"Sa Voix de Printemps"


Alors que le monde monte au front,

J'erre ici seul avec mes anges et mes démons.

Suis-je seul vraiment ? Non, je l'entends, j'entends cette voix !

Qui chante ainsi ? Mais qui es-tu ... Est-ce donc toi ?


Quelle est cette voix aux milles couleurs du printemps,

Alors que le monde pleure tant ?

Quel est ce visage charmant, ce regard envoûtant

De cette beauté qui ne vaincra pas la fatalité pourtant.


Je me plonge ainsi dans l'abîme poétique,

Et dans mon esprit arrive ce chant magnifique.

Ô quelle ode berce mon esprit poète,

Et quelle charmante voix, est si parfaite.


Oui, je t'entends, ô voix de printemps !

Quelle élégante parure portes-tu fièrement,

Comme le parfum à la subtile fleur en son temps,

Ô, puisses-tu m'emmener au-delà du sombre firmament ...


Quelle est cette voix aux milles couleurs du printemps,

Alors que le monde pleure tant ?

Quel est ce visage charmant, ce regard envoûtant

De cette beauté qui ne vaincra pas la fatalité pourtant.


Mais tu ne puis que t'y résoudre ô tendre voix.

Par des soirs printaniers où le soleil vient sur l'horizon flâner.

Par des matins frais où le chant des hirondelles résonne en toi.

Ô puisses-tu t'en délivrer, elle nous dévora tous, la noire fatalité !


Comment puis-je ainsi t'entendre, parmi les vastes étoiles ?

Quelle est cette pureté que personne ne voit ?

Cette merveille que tu me dévoiles,

Cette voix aux infinis chants, qui ne sont que pour moi !


Quelle est cette voix aux milles couleurs du printemps,

Alors que le monde te regrette tant ?

Quel est ce visage charmant, ce regard envoûtant ?

Pourquoi m'est-il si difficile de t'avouer mon amour, passionnément ?


Oui, je t'entends, ô voix de printemps !

Quelle élégante parure portes-tu fièrement,

Comme le parfum à la subtile fleur en son temps,

Ô, puisses-tu m'emmener au-delà du sombre firmament ...


Ô que la haine m'emporte, si je dois naguère ne plus t'entendre !

Et que la fatalité s'abatte sur nos vils destins !

Et qu'elle réduise en cendres,

Nos pauvres et amers desseins !


Que l'enfer m'avale, cela n'a que peu d'importance !

Mais si l'on me prive, de cette unique chance,

Qui porte ton nom, ton parfum, ton reflet ;

Alors volontiers, je laisserai sur moi tomber, le droit couperet.

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