"Peintures, Ou les Ekphrasis Poétiques"
" La Brume "
Quand la brume coule de ses mains froides
Sur la blanche falaise roide,
La mer semble avoir disparu,
Et les goélands ne chantent plus.
C'est étrange à y penser ainsi.
Pour sûr, quand la brume nous avale,
Ne persiste aucun bruit,
Ou plutôt si, le fin cri du silence qui nous est alors fatal.
" La Vague "
Au début, l'on y prête que bien peu d'attention.
Mais la douce devient docile,
Un bourdonnement mystérieux, elle entre en éruption.
Et la voilà encore juvénile, ô éternellement fragile.
Elle grandit vraiment, et court ainsi vers nous.
Elle s'est habillée de sa nacre blanche,
Pour mieux renverser les âmes debout,
Puis elle se meurt doucement, la nacre devient pervenche.
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