"Son habit de Printemps"

J'étais ainsi avec elle,

Posé à ses côtés, elle me regardait,

Et je sentais dans mon dos, se déployer des ailes.

A présent vers elle je me tournais,

Non je n'y croyais pas ...

Je ne la reverrai pas.


Lorsque je quittais amèrement ses doux yeux,

Le Printemps fleurissait dans le monde entier.

Alors que je dû monter aux cieux,

Rejoindre la triste Fatalité.


Elle me parlait,

Ô, je ne comprenais nul mot de ses dires,

Mais elle me regardait,

Je cessai alors de souffrir,

Je ne voulais pas, je refusai,

Je voulais prendre sa main, si douce, bercée par le vent frais.


Lorsque je quittais amèrement ses belles mains,

Le Printemps fleurissait dans le monde entier.

Je savais que j'avais à m'envoler si loin ...

Et plus jamais, son regard, je ne pourrais caresser.


Tête contre tête, main dans la main,

Son sourire me donna tant de frissons,

Je pris alors sa main, à la douceur sans fin,

Mon cœur, par son regard, perdait la raison.

Je ne voulais pas la quitter,

Je ne voulais pas aux cieux monter !


Lorsque je quittais sa douce peau,

Le Printemps fleurissait dans le monde entier.

Alors que je dû monter là-haut,

Rejoindre la triste Fatalité pour l'Éternité.

Lorsque je quittais son regard,

Le Printemps fleurissait dans le monde avare.


Alors je dus monter aux cieux,

Rejoindre la triste Fatalité.


Le soleil commençait à décliner,

C'était le triste moment,

Que je ne voulais guère voir arriver,

Ainsi seul, m'envoler vers le triste firmament.

Je la quittais à présent,

Elle se leva, ô elle était si magnifique dans son Habit de Printemps.


Lorsque je quittais ses doux yeux,

Le Printemps fleurissait dans le monde entier.

Alors que je dus monter aux cieux,

Rejoindre la triste Fatalité.


Lorsque je quittais son angélique corps,

Le Printemps fleurissait dans le monde entier,

Mais je ne pouvais m'imaginer encore,

Qu'avant le Printemps, fut pour moi un ardant été.


Lorsque je la quittais,

Le Printemps fleurissait dans le monde entier.

Je savais que jamais, je ne la reverrai.

Je vis la lumière blanche, j'avais rejoins la triste Fatalité.

Le Printemps avait fleuri,

Elle demeurait en vie,

Mais mon âme ... défunte, avait péri.




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