Chapitre 3: Un nouveau départ
P.D.V neutre
Luz, Gus et Willow ont passé le reste de la nuit, après les événements du clair de lune, à ranger le manoir qu'ils avaient accidentellement animée, mais ils avaient réussi. Eda a même laissé les amis de l'humaine dormir avec elle le temps que la matinée arrive. Lorsqu'ils partirent, Luz s'assit sur le canapé avec son ami démon.
– Alors Eda, qu'elle est le programme d'aujourd'hui ? demanda-t-elle enthousiaste.
– Il faudrait que tu me vides la chambre qu'il y a juste à côté de la tienne, nous allons avoir une nouvelle colocataire ! s'exclama-t-elle.
Bien sûr, Luz devint rapidement curieuse, elle se demandait bien qui pouvait être cette personne. Elle se disait que ça pouvait être une connaissance d'Eda... ou un de ses ex peut-être, même si c'était peu probable
– Quand est-ce qu'il, ou elle, arrive ?
– Ce matin, je vais la chercher. En attendant, tu es responsable de la maison, dit-elle alors qu'elle prenait son sceptre.
Elle finit par s'envoler de la maison en direction de l'invité mystère, pendant que Luz alla dans la chambre dont elle devait s'occuper, celle de la personne avec qui elle allait peut-être créer une nouvelle amitié.
P.D.V de Sombra
La nuit fut de très courte durée en raison des évènements que j'avais vécu. J'avais très peu dormi, voir pas du tout, car j'avais laissé le contrôle à Amon pendant tout le reste de la soirée. Pourtant, je ne m'étais jamais sentie aussi en forme. Surement parce que j'allais quitter cette vieille maison pour enfin vivre dans une vrai, avec Luz... sans oublier Eda qui était vraiment d'une grande gentillesse malgré ce que l'on pourrait croire avec sa réputation de criminel.
Elle n'avait pas changé, et en parlant d'elle, je commençai déjà à ranger toutes mes affaires pour pouvoir y aller. Je n'avais pas grand-chose, juste mes ancien vêtement humain que je portais désormais comme pyjama, une trousse de toilette avec ce qu'il y avait dedans à moitié vide, ma cape et un sac de couchage. Oh et bien sur, j'avais mon pistolet et une boite qui contenait des munitions. Elle aussi était pratiquement vide. Après j'avais aussi mon téléphone, que je ne pouvais plus utiliser, car ça faisait bien longtemps qu'il n'avait plus batterie, et il n'y avait pas de quoi le charger dans ma maison.
Quelques minutes après avoir fini de rassembler mes affaires, je me trouvais dans le salon, et quelqu'un toqua à la porte. Sauf que cette dernière tomba au sol, révélant une Eda consternée... pauvre porte, heureusement que je n'allais plus vivre ici-. Elle reprit ses esprits et fit comme si de rien n'était.
– Prête à partir ? demanda-t-elle avec entrain.
– Oui madame ! dis-je enthousiaste avant de la rejoindre.
Je regardai une dernière fois, ce lieu qui malgré son mauvais état, nous avait servi de refuge à moi et Amon. Qui sait, il allait tout de même me manquer un peu. Je finis par monter avec Eda sur son sceptre, après avoir mis ma capuche. Je sais que le faire était plutôt inutile, mais c'était plus fort que moi, comme une sorte d'habitude.
Le trajet n'a pas été long, et nous étions sortis de la ville. Au loin, je commençai à apercevoir le fameux manoir de la chouette qui était plutôt bien caché. Pas étonnant que je n'avais pas su le retrouver hier. Lorsque nous atterrîmes, la porte s'ouvrit pour révéler Luz, joyeuse comme à son habitude, que nous rejoignîmes alors qu'elle avait un sourire au lèvre.
– Luz, tu te souviens de Sombra ? questionna Eda en reprenant son sceptre.
– Bien sûr ! Je suis contente de te revoir, répondit Luz.
Je ne pus m'empêcher d'échapper un petit sourire, j'étais heureuse de la revoir, et bizarrement me voir sourire fit agrandir le sien. Ils m'invitèrent à l'intérieur et rien n'avait changé. Cette endroit était toujours aussi beau que la première fois où je suis venue.
– Bien, je vais te montrer où est ta chambre. Oh et tu sais, tu peux retirer ta capuche, inutile de cache tes oreilles, me suggéra Eda.
– Oh oui, vous avez raison. Désolé, c'est une habitude, dis-je en échappant un petit rire gêné.
Quand je laissai ma capuche tomber, le sourire de Luz fit de même. Son expression passa de la joie au choque en un instant. Bien sûr, je le remarquai tout de suite, cela m'inquiéta et je ne le cachai pas.
– Luz ça v- ? commençais-je à dire avant d'être interrompue.
– Tu es une humaine ?! dit-elle après être sortie de sa transe.
– Eda, vous ne lui avez pas dit ?
– Aaaaah oui, c'était ça que j'avais oublié de te dire, plutôt cool pas vrai ? Au moins tu ne seras pas dépaysé !
Luz devint comme, nerveuse, et je comptais bien lui demander plus tard pourquoi. Eda m'accompagna dans ce qui allait être ma nouvelle chambre. Elle était spacieuse, il y avait juste quelque bricole sur les côtés, et quand je remarquai qu'il n'y avait pas de lit, je me dis que j'avais bien fait de prendre mon sac de couchage et de le garder.
– Fais comme chez toi, tu as une boite où tu peux ranger tes armes au cas où si tu en as d'autre, m'expliqua Eda en indiquant la petite boite.
Je hochai la tête et elle nous laissa, moi et Luz. Il n'était pas difficile de voir qu'il y avait une atmosphère malaisante entre nous, et je ne comprenais pas pourquoi. Le silence était persistant, et j'essayai de m'en débarrasser alors que je pris mon sac de couchage, mais finalement Luz s'y prit en avance.
– Aloooors... j'ai entendu dire... que tu es arrivée ici il y a au moins 4 ans, c'est ça ? demanda-t-elle alors que j'acquiesçai. Ça doit être plutôt cool, d'être le premier être humain à avoir posé les pieds sur les îles bouillantes... dit-elle presque tristement.
– Oh, je ne sais pas. Je n'avais pas vraiment le choix, à vrai dire...
– Pourquoi est ce que tu viens vivre avec nous ? questionna-t-elle, et j'étais sur le point de répondre jusqu'à ce qu'elle commence à bégayer. E-Enfin, pas que m-me dérange ! Ce que je voulais d-dire c'est que... j-je...
Elle était sérieusement entrain de paniquer, qu'est ce qui lui arrivait ? Pourquoi était-elle si stressée ? Elle continuait de marmonner et bégayer.
– Tu devrais la calmer, on dirait qu'elle va littéralement exploser, me dit Amon.
Je posai une main sur son épaule, et elle sursauta au touché. J'essayai de la rassurer en lui faisant un sourire.
– Hé ça va aller, ne t'en fais pas je sais que tu ne voulais pas dire ça méchamment, assurais-je avant qu'elle ne fasse une fixette sur mon sourire.
Elle devint choquée, mais pas dans un mauvais sens. Elle avait l'air stupéfaite, et je me demandais pourquoi, car c'était juste un sourire. Puis je compris qu'en faisant ça... elle avait peut-être vu mes dents.
– Des crocs ? Ce sont des crocs ?! On dirait que tu as les mêmes dents qu'un animal féroce mélangé à celle d'un humain ! Comment ça se fait ?
Je sentis une goutte de sueur couler sur mon front, autant Eda n'aurait pas soulevé le sujet, car elle ne connaissait peut-être pas assez les humains pour savoir qu'une dentition pareil était impossible. Naturellement en tout cas. Mais j'avais oublié de réfléchir à une excuse pour Luz.
– Oh... hum...
– Dit que c'est à cause d'une opération !
– En fait...
– Ou... que tu as fait une chirurgie !
– J'ai... une malformation des dents ! C-C'est hyper rare, mais ça peut arriver ! m'exclamais-je en échappant un petit rire nerveux sur la fin, puis j'essayai de vite changer de sujet. Euh... oh ! Tu pourrais prendre ma boîte de munition ? C'est une boîte jaune qu'il y a dans mon sac.
J'échappai intérieurement un soupir de soulagement en voyant qu'elle passa outre et qu'elle se dirigea vers mon sac.
– De toutes les excuses possibles, tu as choisis une malformation dentaire ? C'est bien ce que je pensais... commenta-t-il alors que je haussai un sourcil d'incompréhension. Tu es complètement conne.
Je grognai légèrement face à son insulte, sauf que cette fois-ci je ne pouvais pas riposter. À pars si je voulais me faire passer pour une folle auprès de Luz, et en parlant d'elle... mon grognement l'a effrayé et elle fit tomber la boîte, les cartouches de munition s'éparpillant sur le sol.
– O-oh mon Dieu ! S-Sombra je suis tellement désolée...
Avant qu'elle ne reparte dans une nouvelle crise de panique, je lui fis un petit sourire en lui disant que ça n'était pas grave, avant de tout ramasser et de ranger ma boîte. Par la même occasion, je sortis mon arme à feu pour pouvoir la mettre dans la boîte que m'avait indiqué Eda. Une fois de plus, Luz n'en croyait pas ses yeux et je le remarquai.
– C'est la première fois que tu vois un vrai pistolet ?
– O-Oui... tu t'en es déjà servie ?
– Oui et la dernière fois à failli être hier lorsque j'ai dû m'occuper d'un cochon qui a essayé d'arnaquer Eda. C'est comme ça qu'on s'est... croisé, et en voyant que l'environnement dans lequel je vivais était loin d'être vivable, elle m'a proposé de venir ici. Je dois juste l'aider avec son stand et le reste.
Alors que je finis de ranger, Eda nous appela toutes les deux pour qu'on l'aide à faire à manger et la cuisine des îles bouillantes étaient très... spéciales-.
Durant le reste de la journée, j'ai essayé de sympathiser avec Luz, mais à chaque fois, ça a été un échec. Je ne comprenais plus rien, quand on s'était rencontré elle était à l'aise, comme avec ses autres amis. Maintenant elle n'arrivait pas à rester calme, elle faisait attention à ses moindre faits et gestes, c'était comme si... elle avait peur de moi.
Nous étions le soir et Eda était déjà partie se coucher, Luz aussi de ce que j'avais vu. Je faisais les 100 pas dans ma chambre, réfléchissant à comment je pouvais me rapprocher de Luz. Malheureusement rien ne vint en tête, et cela commençait à sérieusement m'énerver et me frustrer.
– Pourquoi Luz est si compliqué, dis-je en soupirant.
Je m'allongeai sur mon sac de couchage, je m'étais déjà changé et je portais mon pyjama. À savoir un simple t-shirt blanc et un jogging noir, je n'étais pas du genre à porter beaucoup de couleur.
Tout à coup, j'entendis la porte d'en bas s'ouvrir et se fermer. Quelqu'un était apparemment sortit de la maison, et lorsque je regardai par la fenêtre, je vis Luz entrain de courir vers la forêt. Alors que je me demandais ce qu'elle faisait, Amon me donna la réponse.
– Elle t'a entendu, et je crois qu'elle n'a pas apprécié-.
J'écarquillai les yeux, alors que je me rendis compte que je venais de faire une grosse boulette. Je mis rapidement mes bottes, avant de descendre et de sortir de la maison.
– Je te laisse faire, essaye de la suivre, dis-je à Amon qui pris le contrôle de mes mouvements et me fit aller vers une direction.
P.D.V de Luz
Je me sentais si nul, si stupide... Toute la journée, j'avais essayé d'éviter le pire avec Sombra, ce que je redoutais. Pourtant, c'était belle et bien arrivé... comme toujours. Alors je suis parti prendre l'air, j'en avais besoin. Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas senti dans cet état... et ça ne m'avait pas manqué. Ce n'était pas sa faute, c'était la mienne.
Je m'assis sur un tronc d'arbre qui était couché sur le sol, la tête dans mes main. Je suis restais comme ça pendant un moment, jusqu'à ce qu'une main se plaqua sur ma bouche et m'empêcha de parler. La personne m'attrapa et commençait à s'éloigner. Je ne pouvais que faire des cris sourd et gigoter, et bien que je ne connaissais toujours pas un sort qui pouvait m'aider à me défendre.
Mon kidnappeur nous dirigea vers une falaise, et m'attacha avec une corde. Quand il eut finit, je pus enfin voir de qui il s'agissait. C'était le chef du groupe de chasseur de démon, celui que j'avais affronté avec mes amis.
– Vous ?
– Moi, oui, comment on se retrouve humaine, dit-il de sa voix menaçante. À cause de toi et des petits camarades, j'ai perdu mon job... je ne peux peut-être pas récupéré ce gigantesque démon, mais je peux toujours finir ce que l'on avait commencé.
Il avança d'un pas, je reculai instinctivement, mais juste derrière moi se trouvait le vide avec tout en bas l'eau bouillante. J'étais sans défense, j'avais peur. Je pensai alors à courir, mais il attacha au bout de la corde qui avait encore des mètres de longueur une encre. Malgré ça je ne voulais pas abandonner, et j'essayai de courir, mais il m'attrapa rapidement et me jeta de la falaise. Je fis une minichute libre avant d'être retenu par l'ancre au-dessus.
Je le sentis soulever l'ancre et avancer doucement vers le bord, je ne voyais rien, mais je priais pour qu'un miracle se produise... ou qu'Azura vienne me sauver. Je pouvais toujours rêver dans ce qui pouvait être mes derniers instants.
Soudain, j'entendis que ça s'agitait à la surface, puis l'encre tomba au sol, et l'homme poussa un cris à la fois d'effrois et de douleur. Si ça se trouvait il avait laissé tomber l'objet sur son pied-. En tout cas quelque chose, ou quelqu'un, tira sur ma corde et me remonta. J'étais sauvé ou peut être encore plus en danger.
– Eda c'est vous ? demandais-je alors que j'atteignais pratiquement le sommet.
Une fois arrivée, je vis que celle qui m'avait aidé était celle à laquelle je m'attendais le moins, Sombra. Elle avait l'air vraiment inquiète, mais sourit légèrement en me voyant.
P.D.V neutre
Sombra, ou plutôt Amon, avait suivit les traces de Luz, jusqu'à ce qu'elles se soient arrêtées pour être remplacées par d'autres. L'humaine devint inquiète à l'idée que quelque chose soit arrivé à la jeune apprentie sorcière. Cette fois-ci Amon lui a fait faire continuer le chemin en sautant d'arbre en arbre, et ils finirent par la voir être jeté de la falaise par un un des chasseurs de démon. Sombra avait senti son sang bouillir et laissa à Amon le contrôle complet en lui prenant sa place.
Il avait atterrit face à l'homme, avant qu'il ne jette l'ancre, que le symbiote lui arracha des mains avant de la poser au sol. Le chasseur, bien qu'effrayé face à ce qu'il voyait, était que le point de lui lancer un sort, mais le monstre fut bien plus rapide en lui tranchant l'œil avec ses griffes. Il poussa un cris d'horreur et de souffrance, posant sa main sur son œil ensanglanté. Son adversaire se mit près de lui en montrant ses dents, qui pouvait très bien le déchiqueter.
– Sois content que je n'ai pas arraché ton autre œil, ce serait dommage de finir aveugle~. Maintenant dégage, et ne t'approches plus d'elle, sinon tu verras à quoi ressemble la vraie douleur, dit-il d'un ton menaçant sans parler trop fort pour éviter que Luz l'entende.
Le chasseur ne perdit pas son temps et partit en courant. Amon prit la corde et commença à tirer, au fur et à mesure, il disparut dans Sombra pour pas que Luz ne le voit. Sombra était certes inquiète, mais elle était soulagée de voir que Luz n'avait pas été blessé. Elle se précipita vers elle et s'agenouilla à ses côtés.
– S-Sombra ? C-Comment tu as su que j'étais ici ? demanda Luz, toujours avec la voix nerveuse qu'elle utilise avec la jeune adulte.
– Je t'ai vu partir de la maison, je ne voulais pas qu'il t'arrive quoi que ce soit alors je t'ai suivi et j'ai bien fait. Qu'est ce qui t'as pris bon sang ?! s'exclama-t-elle un peu en colère.
Luz tressailli lorsque sombra avait haussé le ton, et elle regratta de suite. Elle soupira avant de s'asseoir en tailleur face à elle.
– C'est à cause de ce que j'ai dit, tu m'as entendu dans la chambre, pas vrai ?
Même si Luz n'avait pas répondit, la voir baisser la tête était suffisant.
– J'aimerais savoir, pourquoi tu es comme ça avec moi ? Quand on s'est rencontré tu avais l'air joyeuse, détendu, mais depuis que je suis arrivée, tu n'es plus toi-même... En fait non, c'est depuis que tu as su que j'étais une humaine.
Luz s'assît à côté de moi en se recroquevillant sur elle-même. Elle n'avait pas besoin de dire quelque chose, Sombra lisait en elle comme dans un livre, et elle savait qu'elle avait raison. Luz, finit enfin par parler, sa voix était moins nerveuse, mais il y avait une certaine part de tristesse.
– Je suis désolée... c'est juste que... chez nous, dans le monde des humains, les autres ne me traitaient pas vraiment bien. Ici, c'est différent, j'ai enfin des amis avec qui rigoler et passer du temps ! Je me sens chez moi et je peux être moi-même. Alors que chez moi, les autres me voyaient comme...
– Une raté ? avait interrompu Sombra. Une moins que rien, une looser, une fille étrange dont personne ne veut et qui n'arrivera à rien ? continua-t-elle alors que chaque mot était douloureux pour la jeune fille.
– C-C'est ce que tu penses de moi... ?
– Non... mais c'est ce que les gens pensaient de moi, répondit-elle avec un faible sourire.
Luz écarquilla les yeux face à ces paroles, elle n'arrivait pas à y croire. Quand elle l'avait rencontré, elle ne voyait pas Sombra comme quelqu'un qui pouvait être rejeté par les autres.
– Quoi ? Pourtant tu as l'air si cool ! dit-elle alors que Sombra échappa un petit rire.
– Tu trouves ? C'est gentil, mais crois-moi c'est la vérité. Tout le monde me regardait de haut ou m'ignorait... y compris ma propre famille. J'étais comme un fantôme dont ils connaissaient l'existence, mais qu'ils ne voyaient pas.
Elle posa une main sur l'épaule de la jeune fille, la regardant dans les yeux.
– Tu as mal compris mes paroles, de tout à l'heure. J'essayais d'être amie avec toi, mais j'avais l'impression que tu ne le voulais pas et tu rendais la tâche difficile avec la manière dont tu agissais... je ne voulais pas dire ça méchamment.
Luz n'arrivait pas à y croire, tout ce que voulait Sombra, c'était apparemment être son amie. Elle n'en avait pas vraiment l'habitude, ça ne lui était jamais arrivée...
– Avant de venir ici, j'ai essayé beaucoup de fois de me faire des amis... mais personne ne voulait de moi il me trouvait trop bizarre... avoua-t-elle alors que Sombra se leva et lui tendit la main.
– Dans ce cas, je serais ravie et honorée d'être la première, en tout cas parmi les humains, dit-elle avec un petit sourire en coin.
Pour la première fois depuis son arrivée, Luz finit par se détendre et accepta la main de Sombra, tout comme son amitié. Elles sont rentrées toutes les deux, mais quelque chose préoccupait l'esprit de Luz. Elle se demandait comment Sombra s'était débarrassée du chasseur sans égratignures, ses poing n'était même pas rouge à cause d'un coup. Pourtant, sur l'herbe là où elles étaient, il y avait des petites traces de sang. La jeune adulte était pour elle un vrai mystère, qu'elle avait hâte de résoudre.
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