33.
- Je suis comme toi, une prisonnière.
Après cette courte discussion, un garde était venu chercher Maïa pour l'emmener quelque part. Luna s'était endormie, épuisée par les événements récents.
Deux heures plus tard, une personne la secoua pour la réveiller. C'était un garde, habillé de noir, comme toujours. Elle ne savait pas si c'était celui qui lui avait donné un coup de poing plus tôt, mais elle sentait déjà la rage l'envahir.
- Dépêche toi de te lever. Dit-il calmement.
Elle se leva sans protester et suivit le garde ne voulant pas se recevoir un deuxième coup dans le nez.
L'homme l'emmena dans une salle à une vingtaine de mètre de sa cellule. Il la fit rentrer à l'intérieur et lui dit demanda d'attendre sagement quelques minutes.
La pièce n'était pas très grande, elle était plutôt assez petite et sombre. Tout le contraire de la salle blanche qu'elle avait vu auparavant. Dans la pièce où elle se trouvait, elle remarqua un lit en hauteur illuminé par une ampoule juste au dessus de sa tête. Sur ce lit, il y avait des sortes de chaînes pour attacher quelque chose ou quelqu'un. La jeune fille tourna sa tête à droite pour regarder le mur et y découvrit toute sortes d'objets qui ressemblaient à des instruments de torture. Elle se rapprocha d'eux pour mieux les distinguer. Il y avait des couteaux, des boules pointues, des électrocuteurs et bien d'autres. Elle ravala sa salive prise d'une légère peur face à ses objets peu accueillants.
- Alors tu les aimes ? Questionna une voix qu'elle connaissait trop bien.
Elle se retourna pour lui faire face et lui répondit franchement:
- Pas trop.
- C'est bien dommage pourtant.
Elle hocha la tête en se demandant ce qui allait lui arriver.
- Couche toi sur ce lit, tu seras plus confortable. Dit-il sarcastiquement.
Elle ne bougea pas d'un poil, n'aimant absolument pas jouer le rôle de la soumise.
- Ou tu préfères que je le fasses pour toi peut-être ? Demanda-t-il sur le même ton.
Elle ne lui répondit point et se dirigea vers le lit, qui ne lui semblait aucunement commode. Il l'a regarda faire, marchant derrière ses pas. Elle se coucha dessus après de nombreuses hésitations et attendit. Il se pencha au dessus d'elle avant de commencer à prendre les chaînes pour les enfiler autour des poignets de la fille. Elle se laissa faire et attendit patiemment qu'il arrive au niveau de ses pieds pour lui donner un coup dans sa tête. N'ayant pas prévu ce coup, il se le reçu en pleins dans la figure. Il lâcha un grognement avant de prendre ses chevilles entre ses mains. Il les serra fort avant de les attacher aux autres chaînes qui se trouvaient au bout du lit.
Complètement attachée et retenue par la pression des chaînes sur ses poignets et chevilles, elle ne pouvait bouger que sa tête et son cou.
- Ahhhh. Lâcha l'homme dans un râlement de plaisir.
- On va pouvoir s'amuser, mais avant; Luna tient bon ça ne serait plus drôle si tu t'évanouissait. Continua-t-il.
Elle le regarda incrédule, elle savait qu'il allait prendre un immense plaisir à la torturer et ça lui donnait encore plus envie de le massacrer. Elle devenait folle de rage.
Elle le vit se retourner pour prendre un instrument qui était accroché au mur. Elle sentait les battements de son coeur accélérer, elle appréhendait ce moment. Il se retourna avec une petite lame en main. Certes elle ne semblait pas très grande, mais elle semblait surtout tranchante.
Il la rapprocha de son corps et lui murmura :
- Je vais devoir te retirer tes vêtements pour que ça marche bien, j'espère que ça ne te dérange pas. Rigola-t-il.
Elle voulu lui cracher au visage, mais elle se retint en voyant son masque. Même si elle essayait, sa salive n'atteindrai jamais son visage sadique.
Comme il l'avait dit, il commença à lui soulever un bout de son t-shirt lassant donc apparaitre la peau de sa hanche. Il caressa lentement chaque parcelle de sa peau avant de poser la lame sur sa peau. Le contact entre la lame froide et la peau de la jeune fille, la fit frissonner. Elle était dégoutée et horrifiée par se frisson qu'elle venait d'avoir.
- Bien, commençons ma chérie. Dit-il amusé.
Elle serra ses dents et le regarda, haineuse. C'était à cet instant là, qu'il décida d'enfoncer tendrement la lame dans sa peau. Il ne la coupa pas d'un trait rapide et efficace, mais laissa la lame faire délicatement son travail tout en appuyant assez fort pour que la plaie soit bien profonde. Elle grimaça face à la douleur présente dans sa hanche. Elle sentait chaque mouvement de lame, chaque parcelle de peau se déchirer, chaque goutte de sang s'écouler. C'était désagréable, douloureux mais elle ne poussa aucun cris, ne voulant pas le satisfaire.
Il avait coupé environ six centimètres de peau et il arrêta laissant la lame enfoncée dans la plaie. Il se retourna et prit une deuxième lame, plus grande cette fois-ci.
- Bon bon, où pourrais-je continuer ? Se demanda-t-il.
Il la toucha, il passa ses mains sur ses bras, sur son torse et sur ses jambes. Après quelques secondes, il décida de continuer avec un bras. Son bras droit. Il passa la lame sur sa peau avant de tracer un rapide trait. Puis un deuxième plus lent, ensuite un troisième encore plus lent. Ainsi de suite, jusqu'à que le bras de Luna soit recouvert d'un peu prêt dix plaies, les unes les plus profondes que les autres.
Elle avait mal, mais ne disait toujours rien et essayait de supporter tant bien que mal la douleur présente à son bras et à sa hanche. C'était dur, très dur. Sentir le sang couler et les plaies brûler rendait la tache encore plus compliquée.
Il continua son jeu, son amusement pour presque chaque membre du corps de la fille. Elle était saignante, des bras, des jambes, du ventre et des hanches.
Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas réagit physiquement, elle s'était juste laissée faire sans protester. Elle avait décidé de le laisser, pour pouvoir mieux se venger. Mais son corps n'allait pas tenir longtemps, elle se vidait peu à peu de force et de sang. Elle avait la gorge sèche et les yeux luisants. Elle n'allait pas pleurer, elle en avait juste envie; par moment.
- Tu n'es pas très bavarde aujourd'hui, et tu n'es pas très résistante non plus, ce n'est pas amusant. Dit-il déçu.
Elle lui répondit pas et commença à espérer qu'il allait abandonner et la faire retourner dans sa cellule pour qu'elle puisse reprendre un peu de forces.
Mais évidemment, c'était mal le connaitre. Il prit une espèce de tige avec un symbole au bout. C'était du fer. Elle prit peur en voyant la tige s'approcher d'un four qu'elle n'avait pas remarqué avant. Il mit le symbole dans le feu attendant que le fer devienne brulant. Une fois que le fer le fut, il ricana et approcha le symbole du bras de la jeune fille.
Elle commença à s'agiter en sentant la chaleur s'approcher de son bras gauche, elle était angoissée. Elle savait qu'il allait la marquer au fer, elle savait qu'il en était capable alors elle ferma les yeux et arrêta de bouger en se préparant à la plus grosse douleur de sa vie.
Il posa le fer brulant sur sa peau déjà saignante, et il appuya fort pour que le symbole soit bien marqué sur sa peau. Au contact du fer sur sa peau, elle hurla. La douleur était si forte, qu'elle cria à pleins poumons. Elle sentait sa peau brûler sous la chaleur, elle sentait sa peau fondre.
Elle était tellement aveuglée par le douleur, qu'elle ne remarqua pas les rires incessants de celui qu'elle détestait le plus au monde, elle ne remarqua pas ses larmes couler. Elle était concentrée uniquement sur sa souffrance et rien d'autre.
Il retira le fer après une trentaine de secondes, et détacha les chaînes qui étaient attachées autour des poignets et des chevilles de la fille. Il souleva son corps abimé et la fit se lever.
Elle était tellement épuisée et souffrant le martyre, qu'elle se laissa tomber au sol. Il la regarda faire et la prit sur ses épaules en soupirant. Elle s'était évanouie, ou du moins elle n'était plus assez forte pour tenir sur ses pieds. Il l'amena à sa cellule et la déposa doucement sur le sol.
Il s'approcha d'elle et lui murmura au creux de son oreille :
- Tu m'appartiens.
Quelques heures étaient passées et Luna avait repris ses esprits. Elle avait mal partout, mais surtout au bras où il l'avait marqué au fer. Elle se sentait sale, dégoutée, souffrante, en colère. Elle voulait se venger, elle voulait qu'il souffre autant qu'elle avait souffert; et même plus. Elle voulait atrocement le faire payer, lui rendre la monnaie de sa pièce.
Alors elle pensa à Mickaël, qui avait promis de venir lui rendre visite et de l'aider à le tuer. Elle commença à guetter la porte de sa cellule, l'attendant; encore et encore.
Peu de temps après, un homme habillé en noir ouvrit la porte de la cellule avec un plateau en main, il referma la porte et s'approcha de la jeune fille. Il enleva rapidement son masque et montra son visage. C'était Mickaël.
- Je suis là. Dit-il en remettant son masque.
Elle hocha la tête, contente de le voir. Elle espérait tant de lui.
- On m'envoie te donner à manger et à boire pour que tu reprennes des forces. Dit-il en lui donnant le plateau qu'il tenait en main.
Elle le posa à terre et prit après de nombreuses douloureuses tentatives, l'eau. Elle l'a bu d'un coup sec, comme si elle n'en avait pas bu depuis deux semaines.
- Tiens bon, tu es forte. Dit-il pour la rassurer.
Elle le regarda et demanda pendant qu'elle essayait de prendre le pain en main :
- Qu'est ce qui t'amènes ?
- J'ai un plan.
———
[ Bonjour bonjour, voici enfin le chapitre 33 après une longue période d'absence ( d'ailleurs désolé pour le retard ). J'espère qu'il vous a plu, le prochain chapitre arrivera bientôt. Je vais reprendre un rythme régulier ( 1 chapitre par semaine ). Enfin bref, je voulais juste vous dire merci. Merci à tous ceux qui continuent à lire mon histoire malgré une longue absence, merci à tous ceux qui votent et commentent d'adorables commentaires.
On est presque au 50k vues, c'est énorme et ça avance de plus en plus vite, j'ai pas les mots; ça me touche tellement. Je pensais pas qu'il y aurait autant de gens qui me liraient. Encore une fois, MERCI, MILLE MERCI ! - Emilie. ]
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