31.

Il lâcha son bras et elle quitta rapidement la pièce.

Une fois qu'elle eut quittée la pièce, elle se dirigea immédiatement vers les escaliers de secours; prête à se faire capturer intentionnellement.

Elle dévala les escaliers à toute vitesse et après les avoir descendus, elle se trouva devant la porte d'entrée. Son cœur battait vite. Elle prit une grande et profonde inspiration et ouvrit la porte de l'immeuble.

- Elle est là! Cria un des « toutous ».

Aussitôt dit, aussitôt fait. Une dizaine de personnes vêtu uniquement de noir s'était regroupé autour de la jeune fille. Tous étaient prêts à se jeter sur elle. Mais pour que ce soit crédible, elle devait jouer le jeu; elle devait faire comme si ce n'était pas voulu.

Elle commença donc par faire mine de s'enfuir, elle poussa violemment une des personnes qui l'entourait et commença à courir.

Quand soudainement, quelqu'un l'attrape par le bras.

- Oh, toi tu ne bouges pas. Dit la personne sans visage.

Elle essaya de se débattre mais c'était peine perdue, d'autres personnes la tenaient de façon à ce qu'elle ne s'échappe plus.

- Tiens tiens. Commença une voix qu'elle reconnaissait bien.

- Je t'ai enfin attrapée. Continua-t-il.

Il s'approcha dangereusement de la jeune fille.

- Tu es à moi. Murmura-t-il à son oreille.

Il posa une de ses mains sur le visage de Luna et commença à caresser sa joue droite. Elle lui cracha dessus tellement elle était répugnée par ce geste. Il la regarda droit dans les yeux tout en essuyant la salive qui coulait sur le masque - se trouvant sur son visage-.

- Petite insolente va, tu payeras.

Elle décida de ne pas répondre à cette provocation et détourna son regard de l'homme masqué.

- C'est bien ce que je pensais. Continua-t-il. Emmenez la. Dit-il à deux de ses hommes vêtus de noir.

Ceux-ci obéirent immédiatement. Chacun d'entre eux prirent les bras de la jeune fille et l'emmenèrent vers une grande voiture noire. Elle se laissa faire, n'ayant que ce choix disponible à sa disposition. Elle devait garder son calme pour que Mickaël puisse mettre un plan en place et qu'elle puisse enfin venger sa famille.

Arrivés prêt de la voiture, un des deux hommes sortit une corde de son manteau et enroula celle-ci autour des poignets de la fille. Ensuite, il ouvrit le coffre de la voiture et la poussa pour qu'elle rentre à l'intérieur. Elle lui gratifia d'un regard noir et prit la parole :

- Tu crois quand même pas que je vais rentrer dans ce coffre alors qu'il y a des sièges.

L'homme vêtu de noir la poussa, mais cette fois ci il l'a poussa plus violemment.

- C'est les ordres du chef. Lui répondit-il en haussant les épaules.

Elle fit une grimace lorsqu'il la poussa une troisième fois mais ne bougea pas. Il soupira, finit par la prendre par ses poignets attachés et la tira jusqu'à qu'elle soit à seulement quelques centimètres du coffre. Il la souleva et la jeta dans le coffre comme si elle était un vulgaire animal. Elle lâcha un petit cris de surprise avant de grogner.

- Pas bouger, sinon ça va mal finir pour toi. Dit-il en se moquant d'elle.

Elle murmura une insulte qu'il n'entendit pas et essaya de trouver une position confortable - qu'elle ne trouva pas-. Il referma le coffre et cria à l'un de ses compagnons qu'il pouvait démarrer. Quelques secondes plus tard, la voiture démarra.

Luna était dans le noir complet, couchée dans un coffre inconfortable. Elle essayait encore de trouver une bonne position et donc elle se roulait dans tous les sens. Le problème c'était qu'à chaque fois qu'elle essayait de bouger elle se cognait partout. Cette situation commençait vraiment à l'exaspérer alors après plusieurs minutes elle arrêta et se concentra sur les bruits qui l'entourait.

Au départ, elle n'entendait que les bruits de la route mais après un moment elle entendit deux ou peut-être trois voix.

- Alors, vous savez c'est quoi le plan du boss ? Demanda une personne.

- Il nous a rien dit. Répondit une autre.

- Moi je penses qu'il va la tuer. Rigola encore une différente personne.

- T'as pas tord. Répondit la première personne qui avait parlé.

Plus personne ne parla. Il y eut un blanc ou alors la jeune fille n'entendait simplement rien à cause de quelques Klaxons qui avaient résonné en dehors du véhicule.

- La pauvre quand même. Dit soudainement la voix d'une personne qu'elle ne reconnut point.

Elle entendit quelqu'un rigoler et puis un autre rire se mélangea à celui qu'elle venait d'entendre.

- Tu blagues j'espère. Lui répondit la troisième personne qui avait parlé quelques secondes plus tôt.

- Ouais bien sûr, de toute façon c'est à cause de sa mère. Et telle mère, telle fille. Deux bonnes à rien, une morte et l'autre qui va la rejoindre.

Elle les entendit rire tous en cœurs avant de ne plus rien entendre. Elle était en colère contre ces hommes, ils n'avaient pas le droit de se moquer de sa mère. Mais surtout, la jeune fille se posait des questions; des questions qu'elle ne s'était jamais posée avant. Elle se demandait qu'est ce qu'avait fait sa mère pour qu'ils la détestent et se moquent autant.

D'un coup, la voiture s'arrêta brusquement. La fille se cogna fortement sur un coin de coffre ce qui lui arracha un grognement de douleur. « C'est malin, je vais avoir des bleus maintenant. » Pensa-t-elle. Luna soupira et essaya de poser sa main sur l'endroit ou elle s'était cognée.

- Debout. Sors du coffre. Cria un des hommes -habillés de noir- en ouvrant le coffre.

Elle ne s'y attendait tellement pas, qu'elle sursauta et se cogna la tête contre le coffre. Elle sortit des insultes à toute vitesse et regarda autour d'elle. Il y avait un coffre et des hommes. « Passionnant. » Pensa-t-elle ironiquement.

- Sors du coffre. Répéta-t-il.

Elle sortit du coffre sans faire d'histoire, elle les trouvait déjà ennuyants quand ils ne parlaient pas alors elle n'allait pas engager une conversation pour qu'ils l'agacent encore plus.

Une fois debout sur ses pieds, elle put apercevoir un énorme bâtiment qui ressemblait à une grande usine-prison abandonnée au milieu de nulle part. Quelques fenêtres étaient brisées, le toit semblait rouillé et il y avait de nombreuses toiles d'araignées. Mais surtout, il n'y avait personne; c'était trop calme.

Deux hommes la prirent par les bras, comme quand avant qu'elle ne rentre dans la voiture. Un autre s'approcha de la fille et lui enfila un bandeau autour de ses yeux.

- Poses pas de questions, c'est comme ça. Dit l'homme qui venait de lui mettre le bandeau voyant qu'elle allait ouvrir sa bouche pour parler.

Elle se contenta de lui répondre en faisant une face complètement blasée. Il rigola et dit aux deux autres hommes qu'il fallait l'emmener à l'endroit. Elle se demandait ce qu'était ce fameux « endroit » mais encore une fois elle se tût. De toute manière ça ne l'enchantait pas de parler, elle n'aimait pas ça.

Quelques secondes plus tard, elle se sentit tirée et comprit qu'elle devait marcher, ce qu'elle fit. Après avoir marché quelques mètres, les hommes commencèrent à parler. Elle ne prêta pas attention à leurs discutions, bien trop concentrée à essayer de voir à travers le bandeau foncé.

Au bout d'un moment, elle sentit un courant d'air frais et le sol sur lequel elle avait marché avant n'était plus le même. Elle en déduisit donc qu'ils étaient rentrés dans le bâtiment ressemblant légèrement à une usine désaffectée.

*
La jeune fille commençait à être agacée, cela faisait plus de dix minutes qu'ils marchaient. Et en plus de ça, elle n'avait aucune idée où ils allaient à cause du bandeau qui lui cachait la vue et qu'elle maudissait jusqu'au plus profond d'elle même.

- Quelle cellule ? Demanda une personne.

Elle avait reporté son attention à leurs discutions, puisqu'elle n'avait rien d'autre à faire et que c'était la partie intéressante.

- La cellule 506. Répondit une autre personne.

A l'entende de ce chiffre, elle fut étonnée. Combien de cellules il y avait-t-il, pourquoi il y en avait autant, qu'est ce qu'il faisait dans ces cellules... Toutes sortes de questions de plus en plus suspectes et bizarres défilèrent dans ses pensées.

- C'est donc la prochaine. Déclara la même personne qui avait donné le numéro de la « cellule ».

Elle détestait sa position, elle avait les mains accrochées et les yeux bandés. Etre privée de sa vue, l'énervait. Elle voulait voir, analyser les lieux, voir où elle se trouvait pour faire un plan et enfin tuer l'homme qui avait détruit sa vie et tuer tous ceux à qui elle tenait.

- C'est là. Dit un homme.

L'homme en question la poussa dans ce qui était censé être la cellule et il partit. La laissant seule au milieu d'une pièce, sans qu'elle ait la possibilité de voir. Elle entendit le bruit d'une fermeture d'une porte et des serrures qui se refermaient. Elle essaya d'avancer et de se repérer avec ses mains, mais se rappelant qu'elles étaient toutes les deux nouées, elle abandonna l'idée. Cependant elle continua tout de même à avancer jusqu'à qu'elle se cogne contre une paroi ou un mur. Adossée à celui-ci elle s'assit.

- Génial. Marmonna-t-elle.

Elle soupira et essaya de retirer le bandeau qui était autour de ses yeux à l'aide de ses bras et de ses mains. C'était seulement après de nombreuses tentatives qu'elle réussit à l'enlever. Quand ses yeux purent voir, son regard se dirigea dans tous les recoins de la pièce.

C'était une pièce sombre seulement éclairée par une lumière se trouvant en dessous d'une grande porte. La pièce était presque vide, il n'y avait qu'une toilette, le sol et une fine couverture. De plus, tout avait l'air sale et utilisé.

- Alors, ça te plait ?

[ Nda : Bonsoir, j'espère que vous allez tous bien. Je m'excuse pour mon énorme retard ( avec les cours, les examens, les fêtes, les invités... J'ai pas trop eu le temps). À partir d'aujourd'hui je posterai beaucoup plus souvent ( tous les 2-3 jours). Sinon, on a dépassé les 40.ooo vues c'est genre tellement... J'ai même pas les mots pour vous dire à quel point ça me fait plaisir. Merci pour tout. Et enfin, BONNE ANNÉE À TOUS! ( avec un peu de retard haha )
Emilie. ]

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top