"L'indétrônable sénile"
Le vent généreux,
Dansait autour de ton corps, amoureux.
Fin centenaire a visé moult mariages et deuils.
Et vit tant de jeunes âmes parcourir ton seuil.
Toi, qui fus toujours bon et aimant.
Pourquoi, à quelques jours de l'arrivée du Printemps,
Pleures-tu tant ? N'aies craintes, Puissant.
Nature ne trouva pas meilleur amant.
Tes mille bras tournés vers l'azur,
Si bleu et charmant,
Dont le froid saigne de tes tourments.
N'en crains pas l'imprévisible usure.
Et regarde plutôt ces jeunes créatures,
Fruits d'Amour et de la Nature,
Jouer à tes racines.
Ils t'aiment, et en aucun cas ne te déracinent.
Tu vis depuis les premières aurores,
Et l'Homme depuis toujours, tu fascines.
Aux magnifiques feuilles que tu arbores.
Et nombreuses, sont les âmes inspirées qui te dessinent.
Majestueux Chêne,
Toi qui par les Temps,
Vieillis sans nulle peine,
Nous promets de bons et joyeux moments.
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