.2. Un jour
Un sourire étira ses lèvres et illumina son visage. Sur son écran de téléphone défilait les messages de félicitation, et rien sur terre ne pouvait lui faire plus plaisir que ça. Des gens sur terre pensaient sincèrement que sa musique et lui en tant qu'artiste en valait la peine et c'était la chose la plus magique qu'il était possible de vivre. L'idée que quelqu'un, en ce moment même soit en train d'écouter son single lui faisait atrocement plaisir.
Better On My Own était dans les bacs depuis deux jours peut-être et il avait volé si haut d'un coup dans les chartes il ne pouvait même pas en revenir lui même. Il était officiellement sous un label et il comptait très bien travailler sur d'autre chanson pour sortir un album dans l'année qui venait. C'était agréable d'écrire et de savoir que ce qu'il y avait sur ses morceaux de papier et dans sa tête finirai par devenir une chanson que ses fans aimerait découvrir. Il ne s'était jamais senti aussi soutenu de sa vie, et il ne savait même pas à dire vrai si il méritait autant. Il n'était que lui, n'est ce pas ? Il n'était qu'un ado de dix-neuf qui.. chantait, et les gens aimaient ça. C'était un miracle.
À dire vrai, l'idée qu'on écoute ses covers avait été déjà quelque chose de palpitant pour lui, mais maintenant il s'agissait d'une chanson à lui, qu'il avait écrite, dans laquelle il avait mit son âme entière, et d'autre aller arriver, et voir qu'il était entièrement poussé dans cette direction, soutenu par ses fans, c'était la meilleur chose qu'il pouvait espérer vivre au quotidien. Il était aussi heureux de savoir que ses Amis avaient ardemment pris sa défense face à la vague de haine qui s'était abattue sur lui suite à sa disparition à la cérémonie des TCA. La plupart avaient ramené sur le tapis le fait que personne ne savait vraiment ce qui s'était passé, ce qui était arrivé, Louis avait été heureux de découvrir que les gens semblaient vouloir le protéger, et il était content d'être une personne honnête parce qu'il n'avait pas à culpabiliser en voyant ses fans dire que quelque chose avait pu arriver et que c'était pour ça qu'il était partie, parce que oui, quelque chose était arrivé. Et il était heureux que ses fans soit conscient qu'il puisse arriver n'importe quoi, et qu'il n'était pas qu'un petit péteux qui voulait se la jouer diva. Les autres pouvaient raconter ce qu'ils voulaient tant que les bonnes personnes comprenaient.
Cependant, sous les explications de Ange, il avait compris qu'il faudrait que ça n'arrive pas à nouveaux, eux connaissait la vérité, les fans non et c'était presque un miracle qu'ils ne fussent pas vexés, mais les autres, les médias, c'était eux qui allait véhiculer son image, et si il donnait l'air d'être une diva ce n'était pas bon. Ce fut à cet instant qu'il comprit. Tout était juste une question d'image, de paraître. Et c'était vrai, il fallait l'admettre, que disparaître de la sorte à un événement important comme celui-ci, c'était mauvais pour la publicité.
Mais il venait d'arriver, il n'était pas habitué et en plus il était seul et n'avait personne pour lui donner des ordres, il faisait des erreurs, et ses fans étaient clairvoyants, il pouvait se permettre un écart de route, surtout si c'était pour si bien se faire accueillir ensuite à la sortie de son single.
Il allait vraiment quelque part maintenant, et ça aussi ça lui faisait plaisir, un plaisir immense, il sentait que tout ça l'emmènerait encore plus loin, ce n'était que le début, il n'était même pas encore à la moitié de la tournée et il avait encore énormément de choses à faire, ce n'était que le début, que le commencement, il sentait enfin qu'il vivait pleinement.
Il se leva de la chaise sur laquelle il était assis depuis trop longtemps maintenant et se guida dans les couloirs pour rejoindre la loge de Harry plus loin, sourire aux lèvres. Il ne s'était pas vraiment vu depuis trois jours, il s'était croisé par ci par là, mais ne s'était pas vu, en privé, ensemble, tous les deux, pour de vrai. Harry avait publiquement dit qu'il était très heureux que Louis ai gagné les deux prix pour lesquels il avait été nominé, mais pas plus, ils avaient un peu était occupé chacun de leur côté, Louis avec son propre emploie du temps et le fait que sa boîte mail débordait de demande d'interview, juste des petites, qui seraient dans des journaux people, ou des toutes petites interventions ça et là dans des show radios. Il était tout seul et commençait enfin à comprendre pourquoi ce serait bien d'engager un manager un jour. Le label ne faisait pas tout tout seul, et il avait assez à faire pour ne pas en plus devoir s'occuper de sa propre organisation promotionnel. De toute façon, pour le moment, il été en tournée, et c'était déjà assez de publicité. Harry Styles était le tremplin qu'il lui fallait.
Et en parlant de Harry.
Il poussa lentement la porte de la loge du plus vieux qui était assis devant le miroir en plein exercice vocal, tout seul. Ça lui faisait drôlement plaisir que Hellène ne passe plus autant de temps avec Harry dans sa loge, elle avait dû finir par baisser les bras et ça voulait dire que Harry était vraiment rien que pour lui. Un nouveau sourire tordit ses lèvres, un sourire en coin, un sourire sournois, un sourire qui exprimait tout ce que la pensé de lui et Harry tous seuls signifiait. Il entra dans la loge en silence et le regard de Harry s'accrocha à sa silhouette dans le miroir alors qu'il fermait la porte sans même se tourner, poussant la porte des mains dans son dos. Harry sourit en coin et émit un rire en secoua sa tête et baissant ses yeux vers les feuilles devant lui.
Il s'approcha lentement de lui dans la pièce, entourant le cou du plus vieux en calant son menton sur le haut de son crâne pour observer les feuilles. ''C'est une nouvelle chanson ?'' Il voulu lire mais ne capta que le titre, à moitié, Lust &-, parce que Harry plia les feuille soudain et qu'il ne pu pas voir le reste. L'homme déposa les papiers avec un soupir et une grimace contrite, comme si quelque chose l'agaçait. Louis haussa un sourcil en posant ses mains à plat sur sa poitrine, caressant doucement pour essayer de le détendre, parce qu'il avait l'air tendu, en pleine rage interne, quelque chose l'énervait, il pouvait le sentir sous ses paumes, ses os vibraient, sa chair était brûlante, mais pas la même brûlure que celle qu'il dégageait quand ils étaient seuls pour des fins autres que platoniquement agréable. C'était une brûlure désagréable et gênante. ''Quelque chose ne va pas ?'' Harry poussa un soupir lasse et leva ses yeux dans le miroir pour le regarder, et il secoua sa tête de façon minime, juste pour ne pas le déranger alors qu'il s'appuyait sur lui.
''Non, c'est rien.'' Il haussa une épaule et attrapa les mains de Louis pour les dégager de sa poitrine, et il se redressa pour le laisser user de sa chaise tournante pour se retrouver face à lui. Il claqua ses cuisses et Louis rit en saisissant la demande, il ne se fit même pas prier pour s'installer à califourchon sur ses cuisses, enroulant ses bras autour de sa nuque. ''Je veux pas vendre la mèche, mais la compagnie de management pour laquelle bosse ma mère va peut-être te proposer un contrat.'' Il ouvrit des grands yeux de surprise et sourit joyeusement en le regardant. Juste quand il y pensait Harry lui faisait part de ça, comme ça, juste quand il en avait besoin. Harry lui avait offert, sur un plateau d'argent, un label, et un management. Il ne le méritait pas. Certes il aurait vraiment dû remercier Niall, parce que sans lui il ne serait même pas là, mais Harry avait offert beaucoup aussi, et il avait de la chance d'être si bien entouré.
Il mordilla sa lèvre et coinça sa main le long de la mâchoire du plus vieux, observant ses yeux vert qui le détaillaient avec cette étincelle de joie au fond. Qu'avait-il fait pour qu'on le regarde comme ça. ''Merci.'' Chuchota-t-il en s'approchant, scellant ses lèvres aux siennes doucement, laissant sa bouche se serrer sur la sienne et leur souffle s'égarer l'un dans l'autre. Il prenait tous les jours toutes cette assurance dans les bras de Harry, il se sentait tellement bien, comme si Harry insufflait de la force en lui chaque fois que sa bouche s'ouvrait sous la sienne pour mieux saisir ses lèvres. Il avait attendu tellement longtemps pour trouver cette équilibre, il se sentait vivant contre lui, avec ses bras autour de lui comme ça, il se sentait exister, et tout ce qu'on lui disait ou essayer de lui dire n'était que foutaise et mensonge, Harry ne lui voudrait jamais aucun mal, il le sentait dans chacun de ses baisers. Ou alors il était complètement con.
Ce fut à ce moment que la question lui revint, alors que Harry bouffait sa bouche avec une tendre férocité, que ses mains s'agrippaient à son corps, alors qu'ils s'embrassaient juste parce qu'ils en avaient envie, que leurs corps se manquaient. Était-il amoureux ?
Il sentit les baisers glisser sur ses lèvres pour atterrir sur sa joue, sur le long de sa mâchoire, pour aller s'écraser dans son cou, le long de la jugulaire. Il soupira et attrapa sa lèvre basse entre ses dents en s'enfonçant plus contre Harry, enfonçant ses mains dans ses cheveux en y trouvant une prise sympathique.
Était-il possible pour un être humain d'avoir autant envie de dire trois mots ? Tellement envie qu'il vous en brûlaient les lèvres, qu'ils vous en faisaient mal à la gorge ? Il voulait les dire, les chuchoter, les répéter, pourquoi ça appuyait si fort sur ses côtes sur son corps. Il avait tant envie de les dires que sa voix voulu le faire toute seule, comme si ça n'avait été qu'un souffle fugace, mais il se retint juste à temps, serrant fort ses lèvres, ne laissant qu'un son proche d'un gémissement lui échapper, faisant résonner sa gorge avec un tremblement.
Putain, était-il tombé amoureux de Harry ?
''Attends.'' Il recula soudain pour le voir, se laissant un peu mieux s'asseoir sur les cuisses du garçon. Harry le laissa faire, souriant doucement et faisant courir son regard brillant sur son visage. Une des mains sur ses cuisses la lâcha pour aller amoureusement tirer sa frange en arrière. Il sourit en le fixant, se perdant dans sa contemplation. Un rire nerveux secoua ses épaules et il se laissa tomber contre lui, juste pour qu'il le tienne dans ses bras, qu'il le serre contre lui, comme quand il venait juste de coucher ensemble, que Harry le tenait proche de lui, caressait doucement son corps, ses doigts trouvant des endroits sur lui qui le faisait frémir et frissonner.
Les bras s'enroulèrent à ses épaules, tendrement, lentement, l'enfermant dans ce cocon de bien être, de douceur. Il sourit en fermant ses yeux, s'enfonçant dans le cou du garçon en espérant y disparaître. Était-il possible de se sentir tant à l'aise sur les genoux d'une personne, lover contre lui de la sorte. Est-ce-qu'on pouvait se sentir si bien juste grâce à une personne ? Pouvait on se sentir à sa place à un endroit si peu commun ? Pouvait-on avoir le sentiment d'être à la maison alors que ce n'était pas une pièce, pas un toit, pas un endroit, mais un cœur qui battait contre le sien, une respiration calme et apaisé, une chaleur confortable, et deux bras qui le tenait comme si il allait se briser, comme si Harry ne voulait pas que ce quelque chose au fond de lui les sépare ?
Un jour..
Un jour il dirait à Harry qu'il était tombé amoureux de lui.
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