Chapitre 3
2 ans plus tard~
Alors, depuis qu'on a déménagé, maman et papa sont plutôt content alors moi aussi, je suis contente! A l'école, j'ai plein plein de bonnes notes et mes parents sont très fiers de moi.
La douce voix de ma mère qui me réveillait, me tira de mes pensées post-sommeille et je m'étirai comme un chat bien dans son corps. Je me levai une fois que j'eus embrassée ma mère, j'allai m'habiller puis je me dirigeai vers le salon où tout le petit-déjeuné était prêt et où papa et maman m'attendaient pour commencer. Lorsque les embrassades avec mon père furent finit, je me servis un grand bol de chocolat chaud, trois grandes tartines de beurre et confiture de fraise ainsi qu'un verre de jus. Après, ce fut papa qui m'emmena à l'école. Dans la cour de récréation, je cherchais mes amies de vue quand j'entendis des rires derrière moi. C'était Amélie et compagnie qui devait surement regarder quelque chose de drôle puisqu'ils riaient tous de bon cœur. Je ne m'attardai pas là dessus, et reprit mes recherches. Je les trouvai, finalement, derrière l'un des rares arbres présent, à discuter de leur week-end. Je les saluai et rentrai dans la discussion. La sonnerie retentit et on se dirigea vers nos classes respectives, rapidement de peur d'arriver en retard.
La journée se passa tranquillement seulement, pour une raison que je ne comprenais pas, la fin de ce dernier cours, se déroula bizarrement:
Alors que tout le monde était sortis de classe, il ne restait que moi et Magdalena, une de mes amie proche, seulement, il restait également Amélie et Victoria, son acolyte, chose inhabituelle, car d'habitude, c'était les première sortie. Je m'attardai pas dessus, tout comme Magda' et nous sortîmes de la classe. Mais, au moment où nous passâmes devant notre professeur, j'entendis Amélie dire "bouffe-tout" suivi du rire de crécerelle de Victoria. Je tournai ma tête vers elles, et je vis qu'elles me regardaient, moi, et non pas quelqu'un d'autre ou leur téléphone. Cela me blessa mais je sortis de la classe, suivie de mon amie. Une fois dehors, elle me demanda si je savais que ce qu'elle avait dit était faux et qu'elle était tout simplement jalouse. J'acquiesçai en hochant doucement la tête. Seulement, je savais que ces deux mots m'avaient touchés plus que ce que je disais. J'eus, soudain, un mauvais pressentiment.
En sortant de l'établissement, je retrouvais le reste de notre groupe; Matthieu, Arthur, Maëlys, Yannick et Marc. En arrivant, Magdalena ne pu s'empêcher de demander à la Maëlys comment elle faisait pour rester avec les garçons en étant la seule fille, en nous attendant. Celle-ci lui répondit qu'elle survivait et les chamailleries reprenaient leur cours seulement, pour une fois, je ne me prêtais pas au jeu, trop absorbée par..., non, pas par un garçon, malheureusement, mais par ce qui avait été dit en fin de cours. En remarquant mon manque d'enthousiasme, Magdalena revint vers moi, et les autres le remarquant aussi, commencèrent à me poser une avalanche de question. Mon amie leurs expliqua le "délicat" petit mot que m'avait balancée les deux autres filles et des cris indignés commencèrent à se faire entendre. Maëlys, Matthieu et Arthur, voulant déjà aller se battre avec elle et Marc et Magdalena commençant à prévoir leur mort. Ce fut Yannick qui vint vers moi pour me dire qu'il ne fallait pas les écouter car elles n'étaient que des gamines.
Si j'avais su...
La fin de l'année de CM2 se passa à la fois rapidement et lentement. Pour cause, malgré le fait que mes amis étaient tous là pour moi, Amélie et sa clique continuèrent à m'appeler "bouffe-tout", "la baleine" ou bien encore "la grosse grasse". Ce qui était dur d'ignorer mais mes amis me soutenaient. Ce qui, malheureusement n'allait pas durer. En effet, l'année prochaine, nous rentrons en 6ème mais nous seront tous séparés. Matthieu, Arthur et Magdalena allaient dans un collège privé, Marc déménageait pare que ses parents divorçaient et Maëlys retournait dans son pays natal, pour cause, ses grands parents commençaient à se faire vieux et voulaient profiter de leurs derniers instants avec leurs familles. Du coup, j'allais me retrouvée seule, au collège publique avec Amélie et compagnie. Mes parents n'avaient pas voulu me mettre dans le privé parce que les prix en ville était bien plus élevés qu'en campagne, ce qui, financièrement, était plus dur pour mes parents. Je n'avais rien dit à mes parents de ce que je vivais à l'école parce que ce n'était pas grave.
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Les paroles correspondantes:
Petite Émilie, à 10 ans, était
Devenue une petite fille comblée.
On peut dire que l'école lui plaisait.
Bonne élève pour maman elle en était une fierté.
Un peu rondelette, de bonnes petites joues,
Elle essuie les critiques de quelques jaloux.
Devant les profs ils l'appelaient "bouffe-tout".
Mais ce ne sont que des enfants après tout ...
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Bonjour, bonsoir!! Comment allez-vous? Petit chapitre de transition entre la vie est belle, tout la bien à l'enfer. Comme vous avez pu le voir, elle ne se rend pas compte de ce qu'il lui arrive. Elle est dans le déni et malheureusement, ce n'est qu'après avoir subit le harcèlement ou tout du moins un petit harcèlement, qu'on peut mettre ce mot sur ce qui nous ait ou ce qui nous arrive. on ne comprend pas immédiatement. D'autant plus lorsque nous sommes dans le déni.
En espérant que le chapitre vous ait plu (et surtout, n'oubliez pas, s'il y a une erreur dites le moi gentiment :) )
Merci d'avoir lu!!
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