"Un Monde Dernier"


Lorsque la vie tient à partir,

Personne, non, personne ne peut la retenir.

Ni quelque dieu,

Ni quelque Homme, jeune ou vieux, athée ou pieux.

Lorsque ainsi, elle l'a décidé,

La vie s'en va, pour l'éternité.


Quand certains appellent cela, le « jugement dernier »,

D'autres y voient l'apocalypse, l'instant dernier.

Peu importe, là est la fin après tout.

Pourvu que les Hommes meurent debout.

Les bourreaux s'en repentiront,

Telles les vulgaires vies qu'ils sont, tous jusqu'au son du dernier sermon.


Et ainsi la vie s'en va, elle passe,

Au gré des vents, par delà les océans, tous trépassent.

Les esprits dépourvus de corps s'envolent.

Ô triste nature, vois-tu, plus un oiseau dans l'azur ne vole.

Parlons-en de l'azur naguère bleu,

Qui laissa place au ciel noir et vieux.


Non, ce n'est pas l'apocalypse que je décris là,

Mais le ciel aujourd'hui tel que je le vois.

Voici le ciel ... ô tempête, tu règnes dans mon cœur,

Abats sur moi ta foudre, oui, détruis-moi de ta sensuelle ardeur,

Oui, détruis-moi tout entier, plonge-moi dans cet horrible acide,

Que sont tes larmes, aux paroles si arides.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top