de ressources, tu serais étonné ! Deuxièmement : je pense qu'il est absolument nécessaire que je m'implique dans cette mission. Ton plan est foireux ! Même si tu es doué dans l'art du cambriolage, c'est impossible que tu puisses lui voler les documents sans te faire repérer. Il te faudra du temps pour tout préparer et d'après ce que j'ai pu comprendre, du temps, tu n'en as pas. C'est une mission de dernière minute sur laquelle ta petite copine t'a envoyé. Tu ne voulais même pas la faire !

— Ella n'est pas ma petite copine... marmonne-t-il

— Troisièmement : arrête de jouer au caïd et laisse les gens t'aider quand ils peuvent. Travailler en équipe est toujours bénéfique.

Chris me jette un coup d'œil interloqué. Je suis moi-même étonnée de ma détermination et de mon audace. Je n'ai pas l'habitude d'agir comme ça, c'est plutôt le tempérament de Claire.

— Et quel est ton plan ? demande-t-il

— Hum. D'après les recherches internet que j'ai pu faire et les dossiers que tu m'as donnés hier, il semblerait qu'Hygeia embauche des infirmières pour le suivi médical de leurs patients - ceux qui sont suivis pour leurs tests réalisés en toute légalité comme les nouveaux traitements contre le cancer par exemple.
Étant donné que je suis moi-même une infirmière, je pourrais me faire passer pour je ne sais pas... Une étudiante en recherche de stage ? Et pendant que je détourne son attention, tu lui voles les documents.

Chris reste pensif pendant quelques instants.

— C'est trop risqué. Il sera encore plus simple pour lui de faire le rapprochement avec toi si tu te fais passer pour une infirmière.

— Il y a plein d'infirmières dans le monde ! Il suffit de bien me déguiser.

Il sert les dents et s'apprête à rétorquer, mais je suis plus rapide.

— Est-ce que tu as une meilleure idée ?

Il reste silencieux, et je lui fais un grand sourire, ce qui semble l'énerver, car ses beaux yeux gris me lancent des éclairs.

— C'est décidé alors ! On part sur ce plan !

— Ton plan a plutôt intérêt à réussir ! S'il y a le moindre problème, si jamais il te reconnaît, je te promets que je te laisse aux mains d' Hygeia et tu n'auras qu'à t'en prendre à toi-même !

— Je suis sûre que tu ne penses pas un mot de ce que tu viens de dire. Tu as un trop grand cœur pour abandonner un innocent entre leurs mains. Je le taquine.

— Une personne innocente peut-être. Mais toi...

Je décide de ne pas rentrer dans son jeu et me contente de lui donner un coup de coude tandis qu'il se concentre à nouveau sur la route.

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Comme me l'avait précisé Chris, nous arrivons aux abords de la ville en moins d'une heure. Chris ralentit et gare la voiture devant un magasin de vêtements et accessoires.

— On s'arrête ici pour trouver de quoi pouvoir modifier un peu ton apparence.

— Parfait, je vais aussi pouvoir m'acheter des vêtements, je n'ai pas eu le temps de prendre du change quand on est parti de chez moi.

— Non, ne prends que le strict nécessaire pour aujourd'hui. On te donnera des vêtements de rechange une fois à la base. Il nous reste une grosse demi-heure avant midi, il faut faire vite.

Arrivée dans le magasin, je me dirige directement vers le rayon accessoire. Je décide de prendre un peu de maquillage, des lunettes et aussi une grosse écharpe qui devrait me permettre de couvrir le bas de mon visage sans pour autant paraître suspect étant donné la météo pluvieuse du jour.

Satisfaite de mes trouvailles, je me retourne et tombe sur Chris, une longue perruque rousse et bouclée à la main. Sans un mot, il me la pose sur la tête et me jauge du regard.

— Hmm, ça pourrait faire l'affaire.

Il pointe du doigt le miroir à côté de moi pour que je puisse m'observer. J'enroule l'écharpe autour de mon cou et mets les lunettes sur mon nez. En effet, ainsi déguisée, il est plus compliqué de me reconnaître. Il manque une petite touche de maquillage et ce sera parfait pour la mission de ce midi.

Je regagne la voiture pendant que Chris paye nos achats. Je m'applique à me maquiller le temps du trajet vers le centre-ville. Je peux voir du coin de mon œil que Chris me jette des regards inquiets. Je l'entends marmonner des mots incompréhensibles.

— Qu'est-ce qu'il t'arrive ?

— Rien ! Il essaye d'adopter un ton nonchalant, mais son expression ne me trompe pas.

— Arrête, je vois bien que quelque chose te tracasse.

Il soupire.

— Je ne sais pas ce que vaut ton plan, il me paraît très risqué. Est-ce que tu es sûre de vouloir faire ça ? Si tu n'es pas à l'aise, c'est le moment de le dire et on peut revenir au plan initial ou tu te contentes de faire le guet.

— Non, je suis sûre ! Je peux y arriver, je ne sais pas lequel de nous deux j'essaye de convaincre en disant cela, et honnêtement, ton plan ne vaut pas mieux que le mien.

— Je suis d'accord... Mais ça fait un moment que j'espionne Hygeia, je sais comment réagir en cas d'imprévu... Alors que toi tu ne...

— Stop ! Arrête avec ça ! Je suis une grande fille, je sais me débrouiller, fais moi un peu confiance.

— Tu te rends compte des risques ? S'il te reconnaît, tu seras encore plus en danger... Et je ne pourrai rien y faire.

— C'est ça qui t'inquiète ? Que je sois en danger ?

Chris ne répond pas et se contente d'émettre un grognement d'insatisfaction. Je pose la main sur son bras pour tenter de le rassurer.

— Tu as raison... Je n'ai jamais été confrontée à ce genre de situation. Mais crois moi, j'ai déjà dû faire face à des épreuves difficiles à gérer et j'ai malgré tout réussi à m'adapter et à m'en sortir.

— Je n'en doute pas... De toute façon, il est trop tard pour changer d'avis. On vient d'arriver. Prête ?

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J'entre dans le restaurant l'air confiant et me dirige vers le Docteur Laurence. Il est assis à une petite table près du comptoir et est déjà en train de manger son dessert. Le temps presse ! Avant de rentrer Chris m'a indiqué que notre cible serait facilement reconnaissable grâce à son badge où l'on devine le logo d'Hygeia : la fameuse coupe Hygie surplombée d'un grand "H".

J'aperçois Chris qui boit un café à trois tables de là. Il fait semblant de consulter son téléphone, mais ses yeux restent fixes, signe qu'il est concentré et attend le bon moment pour intervenir. En attendant, c'est sur moi que repose la première partie du plan.

Je fais mine de passer devant le Docteur et me retourne brusquement vers lui avec un air surpris, feignant d'avoir seulement remarqué le logo de l'entreprise sur sa poitrine.

— Excusez-moi... Vous travaillez pour Hygeia ?

— Hmm. Oui pourquoi ? Son ton hautain le fait bien comprendre que je le dérange.

— Je suis à la recherche d'un stage pour mes études d'infirmière... Pour le mois de mars. J'ai beaucoup entendu parler de votre société ! Vous êtes à la pointe de la recherche pharmaceutique, c'est impressionnant ! Ce doit être enrichissant de travailler...

On ne prend pas de stagiaire. Nous recherchons du personnel expérimenté, me coupe-t-il.

Je grimace. Ça va être plus compliqué que je ne le pensais, mais je ne vais pas baisser les bras pour si peu.

— Vraiment ? Et comment faire pour postuler ? Je pourrais toujours tenter ma chance une fois mes études terminées.

— Non, je ne pense pas. Ce n'est pas comme cela que ça fonctionne. Il ne prend même pas le temps de me regarder.

Très bien. Alors vous pourriez m'en dire plus.

Il lève les yeux vers moi et me fusille du regard.

— J'ai beaucoup de travail qui m'attend et j'aimerais finir de déjeuner dans le calme. Je vous remercie de bien vouloir me laisser tranquille !

Tandis qu'il parle, je vois un serveur s'approcher de la table avec plusieurs boissons posées sur un plateau. Je n'hésite pas et en faisant mine de m'éloigner, je bouscule malencontreusement le serveur, qui renverse une bouteille d'eau sur le Dr Laurence. Celui-ci pousse un cri de colère.

Pardon Monsieur, veuillez excuser ma maladresse, je vais tout de suite chercher de quoi vous sécher. Le serveur s'excuse d'un air désespéré.

J'en profite pour prendre le Docteur par le bras et l'emmener au niveau du comptoir ou le serveur réapparaît avec une serviette à la main.

— OH désolée, je vais vous aider, venez !

Du coin de l'œil, je vois Chris se faufiler discrètement vers la table et sortir du restaurant avec l'attaché-case contenant les documents sous le bras. Sa rapidité m'impressionne. On dirait qu'il a fait ça toute sa vie.

Le Docteur Laurence s'éloigne rapidement et regagne sa table en regardant autour de lui, inquiet.

— Ma mallette ! Où est-elle ?

Il se retourne vers moi le visage rouge. Je peux même apercevoir une veine qui palpite sur sa tempe.

C'est vous ! C'est vous qui avez pris ma mallette !!

Il se dirige vers moi l'air menaçant.

— Je... Non ! Je n'ai vu aucune mallette.

J'essaye de feindre l'ignorance, mais je sais que je ne le trompe pas. Heureusement pour moi, le serveur intervient.

— Voyons Monsieur, calmez vous. Vous avez bien remarqué que cette jeune femme est restée près de nous, elle n'aurait pas pu prendre votre mallette.

— Ce restaurant est une honte ! Comment se fait-il que vos clients puissent se faire voler si rapidement !? Je veux voir votre manager maintenant !!

Je profite que l'agent d'Hygeia ne porte plus son attention sur moi pour tenter de m'éclipser du restaurant. À peine ai-je fait quelques pas en arrière que celui-ci m'arrête :

— Où pensez-vous aller comme ça ? Je n'en ai pas fini avec vous !

Je me fige sur place, honteuse. Je peux sentir les regards des autres clients posés sur moi. Mon comportement doit être plus que suspect. Le manager apparaît derrière le comptoir.

— Que se passe-t-il ?

Le serveur explique la situation et essaye à mon soulagement de m'innocenter. Cependant, le Docteur Laurence fulmine toujours, il ne lâchera pas le morceau si facilement.

— Non, je suis sûre que cette jeune femme y est pour quelque chose ! Son comportement n'est pas net, elle devait avoir un complice avec elle qui m'a volé ma mallette.

Je suis tellement estomaquée qu'il ait deviné si rapidement notre plan que je ne sais pas quoi répondre.

— Nous allons essayer de démêler cela. Cependant, avez-vous des preuves pour justifier votre accusation ? Le manager essaye de tempérer un peu les choses.

— C'en est trop, j'appelle la police ! Le Dr Laurence sort son smartphone de sa poche.

— Ne vous embêtez pas Monsieur, nous allons nous en occuper. Veuillez me suivre, nous allons attendre dans mon bureau. Le manager se tourne vers moi. Vous aussi Mademoiselle, vous devez venir avec nous.

Je les suis à contrecœur. Chris avait raison, ou avais-je la tête ? C'était bien trop risqué, je vais vite me faire démasquer. Ma seule consolation est de penser qu'au moins, Chris a pu récupérer les documents. Documents pour lesquels je me suis mise en danger alors que je ne sais même pas ce qu'ils peuvent contenir !

Nous traversons les cuisines et arrivons dans un couloir. Au bout, j'aperçois un serveur rentrer dans le bâtiment via l'issue de secours. C'est mon unique chance de fuir ! Je me mets à courir vers la porte en bousculant sur mon passage le Manager. Sans attendre, j'attrape la poignée de la porte qui ne s'est pas encore refermée et me précipite à l'extérieur. Arrivée dehors, je ne ralentis pas et essaye de retrouver le chemin à la voiture le plus vite possible. J'entends derrière moi le manager et le Docteur qui me cours après en criant.

— Je vous avais bien dit qu'elle était suspecte !

Je ne me retourne pas et tente d'accélérer. Soudain, j'entends un crissement de pneus à ma droite. Je me retourne et vois qu'il s'agit de Chris. La porte passager est ouverte.

— Lola, vite ! Grimpe dans la voiture, il faut y aller !

Sans attendre, je saute à l'intérieur du véhicule. Chris n'attend même pas que j'ai fermé la porte et part en trombe.

— Il faut que l'on sorte de la ville rapidement. Ils ont dû relever la plaque d'immatriculation et Hygeia doit être à notre poursuite. Nous allons abandonner la voiture dans la prochaine ville et continuer par le train.

Nous restons silencieux le temps que Chris nous sorte de la ville. Malgré la réussite de la mission, il semble toujours aussi stressé. Il n'arrête pas de jeter des regards dans le rétroviseur afin de vérifier qu'aucun véhicule suspect ne nous suit. Ce n'est qu'au bout d'une demi-heure qu'il commence à se détendre.

— Chris... Je suis désolée, tu avais raison, j'ai failli nous faire prendre, c'était beaucoup trop risqué.

— Ne t'inquiète pas pour ça, il y a toujours des imprévus dans les missions de dernières minutes. Le principal, c'est que nous ayons atteint notre objectif et qu'aucun de nous n'ait été blessé, me rassure-t-il.

J'acquiesce sans lui répondre. Il se retourne vers moi avec un léger sourire.

— Je dois admettre que tu n'avais pas tort... Tu es pleine de ressources ! C'était du bon boulot, bien joué !

Je rougis et lui retourne son sourire.

— Merci. Je te l'avais bien dit. On est plus fort quand on travaille en équipe.

— J'avoue que pendant un moment, j'ai cru que c'était foutu ! Il n'était vraiment pas commode... Mais tu as bien réagi. Le coup du plateau renversé... C'était plutôt bien pensé !

— C'est un classique de la diversion pourtant ! Je rigole. J'ai surtout eu beaucoup de chance.

Peut-être, mais tout le monde n'aurait pas pu improviser aussi rapidement !

En disant ça, Chris pose sa main sur la mienne ce qui me fait sursauter. Il me lâche la main aussi vite qu'il me l'a prise comme s'il regrettait son geste et détourne les yeux, gêné.

Nous passons le reste du voyage en silence uniquement à écouter les musiques qui passent à la radio. Et je me repasse la matinée en boucle dans ma tête. Moi aussi, je suis surprise de ma réactivité tout à l'heure au restaurant. Mais surtout, j'essaye de décrypter le comportement de Chris. Décidément, je n'arrive pas à le cerner !

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Salut ! J'ai mis un peu de temps à publier ce chapitre. Il devait sortir plus tôt, mais j'ai pas mal de choses en ce moment dans ma vie perso, donc j'ai un peu moins de temps pour écrire.

À la base, il devait même être plus long, au final, j'ai décidé de couper le chapitre en 2. Le prochain sera un peu plus court, mais la bonne nouvelle c'est que ça veut dire qu'il devrait sortir plus rapidement 😉

J'espère que cette partie vous aura plu. À votre avis, que contiennent les documents dans la mallette du docteur ?

À bientôt ! Et encore merci de lire mon histoire.

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