Chapitre 6 ° Curiosité assouvie
Alors que je dormais, ma porte s'ouvrit brutalement. J'eux à peine le temps d'ouvrir les yeux qu'une main me saisissait par le col et me jetais dehors. Je roulais par terre et me redressais vivement, cette fois bien réveillée. Je tombais nez à nez avec le sourire carnassier de River. Deux autres ombres l'accompagnaient, d'autres mercenaires de Maltar je supposais.
— Elle a pas l'air bien solide, maugréa l'un d'eux.
River referma la porte derrière lui tout en me détaillant avec trop d'attention. J'avais l'impression que son regard me brulait.
— Alors ma jolie, murmura-t-il, tu penses que tu es assez solide ?
Je devais ressemblais à un chiot apeuré.
— De quoi parlez-vous ?
Leur sourire me fit froid dans le dos. River me poussa en avant snas me donner plus d'explications. Il faisait nuit noir et la température avait chuté. Je n'allais pas tarder à greloter dans ma pauvre tunique. Ils me conduisirent dans la cours d'entrainement où plusieurs hommes discutaient autour d'un feu. Lorsqu'ils nous aperçurent, ils poussèrent des cris de satisfaction. Soudain, il me vint à l'esprit que Maltar n'était pas là. Etait-il possible que tout ceci se fasse dans son dos ? L'inquiétude grimpa en flèche. Il m'avait promis la sécurité.
— J'avais dis de ramener Lior !
Je découvrais Torri, assis sur un banc, un verre à la main.
— T'avais qu'à aller chercher ton jouet ! répliqua River en passant un bras autour de mes épaules.
J'eus envie de le mordre. J'avais déjà estimer mes chance de m'enfuir. Elles étaient nulle. Ils prendraient un malin plaisir à me bloquer et je n'avais pas du tout envie de leur donner cette satisfaction. Je serrais les dents et laissais le radiant envahir mon espace vitale. Il me coula un regard curieux en voyant que je ne réagissais pas. Je l'ignorais, choisissant d'attendre qu'ils veuillent bien m'expliquer leur mascarade. Je ferais tout pour leur gâcher leur plaisir.
— Aucune chance que cette gamine survive aux jeux, s'exclama un gamin tout déginganté. Je te l'éclate quand tu veux.
Il devait à peine avoir quinze ans et sa poussé de croissance ne lui avait pas encore laissé le temps de s'épaissir. Pour antant, il n'y avait pas le moindre centimètre de gras sur son corps. Lui aussi portait un pendentif pour contenir sa luminescence. Comme tout les hommes ici présent. Impossible d'estimer leur puissance.
— Alors qu'en dis tu ?
River s'était baissé pour murmurer à mon oreille et je sentis les poil de ma nuque se hérisser. J'aurais pu lui envoyer un méchant coup de tête et peut-êtr elui fracturer le nez si j'avais bien visé. Il n'allait pas falloir qu'il joue trop longtemps avec mes nerfs. Je savais bien que je le payerais trop cher mais tout mon corps hurlait de frustration.
— Tu veux que je me batte contre lui ?
J'avais presque envie d'éclater de rire. J'étais une catalyst, pas un radiant surentrainé à tuer. Il leva les yeux au ciel. Il retira son bras et se posta dans mon dos, ses deux mains sur mes épaules. Mon rythme cardiaque ne survivrait pas longtemps à ce manège.
— On va te donner une arme voyons. Oleck !
Le gamin en question ne semblait pas content.
— Je veux pas m'entrainer avec elle ! Vous aviez dis qu'on ramenait l'autre.
Je sentis les doigts de River danser sur mes épaules.
— Si tu refuses, tu ne participeras pas à la mêlée.
Oleck me fusilla du regard et quitta son siège près du feu. Il retira sa tunique pour exiber son corps encore trop jeune. Son adversaire fit de même.
— Je crois qu'on a notre duel, s'exclama un des hommes en levant son verre. Faite vos paris ! Je mise mon eau que la gamine éclate Ragne.
J'avais la nausée. Je n'étais rien de plus qu'un jouet pour leur servir de divertissement. J'avais envie de tous les étouffer. River prenait ses aises en s'accoudant sur moi. Je préférais ne lui donner aucun prétexte pour m'embêter un peu plus.
— Et toi River ?
Je sentis son regard glisser sur moi et mon impassibilité.
— Je suis sur qu'elle va nous surprendre.
Et il me poussa en avant. J'atteris au milieu du cercle des combattants. Oleck me jeta un regard mauvais et je décidais de lui retourner. S'il ne se montrait pas coopératif, je ne pourrais rien faire. J'avais eu un aperçu de sa puissance et je savais qu'il n'était pas en reste. Ragne, en face de lui, avait tous l'air d'un combattant dangereux. Il était presque deux fois plus grand que Oleck. Son allonge serait redoutable.
— Tu sais te battre en duel y parait ?
— J'ai quelques notions, répliquais-je sarcastique.
Je remerciais Gedd de nous avoir préparé à ça. Dans un duel, tous les coups étaient permis. Cela signifiait que Ragne avait tout à fait le droit de me mettre hors d'état de nuir pour ainsi récupérer l'avantage.
Noramlement, il fallait apprendre à se battre avec son aprtenaire pour pouvoir anticiper sa façon de combattre. Je me doutais que j'allais devoir me débrouiller au vu de la bonne volonté d'Oleck. J'avais envie de lui éclater la tête dans le sol. S'il n'était pas aussi arrogant !
Je vis les deux adversaires se mettre en position face à face. La montagne s'approcha d'eux et tendit la main. Je compris qu'il attendait leur pendentif.
Je me placais dans le dos d'Oleck à trois bon mètres. Ni trop près ni trop loin. Cette fois, je n'allais pas attendre tranquillement une belle opportunité. Je supposais que Oleck n'avait encore jamais combattu avec un catalyst et il risquait d'être surpris.
Les deux colliers s'entrechoquèrent dans la paume de la montagne. Aussitôt leur luminescence s'échappèrent de leur corps. Oleck la laissa couler dans ma direction. Pour la plupart des gens, la lumiescence les baignait d'une aura lumineuse mais pour certains, elle les marquait d'une façon très personnellement. Celle d'Oleck ruisselait de ses yeux, lui conférant un masque assez effrayant. Celle de Ragne était moins spectaculaire, concentrée à ses pieds comme beaucoup de monde.
La montagne sortie du cercle. Sentant le début du combat arriver, tout mon monde s'obsercité. Il n'y avait plus que nous trois, les spectateurs n'étant plus qu'une masse floue sans intérêt. La luminescence d'Oleck m'atteignit enfin et je m'en saisis. On aurait dit du coton. Consistant mais capable de s'effilocher si l'on tirait trop fort dessus. Il allait falloir être délicat avec. Sauf que je ne comptais pas aller dans la dentelle.
La montagne donna le départ.
Aussitôt, il y eut une explosion de lumière. Cette fois, je ne comptais pas attendre une ouverture. Et comme je m'en doutais, aucun d'eux n'avait déjà c ombattu avec des catalyst ni même vu de quoi ils étaient capable. La bombe de lumière était la première chose que nous avait enseigné Gedd. J'avais l'habitude de m'entrainer avec des adversaire qui savait s'en protéger. Le problème c'est que j'avais éblouie mon adversaire et mon partenaire. Tant pis pour lui.
Tout en prenant garde de rester dans l'aura de Oleck je me glissais dans le dos de Ragne. C'était très osée comme approche mais ette technique avait mainte fois fais ses preuves. Ragne perdu de précieuses seconde à retrouver une vue suffisante et à comprendre ma manoeuvre. Oleck m'ayant dans son champ de vision eut une seconde d'avance et se jeta sur son adversaire. Je lui conférais un peu plus d'agilité ce qui lui permis de rivaliser avec Ragne malgrés son allonge.
Celui-ci, comprenant que j'étais passé dans son dos, y vit une belle opportunité de m'atteindre. Je lui souris en reculant de quelques pas. En quittant des yeux Oleck, il lui offrit plusieurs ouverture que le gamin ne ratta pas. Il lui asséna un coup de poings dans les côtes et son pieds trouva la jointure de son genoux. Ragne roula à terre mais entraina Oleck avec lui. Je bondis sur le côté pour m'éloigner d'eux. Malheureusement, Ragne prit le dessus et cogna violemment la tête d'Oleck contre le sol. Sonnée, il resta à terre et Ragne en profita pour finir ce qu'il avait commençé. Il abandonna le gamin avec un sourire mauvais et s'approcha de moi. Je fis encore quelques pas en arrière avant de m'arrêter et de lui faire face.
— Alors c'est tout ? me nargua-t-il.
Je plissais les yeux et ouvrais les bras.
— Qu'est-ce que tu vois ? lui demadais-je.
Il m'observa mais rien ne sembla le choquer. Je souris et cela le dérangea.
— Entre Oleck et moi, qui est le plus dangereux ? soupirais-je.
Je me souvenais encore des réprimandes que Gedd servait aux deux petits radiants qu'il entrainait. Ragne eut un moment de flottement.
— Le catlayst ne fait que renforcer l'arme, lachais-je. Tu es donc vraiment en train de tourner le dos à une arme ?
Soudain, Ragne comprit ce qu'il était censé voir. J'étais toujours baignée dans la luminescence d'Oleck. Ce qui siginifait que le coup qu'il avait reçu à la tête ne l'avait pas suffisament assomé. Pour cause, j'avais eu le temps de renforcer sa boîte cranienne avant l'impact. C'est dans avec une pointe de satisfaction que j'admirais Oleck lui asséner un violent crochet à la mâchoire avec tout l'élan dont il était capable. Je n'avais même pas besoin de l'aider. Ragne encaissa non sans cracher un jet de sang. Oleck ne lui laissa pas une seconde de répit et le mitrailla de coup jusqu'à ce qu'il met genoux à terre.
— Abandonne, grogan Oleck, le souffle court.
Ragne le toisa longement. Voyant qu'il hésitait, je fis un petit pas en avant, pour lui rappeler ma présence. Il souffla et se laissa choire, vaincu.
Réalisant qu'il avait gagné et ce que cela signifiait, le visage d'Oleck s'éclaira d'une joie enfantine inattendue. Il se pavana sous les acclamations et les félicitations des autres combattants.
Pour ma part, je reprenais violemment conscience du regard incisif des combattants sur ma personne. Certains était furieux d'avoir perdu leur pari mais la plupart me regardait avec une nouvelle concidération. Même Oleck finit par se rappeler de ma présence et de ma participation à sa victoire.
— Qui t'a entrainé ?
C'était River, débout à côté de Torri, manifestement en pleine reconcidération de mes capacités. L'image de Gedd s'imprima dans mon esprit. C'était impossible de leur avouer.
— Les contes et les légendes, répliquais-je avec le plus d'assurance possible. Et une très bonne motivation.
— On demandera à Lior son avis.
Un sourire de loup se glissa sur son visage et il lança un coup d'oeil à Torri. Je me mordis la lèvre en espérant que mon ami ferait preuve de la même imagination que moi.
— Ca suffit pour ce soir, déclara-t-il.
Il y eut des grognements mais il les fit taire d'un regard. Je me doutais que River avait une place particulière mais j'en prenais pleinement conscience. Il me fit un signe de tête et je lui emboitais prestement le pas. J'étais soulagé que cette affaire prenne fin.
— Tu vas chercher Lior ? murmurais-je, une note d'inquiétude dans la voix.
Il me coula un regard mais ne répondit pas. Il m'était de plus en plus inssuportable de ne pas pouvoir le voir et m'assurer qu'il aille bien. En arrivant devant ma chambre, je vis que les appartement de Maltar était allumé. Cela ne sembla pas inquiéter River. Il entrouvit ma chambre mais resta dans le passage, songeur. J'attendis patiemment.
— Lior n'est plus ici.
River s'accouda au chambranle de la porte, m'observant avec un sérieux qui me mis mal à l'aise. Face à mon silence, il ajouta :
— Maltar lui a fait une proposition.
J'attendis la suite. Le radiant avait l'air d'attendre une réaction de ma part qui ne venait pas.
— Il t'a abandonné.
Je clignais des yeux.
— Qu'est-ce que tu racontes ?
C'était tout simplement impossibvle.
— Lior a fait son choix et il semble que tu passais après. Ne m'en demande pas plus.
Je plissais les yeux. Je ne savais pas à quoi River voulait jouer mais une chose était sûr, jamais Lior ne m'abandonnerait.
— Tu mens.
— Pourquoi te mentirais-je ?
Là était toute la question.
— Pour je ne sais quel raison, tu veux me faire croire que Lior m'a abandonné. Le problème c'est que c'est impossible.
— On est parfois surpris, murmura-t-il à voix basse.
— Non.
Il avait l'air contrarié par mon entêtement.
— Comment peux-tu en être si sur ?
Je ne comprenais pas pourquoi il semblait si déstabilisé par mon assurance.
— Lior est comme mon frère. C'est tout ce qu'il me reste de ma famille.
Il pencha la tête sur le côté.
— Il n'est même pas de ton sang. Qu'est-ce qui vous lie à par un peu de vécu ?
— Tout.
Nous nous contemplâmes en silence, cherchant tout les deux à comprendre quelque chose d'incompréhensible chez l'autre. Il n'y avait plus aucune moquerie dans ses yeux onyx.
— Et toi ? Jusqu'où irais-tu pour lui ?
— Je mourrais pour lui !
J'avais répondu trop vite. J'étais trop pressée de lui montrer la valeur de Lior à mes yeux. J'en oubliais où était le danger. Cette fois, son sourire revint.
— Tu n'as jamais vu la mort en face, tu ne sais pas de quoi tu parles.
— Non, elle est au-dessus de ma tête depuis que je suis née.
Ma remarque lui arracha un rire.
— Je te le concède.
Il s'écarta pour me laisser passer. Je me faufilais rapidement, heureuse de retrouver mon havre de paix d'où l'on m'avait tiré sans mon consentement. Il referma la porte sans un mot de plus.
Alors que j'écoutais ses pas s'éloigner, je réalisais subitement qu'au lieu de prendre la direction des dortoirs, il se dirigeait vers les appartements de Maltar. J'eus un désagréable préssentimeent. Et si tout ceci était en fait orchestré par le marchand pour nous tester ?
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