Été 1974 : escapades

Un jour...


« Une semaine ! UNE semaine tout seuls au château !

- On ne va pas dormir de toute la semaine !

- On va visiter tous les dortoirs !

- Et laisser des bombabouses sous les oreillers des Cancrelards !

- Et trouver le passage secret derrière la porte en bois !

- On empruntera des barques pour aller à Pré-au-Lard !

- On va aller chatouiller le saule cogneur !

- Eh non », protesta Remus.

« Enfin, pas cette semaine, d'accord ? »

Le Château n'était pas tout à fait désert : il restait quelques aînés qui devaient passer les sessions de rattrapage de leurs examens, les directeurs et directrices de maison, Dumbledore, ainsi que Hagrid, bien entendu. Les quatre jeunes hommes, allongés au sommet de la tour d'astronomie au soleil, les têtes en étoile, se lançaient des défis imbéciles dont ils ne réaliseraient pas la moitié et cela était la moins importante de toutes les choses au monde.

« C'est trop bien que tu aies pu rester – que vous ayez tous pu rester ! »

Sirius éclata d'un rire désinvolte :

« Oh tu sais, moins ils me voient, mieux ils se portent ! »

Si seulement la perversion des Black s'arrêtait là. Sirius n'osait se figurer ce que ses parents allaient faire de lui. Son frère au camp, il serait seul face à eux, sans le cadet pour attiser en eux une certaine forme de tendresse.

« N'en parlons pas », grogna Peter.

Il avait raison. Retarder la déchéance, c'est y plonger plus brusquement.

Retarder l'échéance.

Sirius se leva brusquement, le diable au corps, donna un petit coup de pied dans les fesses de James et se pencha sur Peter pour le saisir par le bras. Ils dévalèrent, non, d'accord, ils glissèrent sur les rambardes des escaliers avant de sauter sur leurs balais. James et Sirius firent quelques mouvements de voltige, Peter et Remus riaient. Sirius se rappela, le coeur fou, la dernière fois que Remus était venu derrière lui : leur étreinte prétexte, sa main sur la sienne en ce geste si inconsidéré... C'était grisant ces petites sensations entre eux, mais il fallait se raisonner. C'était son ami. Ils avaient bien rigolé, c'était son ami. Rien d'autre n'existait, n'est-ce pas ? 

Tout à leurs fantaisies débridées, les garçons jouèrent un peu avec les limites du parc. Comme personne ne les rappela, ils les « oublièrent », puis les mirent au défi et survolèrent bientôt Pré-au-Lard.

« Hohoho, fit James avec un sourire vainqueur en direction de Remus qui lui adressa un regard excessivement dubitatif avant de lui tirer la langue.

- Non, je ne vais pas vous faire de remontrances monsieur Potter...

- On a une mauvaise influence sur toi, mon cher. »

Remus lui fit un clin d'oeil en attachant son balai sur un portique prévu à cet effet. C'était la fin de l'après-midi. Le minuscule village était désert lui aussi, calme comme un village de montagne, si calme en comparaison du méfait qui leur faisait palpiter les veines. Le défi n'avait pas le même goût quand autour, tout était si doux, dénué de mystère et de danger.

« Bof, mais en fait c'est assez n...

- Eh, les p'tits Maraudeurs ! s'écria Rosmerta lorsqu'ils passèrent devant les Trois Balais. Pourquoi ça ne m'étonne pas que, de tous les élèves de Poudlard, ce soit vous qui traîniez encore ici ? Alors quoi, vous n'avez pas le monde entier à vos pieds ?

- Nos parents ne veulent plus de nous, pleurnicha James.

- Ils se débarrassent donc de vous dans les pattes de Mine... du professeur McGonagall ? C'est vil.

- Ils nous laissent à sa merci !

- Je vouais dire vil pour votre directrice. Allez, venez donc là, c'est la saison des glaces, non ? »

Pendant que Peter désespérait de réussir à coincer sa glace bilboquet dans son cornet pour la manger, James jouait avec un slime qu'il hésitait à ingérer malgré sa bonne odeur de barbe à papa et Remus laissait fondre sur sa langue une crème au chocolat chaud.

« Je vous jure c'est chaud ! »

Sirius observait avec circonspection un petit chat de glace blanche faire sa toilette. Il tapa la tête de James qui ricanait et lança un regard mauvais à Rosmerta.

« C'est pas avec ça que tu vas maigrir », déclara James en donnant un gentil coup de poing dans son ventre, puis en secouant les doigts avec une grimace comme s'il les avait cognés sur de l'acier.

C'est que, la veille, en faisant ses valises, Remus avait proposé de lui donner son tee-shirt de Led Zeppelin puisqu'il avait trop grandi pour le porter. James avait objecté que leur ami était trop musclé mais il allait perdre toute cette masse pendant les vacances s'il ne jouait pas au Quidditch.

« Merlin, soupira James en s'étirant au soleil, la gorge pleine de sucre. On est vraiment les plus heureux. »

Sirius lui adressa un sourire béat.

Rosmerta s'avança avec un siphon à chantilly sous leurs acclamations. Elle s'assit sur le banc à côté de Remus.

« Alors dites moi, comment va la McGonagall ? J'espère que vous avez gagné la Coupe des Quatre Maisons et que ses nerfs ont tenu le coup toute l'année, j'entends tellement parler de vous...

- C'est vrai ? s'écria James extatique. On t'a dit que j'avais gagné tous mes matches de Quidditch ? Ou que je suis major de la classe ?

- TU DÉCONNES ? je suis meilleur en Sortilèges ! bondit Sirius.

- Et moi en Défense contre les Forces du Mal !

- Et moi en... en...

- Je voulais dire en Métamorphose. Pas de toutes, toutes les matières... »

Rosmerta leva un sourcil blasé qui fit rire les garçons. Elle fit apparaître un chapeau de crème sur le sommet de son index avant de l'engloutir, rêveuse.

« C'était que du bon temps, à Poudlard. Sur le coup, je râlais après les devoirs et les examens, et on n'arrêtait pas de se chercher entre élèves, mais quand j'y repense, seul le meilleur me revient : la beauté du château, la gentillesse des fantômes, la solidarité, les conneries et les fou-rires jusqu'à pas d'heure. Je sais pas pourquoi on m'a mise à Serdaigle , j'en fichais pas une, enfin sauf dans quelques matières où j'étais à fond. J'aimais bien l'histoire...

- Me dis pas que tu avais Binns, là, je ne te croirai pas !

- Oh, je n'allais pas aux cours de Binns, je faisais mes recherches dans mon coin. J'ai commencé par faire de la généalogie, côté sorcier, puis moldu, chez une aïeule. L'époque que je préférais, c'était le Moyen-Âge. C'était un vrai âge d'or pour les sorciers, c'est à ce moment-là que toutes les découvertes et inventions ont été faites.

- Oui, le Quidditch... rêva James, pincé par Remus.

- Quelle énergie il y avait alors, on n'a rien inventé vraiment depuis ! Il fallait de l'ordre, il a été établi à ce moment-là, c'est fascinant de comprendre comment tout s'est mis en place : les communautés, les courants de pensée... Poudlard, enfin ! Et ça tient debout, toujours !

- Mais ça n'a pas été si harmonieux. Des lois ont été écrites à cette époque, et toutes ne sont pas justes. Celle sur la classification des Êtres par exemple qui a conduit à la révolte des Gobelins, assujetti les Elfes de Maison, ou qui permet la discrimination des loups-garous, râla James.

- Tu es plus attentif aux cours d'histoire qu'il n'y paraît, sourit la jeune femme.

- C'est parce qu'il écoute Lily Evans la Révolutionnaire, ricana Peter, la tête aussitôt écrasée dans sa crème glacée.

- Pourquoi tu n'es pas devenue prof d'histoire ?

- J'y ai pensé mais je préfère vous gaver de sucre ! Non, au début, je suis arrivée ici un peu par hasard, à cause d'un pari perdu. Je cherchais un petit boulot d'été. A l'époque, on racontait qu'il y avait un passage secret chez Honeydukes qui menait à Poudlard. Je n'ai pas pu récupérer la boutique alors je suis devenue serveuse saisonnière et finalement à temps plein. Je m'éclate à inventer des cocktails ! J'aime bien ce boulot, je rencontre des gens intéressants. Je n'ai plus envie d'en changer, je continue d'étudier l'histoire pour le plaisir, et plein d'autres sujets quand ça me prend !

- Haha mais fabuleux ! » jubila Sirius, le regard absolument planté dans celui de James qui avait la cuisse lacérée par la main de fer de Remus.


&


« Elaborons un plan. »

Les garçons espionnaient Flume, le propriétaire de Honeydukes, vaguement cachés derrière un pot de fleurs. C'était l'inventaire : sa femme, Candice, ne cessait de lui donner des directives auxquelles il répondait en soupirant.

« On la kidnappe : pendant qu'il la cherche, on file à la cave.

- Qui te dit que c'est à la cave ?

- Elle a pas dit cave ?

- Non, t'écoutes vraiment rien, Peter.

- Et toi, t'es nul en plans, Remus ! Un secret, ça se cache à la cave ! »

Remus lui donna une tape sur le crâne et s'avança vers Flume avant que quiconque n'eût pu le retenir. Le vendeur, un peu contrarié par cette interruption, se montra forcément aimable.

« Tiens, c'est pas fini l'école ?

- Si, c'est pour ça que je suis ici. Vous auriez deux minutes à me consacrer ?

- C'est que...

- Vous voyez, je suis demi moldu et je m'étonne de ne pas trouver de chewing gum dans votre boutique.

- Chewing gum ? »

Captivé en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire par Remus qui lui décrivait toutes les inventions du Willy Wonka de Charlie et la chocolaterie, Flume oublia intégralement le reste de sa boutique, y compris la porte de la cave qui était restée ouverte. 

Trois têtes s'y penchèrent.

« Qui descend ? » chuchota Sirius, émerveillé.

La tête de Candice surgit soudain de l'ombre.

- Je peux savoir ce que vous fabriquez !? »

Les jeunes hommes angéliques offrirent leurs plus beaux sourires.

« On ne se doutait pas que c'était si graaand !

- Vous n'auriez pas besoin d'un coup de main par hasard ?

- On s'ennuie un peu... »

Bien que dubitative, elle accepta. Il valait mieux les avoir à l'oeil.


&


Les garçons regagnèrent le parc en fin de journée, un peu étourdis par tout le sucre et le travail abattu, les poches gonflées de cadeaux des Flume. McGonagall les attendait en haut de l'escalier, théâtrale toujours, les bras croisés. Elle s'adoucit au bout de quatre chocogrenouilles, et aussi beaucoup devant l'enthousiasme de Sirius et James. Sirius se demandait dans quelle mesure il serait possible qu'il passât l'été à travailler au lieu de tourner en rond chez ses parents. Dumbledore, lui, "confisqua" leurs sorbets citron. Sur le chemin du retour, Peeves, caché derrière la statue de Gunhilda de Gorsemoor, s'amusa à les faire sursauter. Ils n'aurait de cesse de le faire pendant toute la semaine, et toujours au même endroit, si bien que sa farce ne fonctionnait plus dès la troisième fois. Néanmoins, cela ne l'arrêtait pas. Sacré Peeves.

Ils s'étalèrent à nouveau au sommet de la Tour d'astronomie, de petits ventres ronds pointant sous leurs robes d'été. Bientôt, James remonta sur son balai. Sirius avait trouvé un sortilège qui lui permettait de faire voler une balle presque aussi aléatoirement qu'un vif d'or : il l'ensorcelait, agitait rapidement sa baguette en tous sens et au signal la balle suivait la trajectoire préparée par ses mouvements. James et Peter se la disputaient, Sirius se remit à dessiner et Remus à lire, levant le nez de temps en temps pour rire des duels.


&


Et puis la nuit de la pleine lune arriva. Elle était immense, très bas dans le ciel en début de soirée et Remus s'absenta vite. Il claqua les mains de James et Peter et hésita devant Sirius qui devait être parti le lendemain, qui ne serait pas présent à son réveil. Ils se regardèrent. James réalisa à ce moment-là que cela faisait une semaine qu'ils faisaient les fous avec lui et Peter mais que de tout ce temps, Sirius et Remus ne s'étaient pas parlé ni regardé. 


&


C'était tout triste soudain, la nuit sans Remus. Son silence prenait plus de place qu'il n'en faut pour le dire.


&


Sirius se réveilla en sursaut. C'était Mowgli. Elle était en train de le secouer de toutes ses forces en beuglant de ses cris dissonants. Il la repoussa par réflexe mais lui ouvrit les bras dès qu'il la reconnut. Elle tenait le parchemin de McGonagall dans ses mains fébriles.

La formule y apparaissait.

Sous la pleine lune, elle apparaissait. Sirius éclata d'un rire fou pour ne pas pleurer et serra Mowgli puis James contre lui en tremblant, soudain trempé de sueur, il s'était liquéfié, fondu dans un soulagement de brute. Quand ses mains eurent cessé de trembler, il recopia la formule, de son écriture alambiquée et illisible.

Les trois amis et leur goule restèrent assis adossés aux lits, les jambes tendues, comme après un marathon, épuisés et soulagés.

« Tu peux le ramener ? » demanda Sirius à Mowgli qui acquiesça.

Sirius plia son parchemin. Il le confierai à la goule, avec le tee-shirt de Led Zeppelin, quand elle reviendrait. Il n'osait pas emporter le cadeau de Remus avec lui, il craignait de le voir détruit par vengeance paternelle et puis... L'oublier un peu ne ferait pas de mal.

« On ne sait toujours pas si McGo savait pour Sandmann.

- Je me suis redit ça, hier mais Remus était là...

- Je pense qu'elle a dû proposer son aide à Sandmann quand elle a vu qu'il allait mal, sans forcément savoir pourquoi. Ça expliquerait pourquoi il a couru chez elle ce soir-là.

- Et après ?

- Il lui a peut-être effacé la mémoire à cause de nous. Il ne voulait pas être accusé de cambriolage.

- Ouais... »

.

« Plus jamais on fait de connerie aussi grosse. »

.

« En plus, on l'a faite pour Remus. Le plus raisonnable de tous.

- Il mérite au moins ça.

Notre magistrale connerie, je veux dire. »


&


Remus sentit leur présence avant même d'ouvrir les yeux, et il souriait déjà, à faire craquer tout le monde autour de lui.

« Hey... Sirius ? » gronda-t-il de sa voix éraillée.

A côté du directeur à la mine grave qui le tirait par le bras, le sourire de Sirius, à contre-jour était éblouissant. Remus en captura pour longtemps les taches lumineuses dans ses iris d'or. Un clin d'oeil, sa langue malicieuse, en un éclair, et Dumbledore l'emmena. Cheveux noirs ébouriffés d'une course proscrite, cheveux blancs.

« Il exagère, hein ? » sourit James en tapotant la tête de Remus.


&


« 12 Square Grimmaud » ordonna-t-il à la cheminée d'une voix qui ne tremblait pas.

Ferme ton esprit, dissocie-toi.

deviens

fou s'il le faut mais

reviens

sauf

~

Fin de la troisième année

Il était temps, non ?

~

Quel Animagus seriez-vous ? 


J'aimerais être une baleine

Je pense que je serais un chat, solitaire, caractériel, lunatique. 

La formule indiquée par J. K. Rowling (trouvée sur wiki) :

Conservez une feuille de mandragore dans la bouche pendant un mois entier (entre deux pleines lunes). Cette feuille ne doit en aucun cas être avalée ou retirée de la bouche. Si la feuille est extraite de la bouche, le processus doit être repris à zéro.

La pleine lune venue, retirez la feuille et placez-la, baignée de salive, dans une petite fiole en cristal exposée au clair de lune (si le ciel est nuageux cette nuit-là, il vous faudra trouver une nouvelle feuille de mandragore et renouveler l'expérience). Ajoutez à la fiole l'un de vos cheveux ainsi qu'une cuillère en argent de rosée recueillie en un lieu qui n'a été ni exposé au soleil ni foulé par l'homme pendant sept jours entiers. Enfin, ajoutez la chrysalide d'un sphinx tête de mort au mélange et placez-le dans un endroit sombre et calme. Veillez à ne pas le regarder ni le déranger de quelque manière que ce soit jusqu'au prochain orage.

En attendant l'orage, suivez les instructions suivantes au lever et au coucher du soleil. Placez l'extrémité de votre baguette magique sur votre cœur et prononcez l'incantation suivante : .

L'arrivée de l'orage peut prendre plusieurs semaines, plusieurs mois, voire plusieurs années. Tout au long de cette période, votre fiole de cristal devra rester au calme et être tenue éloignée des rayons du soleil. Une exposition au soleil provoquera les pires mutations possibles. Résistez à la tentation d'aller voir votre potion tant que l'orage n'aura pas éclaté. Si vous répétez consciencieusement l'incantation matins et soirs comme indiqué plus haut, vous finirez par percevoir un second battement de cœur lorsque vous pointerez votre baguette sur votre poitrine. Ce battement pourra être plus ou moins intense que le premier. Ne changez rien. Continuez à répéter l'incantation aux heures dites, et ce, quoiqu'il advienne.

Dès l'apparition du premier éclair dans le ciel, rendez-vous sur-le-champ à l'endroit où vous avez caché votre fiole de cristal. Si vous avez respecté scrupuleusement les étapes ci-dessus, vous y trouverez une potion rouge sang.

Rendez-vous aussitôt dans un endroit sûr et suffisamment grand où vous pourrez procéder à votre transformation à l'abri du danger et des regards. Placez l'extrémité de votre baguette magique sur votre cœur et prononcez l'incantation Amato Animo Animato Animagus, puis avalez la potion d'un trait.

Si tout s'est passé comme prévu, vous éprouverez alors une vive douleur et votre rythme cardiaque sera deux fois plus rapide et intense. La forme de la créature que vous êtes sur le point d'incarner se dessinera dans votre esprit. Ne tremblez pas. Il est maintenant trop tard pour échapper à la transformation que vous avez désirée.

La première transformation est généralement douloureuse et effrayante. Vos vêtements et tout ce que vous portez (bijoux, lunettes) fusionnent avec votre peau pour se transformer en fourrure, écailles ou épines. Gardez votre calme, sous peine de voir votre instinct animal prendre le dessus et de faire quelque chose de stupide (comme tenter de bondir au travers d'une fenêtre ou foncer tête baissée dans un mur, par exemple).

Une fois votre transformation terminée, vous devriez recouvrer votre aisance. Nous vous recommandons vivement de ramasser votre baguette pour la mettre en lieu sûr, dans un endroit où vous pourrez la retrouver facilement en reprenant forme humaine.

Pour ce faire, formez une image mentale aussi précise que possible de votre corps humain. Cela devrait suffire à déclencher la transformation, mais ne paniquez pas si celle-ci n'intervient pas immédiatement. Avec le temps, vous parviendrez à passer de votre forme humaine à votre forme animale à volonté, et ce, en visualisant simplement la créature en question. Les Animagi les plus aguerris peuvent se transformer sans l'aide de leur baguette magique.

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