Une histoire de voleur
Le repas commença dans un silence de plomb.
Chacun des deux faisait attention à ses gestes. L'ambiance était particulièrement pesante. Mais aucun des deux ne semblait apte à le briser.
Peu après la fin de l'entré, M commença les hostilités.
- Quel âge avait-vous ?
L'homme en face d'elle releva les yeux, elle était intimidante cette reine. Bizarrement elle ne portait aucun bijoux, rien qui témoignait de son rang sauf la bague d'usage. Il aurait presque de la peine à lui mentir. Elias chassa vite cette pensée de son esprit, elle méritait d'être volée.
- Je viens d'avoir vingt ans, dit-il seulement.
M le regarda, impassible. Elle avait vu l'ombre d'un doute obscurcir son regard. Il lui mentait, mais sur quoi ? Serait-il capable de lui mentir là-dessus ? Ce serait tellement extrême.
- Pourquoi ne venir que maintenant réclamer votre droit de succession ? Vous êtes plus âgé que moi, le titre vous revient de plein droit.
Elias décida d'être en partie honnête, c'était la première fois qu'il avait du remord à mentir à quelqu'un de riche. La plus riche de toute, se corrigea-t-il.
- Je ne désire pas être roi, je préfère être dans l'ombre.
M le sentit sincère, et elle aimait ça. Bizarrement elle voulait savoir, elle voulait qu'il lui avoue ce qu'il était venu chercher. Elle ne voulait pas le découvrir par l'action de ses conseillers.
- C'est la première ou vous ne me mentez pas lorsque vous me parlez.
Elias la regarda avec surprise, pouvait-elle lire en lui ?
- Je...
Alors qu'il allait lui dire la vérité sous le poids de son regard améthyste, la porte s'ouvrit sur deux femmes et les deux hommes de toute à l'heure.
Malheureusement le temps était écoulé. Il ne pouvait pas lui avouer, il sourit tristement en regardant la reine.
- Eloigne toi de notre reine, lui intima Dorian, la voix froide.
Charles fit son entrée dans la pièce, près à l'arrêter si la reine le décidait. Il se tenait droit et en retrait. M le vit du coin de l'oeil, elle ne lâchait pas Elias du regard.
- La lettre est un faux, un bon faux, mais un faux, annonça Alexis d'une voix dure.
Elias n'avait pas bouger, il écoutait son identité être démontée, la tête baissée. Il sentait le regard de la reine posait sur lui.
- On a fait des recherches on l'a trouvé sur le site de l'association Hope, continua Eden. Il s'appelle en réalité Vivian Démarchant. C'est un voleur d'art.
- Il est appelé Robin Wood, comme le héro du moyen âge, continue Mira. Il vole les riches pour donner aux pauvres.
M était restée calme tout le long du résumé, mais elle était à deux doigts de craquer.
- Ainsi vous vous croyez justicier ?
- En effet Madame, vous êtes la première richesse du monde comprenait alors que je vous prenne pour cible.
Ce ne fut pas le madame qui la fit sortir de ses gonds. Non, mais plutôt le fait qu'il la prenne pour tous les autres riches qu'il avait voler. Elle sentit son regard se peindre de ses émotions.
- Sachez que je fais tout ce qui est possible pour aider les autres, siffla M. Chaque cadeau de mon beau-père et chaque euro qu'il me versait était destiné à mon association, que j'ai crée anonymement. D'après ce qui vient d'être dit vous la connaissez.
M se leva pour faire les cents pas. Hope était sa plus grande réussite depuis toujours, elle aide tous ceux qui en ont besoin dans les limites de l'argent qu'elle possède. Même ce Vivian en avait profiter et il ose cracher sur elle ? Bon c'est peut-être un peu excessif, personne ne sait qui l'a crée, mais delà à la prendre pour tous les autres.
Le jeune homme tombait de haut. Elle est celle qui lui a offert sa chance et lui il a voulu la voler. C'est uniquement grâce à elle si il est toujours en vie.
Vivian est né dans une famille pauvre, il était le plus vieux, alors dès qu'il a pu il a travailler pour prévenir aux besoins de sa famille. Quand il a eu dix ans son père est mort, alors sa mère a demander de l'aider à cette association. Elle avait alors aider sa mère a créer un petit magasin, dont elle est devenue la gérante et propriétaire, en remboursant ce qu'elle pouvait quand elle le voulait. Personne ne savait qui en était les donateurs et qui choisissait les bénéficiaires de cette aide hors norme.
Maintenant quelqu'un savait.
- Je vous l'accorde vous ne pouviez pas savoir, mais quand nous avons parler, vous m'avez pris pour tous ceux que vous aviez déjà voler ?
Vivian resta silencieux, que pouvait-il dire ? C'est vrai il regrettait, mais le mal était fait.
M se tourna vers lui pour la première fois de la discussion.
Dans ses yeux on lisait juste de la déception, Charles commença à avancer, mas la reine l'arrêta.
- Partez d'ici, et ne voler plus jamais, si vous le faites, alors je me ferais un plaisir de vous rattraper et de vous faire croupir en prison.
Son ton était cassant. Vivian savait qu'il avait fait une erreur. Il le regrettait amèrement. Il voulait marquer son passage d'une pierre blanche.
- Je pourrais vous parlez seul à seul ?
D'un geste de la tête les conseillers s'éclipsèrent. Lorsque le dernier ferma la porte, Vivian se lança.
- Je suis vraiment désolé.
M ne lui répondit rien, elle n'avait pas hésiter, malgré le fait qu'il était un voleur elle lui faisait confiance. Elle le voyait s'approcher.
Quand il fut à un mètre d'elle il s'arrêta, il était plus grand qu'elle, si bien qu'elle leva la tête, sans bouger d'un cil.
- Vous deviez dire que c'est une association crée par vous, les nobles se bousculeraient au portillon pour donner en masse, vous pourriez faire plus de choses encore.
Il était sincère, M le voyait.
- D'où vous vient cette soudaine honnêteté ?
Dans ses yeux, elle lut de la malice. Quelques secondes plus tard elle comprit ce que voulait dire cette lueur.
Le jeune homme se pencha et captura ses lèvres fiévreusement.
- De l'envie que j'avais, répondit-il tout bas.
Puis il tourna les talons et s'en alla, M était restée au même endroit troublée et incapable de dire pourquoi elle ne l'avait pas repoussé.
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