"Les Larmes du Mal" partie 2.
C'est quand la nuit avide de supplices,
Dans notre sommeil s'offre le plus beau délice,
D'introduire dans notre âme de vils démons,
Qui bien souvent nous font perdre la raison.
Ô vénérables corbeaux,
Pourquoi ainsi vous pavaner sur d'affreux tombeaux ?
Pourquoi ne guère attendre le soleil
Matinal, si doux, aux milles teintes vermeilles ?
Et c'est dans les catacombes,
Parmi quelques os et tombes,
Que vivent ces inconnus,
Qui aux premiers éclats de lumière paraissent si nus ?
Oui, je parle des rats,
Vous qui vivez si prudents, et sûrs
Dans les ténèbres, à l'abri des rayons du grand Râ.
Vous qui vous pavanez sur les os et les pourritures.
Que cette société ténébreuse,
Se cache aux lueurs lumineuses !
Et quand le doux soleil, ainsi nous réveille,
Nous comble, d'un bonheur sans pareil.
Ô lourdes passions, vous m'êtes fatales,
Car ainsi, vous perturbez mes lacrymales.
Quel affreux démon est en vous,
Pour ainsi me traîner dans la boue ?
Pourquoi une telle offense,
Alors qu'en moi, gît une misérable défense.
Est-ce l'âme vagabonde du poète amoureux,
Qui vous fait descendre des nobles Cieux ?
Quel malheur fait donc mon tourment ?
Quel éclair vient déranger deux amants ?
Quel amour regretté,
Un cœur vient-il de briser ?
Quelle infamie me ronge ?
Alors, avec moult songes, mon âme dans les Larmes du Mal plonge.
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