"L'Âme"


C'est ce reflet sur le miroir,

Que je connus naguère,

M'a toujours laissé ce goût amer,

Plein de mes vices et désespoirs.


Son œil noir et perfide,

M'a toujours épié ainsi,

La pupille morte, dépourvue de vie.

Un œil ... à la chaleur aride, au destin avide.


Mais qu'est-ce que ce reflet face à moi ?

Est-ce donc celle qui prétend être mon âme ?

Est-ce donc toi qu'aujourd'hui je blâme ?

C'est donc toi perverse, âme sans foi ni loi !


Parmi la buée, et la brume,

Gît toujours ce reflet, un reflet homme,

Ô âme, déesse de l'enfer et du capharnaüm,

Est-ce donc toi qui guide ma plume ?


Te blâmerais-tu ?

Je n'ose y croire,

Pourtant ton regard vide d'espoir,

A la passion pourtant si charnelle, qui me provoque et me tue,


Me connaît depuis ma naissance,

Et m'accompagnera jusqu'à mon dernier soupir.

Je le sais, elle me guide, je dois lui obéir,

Lui obéir, non ; l'écouter, oui sans outrance.

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