"Les Élégies Poétiques"
Ô larmes, quel honneur me faîtes-vous ?
Pourquoi en quelques tourments
Me dérangez-vous ?
Les passions malsaines d'antan,
Ne vous ont-elles point banni à jamais,
Des les eaux du Styx frais ?
Ô larmes du mal, ô larmes
Messalines, mon cœur se soumet à vos charmes.
Les gouttes de pluie frappent fort au carreau,
Et ainsi se réveillent, et règnent dans les cieux,
Les plus noirs corbeaux,
Qui au-delà des larmes, se reflètent dans tes yeux.
Oui le Poète, âme fragile, ou troublée,
Voit avec passion, les larmes couler.
Ô larmes du mal, ô larmes
Messalines, mon cœur se soumet à vos charmes.
L'éclair illumine le néant, puis le tonnerre,
Efface toute tranquillité, toute beauté,
Et répand la machiavélique guerre.
Il n'est que le Poète, en ces moments, tourmentés
Pour daigner lever les yeux vers le ciel,
Et penser, rêver, aimer, pour faire réapparaître le soleil.
Ô larmes du mal, ô larmes
Messalines, mon cœur se soumet à vos charmes.
Puis le vent s'agite, les feuilles rient,
Et ce merveilleux murmure inquiétant,
Vient réveiller la forêt endormie,
Où de sombres créatures chassant les bienveillants.
Et ces esprits m'appellent, ils insistent,
Non, je refuse, mon âme persiste, mon cœur résiste.
Ô larmes du mal, ô larmes
Messalines, mon cœur se soumet à vos charmes.
Et que mon cœur s'en vante,
Le soleil s'en est revenu, les démons s'en sont écartés.
Nous avons vaincu la fatalité !
Les oiseaux de nouveau chantent.
Ressuscité de ruines antiques,
Telles sont les élégies poétiques.
Ô larmes du mal, ô larmes
Messalines, mon cœur se soumet à vos charmes.
Ô toi, mon ennemie, infâme beauté, ô larmes, ô Messalines,
Le trépas est proche, la fin vous salue, car elle vous attend, la guillotine.
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