Une histoire de blessure

Tout commence un dimanche matin, en plein hiver, une jeune femme tomba de cheval, la douleur était minime, elle remonta. Elle parla avec Jérôme sans galoper à nouveau, ordre de son professeur. Le choc avait été brutal. L'homme avec lequel elle conversait ne galopait pas non plus, son cheval, Emma, ayant eu un problème aux tendons, n'était pas encore complètement rétablie. C'était un petit poney à la robe isabelle, totalement influençable et influencer par les poches pleines de bonbons du moniteur. Un drôle de spectacle quand Emma s'arrête brusquement pour aller sentir les poche du chef, dans l'espoir d'y trouver des bonbons, ce qui est simplement toujours le cas.

Le midi venu quand les muscles de l'adolescente furent complétement froids, elle sentit une douleur à la cheville, c'était très douloureux, mais elle menti à sa mère, ce n'était rien, par rapport à d'autres fois, ce n'était vraiment rien. Elle mis une bande et de l'anti-inflammatoire. Ainsi ça passerait. Ça devait être une entorse, ça ne pouvait être que ça. Elle ne voulait pas aller à l'hôpital encore une fois, elle ne voulait pas compromettre sa famille, aussi détestable soit elle...

Pourtant la blessure ne s'arrangea pas, au contraire, elle s'aggrava. Bientôt la jeune femme ne put plus marcher.

La jeune blessée finit par avouer que sa cheville était bien plus douloureuse qu'elle ne le laissait paraître. Alors, on la fit conduire à l'hôpital, le verdict tomba. Fracture, rien de bien grave, ça allait guérir, ça aurait pu être bien pire si la blessée n'avait rien dit, tout aurait été irréversible.

Elle tomba le 31 décembre, elle avait pris la décision d'arrêter le cheval, c'était le cadeau d'adieux de son cheval adorer, -noter l'ironie- en quelque sorte...

Le 5 janvier, on lui annonçait que cela pouvait s'arranger, elle avait mis près d'une semaine à l'avouer à sa famille. La jeune fille ne dit rien, elle devait arrêter l'équitation, elle se l'était promis, plus qu'une promesse une obligation. Pendant sa dernière année elle n'avait pas été honnête, alors arrêter l'équitation c'était un moyen de se punir, ce que sa mère n'aurait pas fait, trop inattentive, trop occupée ailleurs. Idiot pour le seul a qui elle en avait parler, et la cause de nombre de ses mensonges, son premier amour. Il détestait ce fait et il a raison. Comment apprécier le fait de vouloir faire du bien a quelqu'un qui elle ne pense qu'à se faire du mal ? Voilà ce que pensait le jeune homme concerné, lui est ses tristes yeux bleus. Lui-même savait qu'elle ne reviendrait pas sur sa décision. Ainsi Pierre fut le seul à savoir ses motivations, et fut bientôt rayer de la misérable vie de la jeune femme, elle se fit oublié puis lui envoya un message d'adieux. C'était mieux que de le voir découvrir qui elle est.

Le 8 elle retourna au lycée, comme si de rien n'était. Elle ne dit rien de ce qui lui était arrivé, ni sa blessure, ni sa chute, ni Pierre. Ce n'était rien, ça allait mieux, pourtant autour d'elle on voyait que ça n'allait pas, seulement ceux qui la connaissait. Ils étaient peu nombreux dans ce cas, une petite dizaine voir même moins. Il y avait ses plus proches amis, deux filles et quatre garçons, et deux personnes de sa classe.

Mira, Eden, Alexis, Marcus, Tristan et Roméo étaient ses plus proches amis. Les personnes de sa classe se nomment Victor et Sarah.

Le 7 au soir, elle détruisit quelqu'un, celui pour lequel elle commençait à avoir des sentiments, en fait non, celui pour qui elle a des sentiments. Pour la première fois de sa vie, la jeune femme se sentait coupable à en crever, le détruire c'était se détruire aussi, pourtant elle n'avait pas hésiter à envoyer son message. Elle vomit cette nuit là, dégoûtée de sa propre attitude. Lui pardonnerait-il ? Oui voilà ce qu'elle voulait, qu'il lui pardonne. Elle le ferait, elle retournerai vers lui. Elle se ferait pardonner. Quoi qu'il en coûte.

Elle lui dit ce qu'il devait entendre, ce qu'il devait entendre pour la haïr, Pierre a raison elle est juste idiote. Elle lui dit que c'était à cause d'elle, à cause d'elle que sa meilleure amie, Lilas, l'avait quitté pour un autre, le balai de chiotte ou bien de son prénom Guillaume, à cause d'elle qu'il avait voulu se suicider voilà ce que ça signifier. 

Elle a écrit : "J'ai interprété les sentiments de Guillaume, et quand elle m'a demandé quoi faire je lui ai dit de te quitter, je lui ai dit qu'elle pouvait être à nouveau heureuse, mais sans toi."

Ainsi elle détruisit toute la confiance qu'avait ce garçon en elle. Elle le détruisit lui, Paul. Le seul qui avait traversé chacune de ses défenses, elle a préféré le détruire plutôt que d'attendre de souffrir. Après tout elle souffrirait moins de le faire maintenant. Mentir c'est la seule chose qu'elle sait faire elle ment même sur ces origines, pour ne pas être la chouchoute, pour ne pas avoir de faux amis elle ment.

Elle a toujours eu cette réaction avec quiconque l'approchant. Une seule à résister à cette partie d'elle qu'elle déteste, Lilas. Ce n'était pas pour rien qu'elle était sa meilleure amie. Elle allait lui dire qui elle était mais il y a eu un problème. Quelqu'un d'important, dont deux noms sont connus de tous.

Pourtant découvrir que Lilas n'était qu'une menteuse parmi tant d'autre à ébranler toute sa vie. Pire apprendre qu'elle lui avait menti après tout le monde, être la dernière roue du carrosse encore. Elle revivait ses jeunes années. Elle n'aimait pas sa vie, et ce rappel des mauvais moments était pire que tout, moment toujours d'actualité. Elle est mal dans sa peau et dans sa vie, mais avec Lilas c'était différent.

Elles étaient sorties en ville le premier mercredi de Janvier, alors que la blessure était encore rien. Lilas lui avait parler de son Guillaume, combien elle l'aimait. Combien elle le désirait aussi. Voilà ce que lui raconta Lilas, elle allait bien contrairement à sa meilleure amie, elle s'en voulait tellement, elle voulait faire des choses qu'elle regrettera, détruire Paul et faire partir Pierre... Elle lui dire qu'elle est la fille de son père et de son beau père... Des gens importants du royaume, mais elle n'en fit rien. Lilas s'en moquait il n'y avait que Guillaume dans sa tête, su Amiga avait disparu elle était devenu un monstre d'égoïsme...

Lilas ne se rendit même pas compte de la détresse de son amie. M par contre savait au fond ce que lui réservait Guillaume, pour la première fois de sa vie elle aurait aimé avoir tord. Lui l'avait déjà fait, à seize ans ça a de l'importance, et la jeune femme le savait depuis longtemps, la seule chose qu'il ressens pour Lilas c'est du désir, il la quittera dès qu'elle cédera, plus vite qu'il ne faut pour le dire, le lendemain au plutard.

Ainsi la jeune femme continua d'être avec Lilas, sachant ses mensonges et en souffrant comme jamais, mais elle voulait bien souffrir pour su Amiga. Elle savait qu'elle devait tout lui dire, mais pour elle, pour ne pas briser ses espoirs, elle ne dit rien, se contentant d'être là pour elle, et de se promettre d'être là au moment de sa chute, mais tout changea encore...

C'était la seule à le faire d'ailleurs. Leur groupe oublia la traître très vite, mais, en temps que membre important du groupe, M continua à en faire partie toujours, malgré deux semaines de silence, envers et contre tout elle en ferait partie, c'est grâce à elle et pour elle que tous restaient unis, enfin la plupart du temps. Elle redonne vie à coup de gros dossiers que tous aimeraient oubliés. Ainsi va la vie, ainsi est cette jeune fille, tous l'apprécient pour ça. Elle ne sait même pas comme c'est le cas comme elle est importante.

Elle a toujours tout gâché mais pas avec eux. Sans eux elle n'est rien. Ils sont toute sa vie. Combien de fois sans le savoir ils lui ont évité la mort ? Combien de fois sans le savoir ils l'ont fait rire quand elle voulait simplement pleurer ? Combien de fois même en ayant envie d'être seule elle est restée avec eux ? Combien de fois l'ont ils aidé à rester elle même ?

Voilà ce qu'elle est. Une fille complexe et perturbée dont la seule obsession est d'être heureuse.

Et son histoire est ainsi remplie d'autres histoires la mêlant elle et ses compagnons, pour une fois, quelque minutes, six mois, des années ou plus.

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