Chapitre 5
Je souris face à cet abruti qui se croit le roi. Malheureusement, je suis l'impératrice, et ici, c'est moi qui règne. Alors, va falloir s'y faire...
Je penche la tête sur le côté et pince les lèvres avant de plonger mes yeux dans les siens
- Hum... interviens-je. Alors, monsieur le mariole, je vais t'expliquer deux trois petites choses. Ici, on ne s'insulte pas à longueur de journée, donc, je ne vois pas pourquoi toi tu ferais excepti...
- Wooo! Ta gueule en fait! Ta voix m'agresse les tympans. Donc, ferme-la, juste, me coupe-t-il, suffisant.
Je croise les bras et le fixe avec un petit sourire en coin.
- J'ai une mauvais nouvelle pour toi, le mariole. Tu viens de te prendre une heure de colle.
Il me fixe avant d'éclater de rire, imité par les autres débiles. J'éclate de rire aussi, imitée par les autres intelligents (eh ouais, débiles vs intelligents. Qui gagnera? Nan, je plaisante, on le sait déjà. Moi évidemment!)
- Qu'est-ce que t'as à rire la connasse? m'agresse-t-il.
Mes rires s'éteignent aussitôt. Décidément, je ne m'habituerai jamais à me faire insulter à chaque phrase. Ici, on est respectueux, on pense aux autres avant soi, on protège les plus faibles. Là-bas, on écrase les autres pour passer, et surtout, on ne s'excuse pas, on se moque! Je déteste ce genre de personnalités. Je ne regrette pas une seconde d'être venue dans ce lycée. Devoir supporter cet espèce d'énergumène insupportable et les autres, non merci, et gardez la monnaie!
- Alors? La connasse a perdu sa langue? se moque-t-il avec cette suffisance qui me mets hors de moi.
Je rétorque:
- Redescends! Les bulots, ça ne vole pas!
Ma "bande" explose de rire alors que le visage de l'autre en face de moi se ferme. Je souris, provocatrice et demande:
- Tu sais quelle est la différence entre toi et moi? Eh bien, toi t'es qu'un gros bourrin qui fonce dans le tas sans aucune finesse et insulte les autres à longueur de journée. Moi, je suis respectueuse, et là, de façon très polie, je viens de te dire que tu étais plus bête que les pieds de Johanna. Si tu fais la calcul en partant du QI de son cerveau. Dans les pieds, il ne reste vraiment, mais alors vraiment pas grand chose! Mon pauvre! C'est triste d'être né avec un si petit QI. Mais, rassure-toi, ce n'est pas ta faute, tu n'y es pour r...
Pendant tout le temps de mon discours, je l'ai vu fulminer, mais là, je ne m'attendais vraiment pas à me prendre son poing en pleine figure. Je tombe à la renverse, rattrapée de justesse par Bastien. Je plaque une main sur mon nez tandis que les larmes affluent dans mes yeux. Je ne supporte pas la moindre douleur. On me tire un tout petit chouïa les cheveux, je hurle. Pour vous dire...
Je me redresse comme je peux et croise le regard de ce type que je n'aurai jamais dû croiser de toute ma vie. Il sourit. D'un sourire malsain, fier. Il s'approche de moi, d'une démarche féline et pose son doigt sous mon menton. Je recule aussitôt. Non mais de quel droit il me touche celui-là?!
- Alors, madame-je-me-crois-maline, tu vas arrêter ça tout de suite. C'est moi qui fait la loi, compris? Toi, tu n'es rien... pardon, tu es une moins que rien, une moins que le néant. Il ne doit donc pas rester grand chose de toi. Et, ce pas grand chose, je l'écrase avec mon pied. Alors, tu la fermes et tu arrêtes ton petit cinéma.
Des "oh! Comment tu t'es fait casser!" fleurissent un peu partout en face, à mon attention. Je les ignore et me concentre sur ce type que j'espère ne plus jamais revoir. Il sourit. Un petit sourire me disant bien qu'il a gagné.
Mais mon coco, je n'ai pas dit mon dernier mot. Sur ce, j'envoie ma jambe à l'endroit où il ne faut pas, pour un garçon. Mais, pour nous, les filles, ça nous arrange bien, hein.
Il s'effondre tandis que ses amis le relèvent et que ma "bande" éclate de rire. Marion me tend un mouchoir que j'applique sur mon nez. L'autre s'est déjà relevé et paraît très, mais alors très en colère. Il s'approche de moi, avec une grimace haineuse. Il me fait peur. Je recule imperceptiblement sans le quitter des yeux. Il est musclé. Moi, je n'ai que mes mots pour me défendre, mais face à un abruti, je ne peux rien. Triste réalité. À croire que le monde a été conçu pour faire triompher les débiles...
- Mais qu'est-ce qui se passe ici? Il y a une petite réunion? Et, je n'ai même pas été invitée! plaisante Joyce, la pionne en s'approchant.
Ah non, en fait. Le hasard veut que ce soit les malins qui gagnent. Et la maline, c'est moi.
Je soupire de soulagement et souris. Voilà, Ducon, c'est fini.
Et tu as perdu.
--
Hey hey!!
Comment allez-vous??? Moi, ça va, je reviens d'une journée épuisante et j'ai été vraiment heureuse de retrouver mon ordinateur, et vous avec!
Merci de lire mon livre!! Vous n'imaginez pas à quel point ça me fait plaisir! J'écris ce qui me passe par la tête et ça me remplit de joie de voir que ça plaît à certains.
J'espère que les prochains chapitres vous plairont aussi...
Kissouilles!
Cécilie
PS: N'hésitez pas à voter et commenter, je répondrai le plus tôt possible!
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top