Le 6 Avril 2017.

Ô âme silencieuse, oui c'est à toi que je m'adresse,

Toi qui par ton indifférence me berce,

Ô vie misérable, odieuse maîtresse,

Oui ! Détruis mon cœur, et laisse s'en échapper le sang qui se déverse !

Prends mon âme et mon corps vers les silencieuses étoiles,

Ôte-moi la vie, ou fais-moi mal !

Peu m'importe, gonfle de sang, tes noires voiles,

Laisse-moi seul, pour l'éternité à errer dans cet hypocrite dédale !

Oui, serais-tu mon dernier poison,

Toi qui fus, toi qui es, toi qui seras ?

Je t'en conjure, ouvre-moi tes bras,

Ô si belle prison !

La nuit est si triste, sans d'agréable mots,

Et la vie si pleine de maux ...

Pourquoi, pour qui devrait-on partir plus tôt,

Car prenez garde, voilà que se resserre l'infâme étau ...

Ô pensée lointaine, de quelle misère me ornes-tu ?

Quel mal, quel pêché ai-je pu commettre à la vie ?

Tant de questions tournent ainsi, vois-tu !

Mais qu'importe, prends mon âme et emmène la loin, dans ton paradis !

Oui, serais-tu mon dernier poison,

Toi qui fus, toi qui es, toi qui seras ?

Je t'en conjure, ouvre-moi tes bras,

Ô si belle prison !

Une prison de doutes et de silence,

Est là, la plus effroyable des souffrances !