Chapitre 15 - Jeux D'espions

Cette histoire est un thriller classé "contenu mature" les sujets sensibles abordés seront indiqués en début de chapitre par des "!"
Libre à vous de continuer ou non la lecture de cette histoire.

!!! Agression, sang, allusion a la mort, mort

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Nous arrivons à l'hôtel en fin de matinée. Le bâtiment se trouve à l'angle d'une rue. C'est un immeuble de 12 étages, aux murs blancs ternis par la pollution. Les locaux d'Hygeia se trouvent en face, séparés de notre refuge provisoire par l'Avenue de la République obstruée par la circulation constante des voitures et des piétons.

Chris me tient la porte pour me laisser entrer dans le hall de l'hôtel. Je me dirige d'un pas assuré vers le comptoir derrière lequel se tient la réceptionniste. Une jeune femme aux cheveux châtains coiffée en un haut chignon avec quelques mèches rebelles qui lui tombent sur le front. En nous voyant arriver elle nous sourit pour nous souhaiter la bienvenue.

— Bonjour, que puis-je faire pour vous ?

Le badge accroché à sa veste nous indique qu'elle se prénomme Alice. Je lui souris en retour.

— Bonjour, nous sommes Monsieur et Madame Mills, nous avons réservé une chambre twin pour deux nuits.

— Hmm... Laissez-moi vérifier. Ses yeux parcourent son écran d'ordinateur. Oui, tout à fait ! Vous avez la Chambre 402, côté rue, au 4ème étage.

Elle se retourne pour aller chercher les clés de la chambre et nous les rapporte quelques secondes plus tard.

— Voici deux jeux de clés. Vous pouvez prendre l'ascenseur derrière vous jusqu'au 4eme étage. Puis-je vous demander le motif de votre visite ? Pour mes statistiques ?

— Nous sommes là pour le travail. Nous faisons une étude de marché pour déterminer s'il serait judicieux d'ouvrir notre entreprise dans le quartier. Lui répond Chris.

Je le vois faire un clin d'œil à Alice, qui rougit légèrement un léger sourire aux lèvres. Je lève les yeux au ciel, ce n'est décidément pas le bon moment pour flirter. Je le tire doucement par le bras pour lui signifier d'aller vers notre chambre, tout en remerciant la réceptionniste.

Une demi-heure plus tard, nous sommes installés dans notre appartement. La pièce de vie est plutôt grande avec une cuisine fonctionnelle ouverte sur le salon. La chambre est standard et dispose d'une salle d'eau attenante. À ma surprise, il y a même un petit balcon qui donne pile en face du siège d'Hygeia.

Pendant que Chris termine d'installer les équipements fournis par Lucas, je vais prendre l'air et scrute le bâtiment face à moi, pensive. Les vitres sont malheureusement teintées, difficile de croire qu'il se passe tant d'horreur si près de nous.

Chris me rejoint sur le balcon en s'étirant et en baillant.

— Ça y est j'ai fini de mettre en place les équipements, nous pourrons tester cet après-midi leur fonctionnement... Ça va ? Tu as l'air contrarié.

— Oui, ne t'inquiète pas. J'ai juste du mal à me dire que des personnes sont en train de se faire torturer à quelques mètres de nous... Comment personne n'a pu remarquer cela ?

— Les labos sont en sous-sol... Vraiment profondément sous terre. Ils n'apparaissent bien sûr sur aucun plan. Et il y a un tunnel qui mène à quelques centaines de mètres d'ici. C'est la planque idéale... Personne ne se doute de rien.

Je frissonne, tout cela me met tellement mal à l'aise. Pourtant, je reste déterminée à agir.

Je me retourne vers Chris et me force à sourire :

— Bon, et si nous allions tester les équipements que tu as installés ?

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L'après-midi est passé à toute vitesse. Cela nous a pris plusieurs heures avant de réussir à nous connecter aux micros. C'est seulement vers 17h00 quand l'équipe de ménage est venue nettoyer la salle de réunion d'Hygeia que les premières conversations se firent entendre. Rien de bien palpitant, mais au moins, nous étions enfin rassurés quant à la faisabilité de la mission.

Après un dîner dans le calme, je décide de regarder un film à la télévision pour tenter de me détendre. Chris s'assoit dans le canapé à côté de moi. Nous nous chamaillons un peu sur le choix du film et au final, c'est Chris qui a gain de cause. Nous regarderons un film d'action, parce que, je cite : "cela nous mettra dans l'ambiance pour demain".
Au vu du nombre de fusillades et d'explosions auquel doit faire face le héros du film, je prie intérieurement pour que ce ne soit pas "l'ambiance" de demain.

Chris est très concentré sur le film et ses yeux ne quittent pas l'écran de télévision. Ça me fait rire de voir ses expressions changer à chaque nouvelle scène. On dirait un enfant, je le trouve craquant quand il laisse tomber un peu son armure. Mon attention est d'ailleurs plus portée sur Chris que sur le film. Je trouve le scénario vraiment trop cliché.

Au bout de près de deux heures et d'une énième scène d'action pleine de feu et de sang, je sens l'ennui me gagner. Mes paupières ont du mal à rester ouvertes. Je m'installe plus confortablement sur le canapé et tente tant bien que mal de ne pas m'endormir.

Je me sens bien, détendue, comme si j'étais dans un cocon. Ça faisait longtemps que je n'avais pas aussi bien dormi. Tout à coup, je sens quelque chose qui me touche l'épaule avec insistance. Non, non... Encore cinq minutes, je n'ai pas envie de me réveiller maintenant. La sensation sur mon épaule s'accentue et je finis par ouvrir les yeux.

Je me redresse en sursaut ! Je suis toujours sur le canapé de la chambre d'hôtel, et Chris me regarde amusé.
Oh, merde ! Je crois que je me suis carrément endormie sur lui ! Je sens le rose me monter aux joues.

— Alors, comme ça, mon film ne t'a pas plus ? C'est dommage, tu t'es endormi au meilleur moment !

— Qu-quoi ? Attends.... Mais pourquoi tu ne m'as pas réveillé ?!

Je me sens terriblement gênée. Chris éclate de rire ce qui n'arrange rien.

— Tu es fatiguée, et tu avais l'air si paisible, je n'ai pas osé te réveiller. Mais il est tard et tu dormiras mieux dans un lit. Prends la chambre, je dormirai sur le canapé.

— Oh ! D'accord... Comme tu veux... Bonne nuit alors.

Je vais me brosser les dents et mets mon pyjama. Je me sens déçue... Je ne sais pas trop pourquoi. En fait si, je sais pourquoi. Je crois que Chris commence à me plaire et ça me met mal à l'aise. J'ai beaucoup d'autres choses en tête bien plus importante qu'une simple amourette. Il y a Hygeia et la mission de demain, et je m'inquiète beaucoup pour Claire. Ce n'est pas normal de n'avoir aucune nouvelle. Puis il y a Ella... Elle fait tout pour me mener la vie dure, j'ai comme l'impression qu'il y a quelque chose d'autre la-dessous. Une chose est sûre, je n'ai pas envie de l'énerver encore plus. J'essaye de me sortir toutes ces pensées de la tête. Il faut absolument que je me repose avant demain. J'éteins la lumière, me retourne dans le lit et ferme les yeux pour m'endormir.

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Nous avons passé la matinée à nous préparer. Nous avons dû trouver une place discrète avec la voiture, ni trop près ni trop loin du siège d'Hygeia. Nous avons à nouveau testé les micros et ceux-ci ont l'air de fonctionner. Nous allons pouvoir tout enregistrer sur l'ordinateur.

Il est midi, et je reviens en courant vers la voiture sous une pluie battante. Je suis allée chercher à manger au fast-food du coin de la rue. Par chance, la voiture que Lucas nous a trouvée est assez grande pour que nous soyons installés confortablement. La réunion ne commence que dans deux heures, mais nous préférons être prêts en avance. D'où nous sommes, nous pouvons apercevoir l'entrée du bâtiment et les allées et venues des employés.

Tout semble normal, une entreprise normale avec une activité normale. Il nous reste encore un peu de temps avant le début des hostilités, nous en profitons pour nous détendre en parlant de tout et de rien. Très vite, nous remarquons des femmes et hommes en costumes entrer dans le building face à nous. Aucun doute, les membres de la direction d'Hygeia commencent à arriver. Nous branchons tout le matériel et commençons à écouter ce qu'il se passe dans la salle de réunion. Au début, rien de bien passionnant, les assistants ont l'air de préparer le café, le branchement du rétroprojecteur, les choses habituelles avant démarrer une réunion.

14h00 -  ça y est, les choses commencent à être intéressantes. Tout le monde à l'air d'être présent et la réunion commence enfin. Une voix se fait entendre par-dessus le brouhaha ambiant.

— S'il vous plaît ? Je vous demande votre attention... Bien... Merci ! Bonjour à toutes et à tous ! Pour ceux qui ne me connaissent pas encore, bien que cela me semble peu probable, je suis M. Dumont, Directeur adjoint de l'entreprise. Notre PDG ne pouvant être parmi nous aujourd'hui, c'est moi qui animerai cette réunion. Si nous sommes tous réunis ici, c'est pour parler du... léger problème lié au "patient clé". Le docteur Laurence aurait dû nous en dire plus sur la situation il y a quelques semaines, mais comme vous le savez, celui-ci a failli à ses obligations. 

Une voix de femme s'élève :

— Monsieur Dumont, qu'en est-il du Docteur Laurence ? Nous n'avons pas été informés sur d'éventuelles sanctions à son encontre ?

— Madame Legendre, je peux vous assurer que le Docteur Laurence a été sanctionné à hauteur de ses erreurs. S'agissant d'une faute lourde, celui-ci a été démis immédiatement de ses fonctions et placé au pallier moins 5.... 

— Le pallier moins 5 ? Je chuchote discrètement à l'oreille de Chris.

— Le pire endroit du labo... C'est là qu'ils font les tests les plus difficiles, rares sont ceux qui y survivent...

— C'est horrible ! Ils sont même prêts à faire subir ces horreurs à leurs propres employés !

— Bien sûr ! Une fois que tu rentres chez Hygeia, tu n'en ressors pas. Imagine qu'un ancien employé en colère fasse un scandale dans la presse ? C'est leur manière de les empêcher de nuire à l'entreprise. 

Je m'apprête à rétorquer quand Chris me fait signe de me taire.

— Shhh... Écoute ça ! Ça devient intéressant !

M. Dumont reprend :

— ... parler maintenant du problème majeur que nous rencontrons actuellement. Après la mise en œuvre du stade 4, notre contrôle sur le "patient clé" a échoué. Nous sommes toujours en recherche d'une solution pour reprendre en main la situation. Cependant, en attendant un retour à la normale, nous avons trouvé un plan B. La version "Bêta" de l'expérience n'est certes pas aussi concluante que ce que nous souhaitions, mais des améliorations sont notables. C'est pourquoi, notre PDG a ordonné la mise en place du processus de récupération dans les prochains jours.

Cette fois-ci, c'est un homme qui interrompt M. Dumont :

— Le processus de récupération ? Cela semble risqué, surtout après ce qu'il s'est passé avec le "patient clé".

— Ne vous inquiétez pas, nous avons mis notre meilleure équipe sur le coup ! Toutes les modalités du processus vous sont expliquées dans les fichiers qui vous ont été transmis par mail hier soir. 

— Merde ! Chris s'exclame. Ils ont été malins sur le coup ! Nous ne pourrons pas récupérer ces fichiers sans nous introduire directement dans leurs locaux ! Et pour le moment, c'est bien trop risqué ! 

Nous entendons Mme Legendre reprendre la parole :

— En tant que directrice financière, je me dois de vous interpeller sur les coûts de cette opération. Mettre en œuvre les mêmes dispositifs pour le projet "Bêta" que ce qui a été appliqué avec le "patient clé" risque de nous coûter une fortune.

Vous avez raison Mme Legendre, lui répond M. Dumont. C'est pourquoi nous vous avons convié aujourd'hui. Vous verrez sur le diaporama affiché à l'écran les différentes propositions budgétaires....

Le reste de la réunion est sans intérêt pour nous. Ils parlent de chiffres, d'investissements, de bénéfices... Cela pendant encore au moins une heure avant que M. Dumont ne clôture la réunion.

— Merci à tous de votre attention. Un mail vous sera envoyé très prochainement pour vous tenir au courant de l'avancée du projet. Bien entendu, nous ne laissons pas de côté l'option de reprendre le contrôle sur le "patient clé". Nous reprogrammerons une nouvelle réunion dans un mois pour faire à nouveau le point sur la situation. Je vous souhaite à toutes et à tous, une excellente soirée ! 

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Une demi-heure plus tard, nous sommes de retour dans notre chambre d'hôtel. Je me repasse l'enregistrement pour essayer de comprendre ce qu'il se passe.

— Chris, on est d'accord que les documents du professeur Laurence contiennent toutes les informations sur ce fameux "patient clé" ? Je le vois hocher la tête. Tu ne penses pas qu'il est temps que je les lise ?

— En fait si... Cela fait un moment que j'y pense. Mais cela va être vraiment difficile. Je préfère que nous parlions de tout ça au calme, quand nous serons rentrés.

— D'accord. J'attendrai jusque-là. Mais je ne te laisserai pas de répit jusqu'à ce que tu m'aies montré ces dossiers !

Je n'en doute pas une seule seconde ! Bon, je te laisse, je vais prendre une douche.

Je continue de me repasser l'enregistrement pendant que Chris est sous la douche. Mon attention est vite interrompue par mon portable qui se met à vibrer. C'est Claire qui m'appelle ! Je m'empresse de lui répondre ravie d'avoir enfin de ses nouvelles !

Claire ! Comment vas tu ? Je commençais vraiment à m'inquiéter !

Bonjour Laura. Oui, désolée... C'était très compliqué ces derniers jours. Je n'ai pas pu te contacter avant. Est-ce que tu as un peu de temps là ?

— Oui, bien sûr. Attends deux minutes, je vais me mettre dans un endroit tranquille.

Depuis la salle de bain, j'entends que la douche s'arrête. Je décide donc d'aller faire un tour dans la rue pour pouvoir parler tranquillement à Claire. D'autant plus que Chris n'est pas au courant que je n'ai pas coupé les ponts avec elle, et je n'ai vraiment pas envie de me prendre la tête à ce sujet ce soir. Une fois dans la rue, nous reprenons notre conversation.

— Alors, dis-moi tout. Que c'est il passé ? Tu devais passer des examens à l'hôpital la dernière fois qu'on s'est parlé.

— Oui, je sors tout juste de l'hôpital d'ailleurs. Cela ne s'est pas de tout passé comme prévu. La bonne nouvelle, c'est que je n'ai pas de maladie neurologique. La mauvaise... c'est que je deviens folle.

Folle ? Comment ça ?

J'ai été admise dans l'hôpital ou ma sœur travaillait. Dans le hall, il y avait toujours sa photo d'exposée en sa mémoire. Sauf que... Je ne la reconnaissais pas. La fille sur cette photo... J'étais sûre que ce n'était pas Lola ! Tu te rends compte !? Je ne reconnais plus ma sœur, et je ne me rappelle même plus à quoi elle ressemble. Les médecins m'ont dit que c'était probablement du surmenage et un choc post-traumatique. Je viens de passer plusieurs jours en unité psychiatrique et maintenant, je dois prendre un lourd traitement d'antidépresseurs.

Je suis sous le choc ! Comment puis-je lui expliquer que c'est elle qui a raison et que la femme sur la photo n'est effectivement pas sa sœur ? Comment se fait-il qu'elle s'en rende compte ? Est-ce de ma faute ? Est-ce parce que je n'ai pas voulu couper les ponts ? Je lui réponds hébétée :

— Je... je suis tellement désolée Claire... Je ne sais pas quoi te dire... Est-ce que les médicaments t'aident ?

— Non pas du tout ! À part me shooter, ils ne font rien du tout ! Je suis toujours au même stade et en prime, je vais louper mon premier semestre de droit !

— Il faut absolument que tu te concentres sur ta santé en ce moment Claire ! Si tu dois refaire ta première année, ce n'est pas grave. Tu as tout le temps devant toi, mais il faut d'abord que tu penses à ton bien-être.

— C'est ce que tout le monde me dit ! Mais comment les autres peuvent-ils savoir mieux que moi ce qui est bon pour moi !? De quel droit m'imposez-vous ce que vous voulez ?! 

Claire explose en sanglots. Je ne l'ai jamais vu autant en détresse. C'est vrai, qu'après la mort de notre père elle s'était plongée dans ces cours pour noyer son chagrin. C'est comme cela qu'elle fonctionne. Alors j'imagine que louper sa première année doit lui paraître comme une perte totale de contrôle sur sa vie.

— Je suis désolée Claire.. Tu as raison, personne ne peut savoir ce qui est bon pour toi à part toi-même. Si reprendre tes études peut te faire du bien et te fixer des objectifs... Fais-le ! Mais s'il te plaît, ne mets pas la barre trop haute. Laisse-toi le temps de guérir aussi. Et si cette année, tu ne valides pas tous tes examens, ce n'est pas grave. L'année prochaine, tu y arriveras.

— Merci Laura, d'accepter ce que je veux faire. 

Nous échangeons encore quelques banalités avant de raccrocher. Je décide de continuer de me promener un peu avant de retourner à l'hôtel. Je n'ai pas les idées claires et j'ai la gorge serrée après ce que je viens d'apprendre. Je n'arrive pas à m'empêcher de me sentir coupable. 

Sur le chemin du retour, je croise deux personne portant des vestes avec le logo d'Hygeia. En passant devant eux, je peux entendre des bribes de leur conversation : ils parlent du "patient clé". Je les suis discrètement pour essayer d'en savoir plus. 

Arrivée dans une ruelle sombre, je ne vois plus personne. Je m'apprête à faire demi tout quand je sens quelqu'un me saisir par la gorge. Sans réfléchir, j'essaye d'appliquer ce que j'ai appris dans les cours de self défense que Max m'a donné. Je lance un gros coup de pied derrière moi en essayant d'atteindre les tibias de mon agresseur. Malheureusement, je le rate de peu. 

Sans que je n'aie le temps de m'en rendre compte, celui-ci me plaque contre le mur et serre ma gorge de plus en plus fort. Je n'arrive plus à respirer et commence à paniquer. Mes mains s'agrippent à son visage le griffant le plus fort possible. On dirait pourtant que cela ne lui fait rien.

Ma vision se trouble tandis que des larmes brûlantes me montent aux yeux. Je sens mes forces me quitter doucement. Dans un dernier effort, je donne un coup de pied à l'aveuglette. Un cri de douleur se fait entendre et mon assaillant lâche sa prise. Je tombe par terre en toussant et tente de reprendre ma respiration tant bien que mal. Je me relève doucement quand je remarque une ombre au bout de la ruelle.

Soudain, j'entends une forte détonation et sens des gouttes m'éclabousser le visage. Quelqu'un tombe à côté de moi face contre terre. Je porte mes mains à mes joues et quand je les regarde à nouveau, je les vois pleines de sang. Mes pieds aussi trempent dans le liquide rouge. Je pousse un cri, et tombe contre le mur derrière moi.

Je me mets à trembler comme une feuille, ma respiration est irrégulière autant dû à la douleur toujours persistante dans ma gorge qu'à la panique. Je ne vois plus rien, je n'entends plus rien. Je ne peux que sentir de bras qui me soulèvent du sol avant de perdre connaissance.

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Voilà, j'espère que vous aurez aimé ce chapitre et ces premières révélations. À votre avis, Lola est sauvée par Chris ou kidnappée par Hygeia ? 

Je m'excuse à nouveau pour le délai de publication. Je vais les réduire à une fois par semaine. Je publierai un nouveau chapitre chaque week-end (le samedi soir ou le dimanche sans doute). 

À la semaine prochaine ! 

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