Extrait Chapitre 7
NDA : Pour plus d'informations sur le caractère incomplet de ce chapitre, veuillez lire l'introduction du dernier chapitre de mon autre livre June. Merci,
Esquisseduneplume.
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-Phoebe ! Réveille-toi, tu dors depuis trop longtemps...
Je suis tirée de mon sommeil par un Matt à la mine inquiète. Je sens que quelque chose va de travers dans mon organisme, j'ai froid et chaud en même temps et je ne cesse de trembler tout en ressentant le mal dans mon dos puissance dix. J'ouvre avec difficulté les yeux et je peine à voir nettement les contours de son visage alors que la migraine me prend. Comme naturellement, un sourire apparaît sur mes lèvres et j'articule, mi-amusée et mi-désespérée que cela m'arrive :
-Ne me dis pas que c'est ce que je crois...
-Si, affirme-t-il en posant une main sur mon front. Tu as de la fièvre, beaucoup de fièvre et tu dors depuis longtemps.
-Combien de temps ? Je demande.
Il lâche dans un soupir :
-Deux jours.
-Deux jours ?! Je m'exclame tandis que retentissent ces mots dans ma tête, m'infligeant de nouvelles douleurs.
Il prend un linge trempé qu'il m'applique sur le front. D'une main je le repousse et tente de me lever.
-Je vais bien ! Je mens.
-Arrête ! Me dit-il en me faisant allonger quand il voit mon visage se crisper face à la douleur.
Je m'avoue vaincue et me rallonge pour contempler le plafond que je ne distingue même pas distinctement.
-Mmm... Commence-t-il.
-Quoi ?
-Tu parlais pendant ton sommeil. Tu disais le nom d'un garçon... Arthur je crois. Puis Kimmy et Charline sont deux prénoms qui sont apparus mais pas aussi souvent que lui.
Il y a un grand silence avant qu'il me demande enfin :
-Qui est-ce ?
-Je connais pas.
-Tu mens mal, m'accuse-t-il.
-C'est mon frère, je soupire, déjà énervée d'évoquer sa personne.
-Il te manque ? S'informe-t-il.
-Non, je réponds d'un ton sec. Bien sur que non, il ne me manque pas.
-Pourquoi ça ?
-Je te parle souvent de ton frère mort ?! Je m'emporte. Non ! Alors ferme-la et ne prononce plus jamais le nom d'Arthur.
Loin de se dégonfler il me répond ;
-Je croyais que seule ta sœur était morte.
-Il n'est pas mort ! C'est lui qui l'a tuée ! Je crie en me redressant, ignorant la douleur.
Je fixe ses yeux ronds de toutes les forces dont je suis capable et j'articule clairement :
-Alors jamais, plus jamais il ne me manquera.
-Ok, ok calme-toi. Capitule-t-il, la mine inquiète.
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