Chapitre 12 ° Lior (à réécrire à la 3e personne)
(PDV de Lior)
Dès la seconde où Torri avait proposé son plan, je ne l'avais pas sentis. Mais il avait agis trop vite sans me laisser le temps de proposer une alternative. J'étais presque sur qu'il l'avait fait exprès. Torri était loin d'être stupide. A force de passer du temps avec lui, j'avais bien vu qu'il ne se laissait pas avoir facilement. Or là, il avait agis avec précipiation. A moin sque nos adversaires soient bien plus dnagereux que ce que je peux l'imaginer.
La cour d'entrainement s'était transformée en four. J'avais l'impression de marcher sur des braises même avec mes chaussures. En face de nous, il y avait cinq hommes bâtis comme des mercenaires. Mon regard glissa sur chacun d'eux. Tous des radiants. Un bon point pour nous. Pour l'instant, Torri tenait le crachoire à celui qui semblait être la tête de la bande. Je supposais qu'il comptait gagner du temps pour Ciara. Je ne pouvais m'empêcher de m'agiter nerveusement. On devrait mieux se débarasser d'eux. J'étais sur qu'on pouvait n'en faire qu'une bouchée.
— Tu es tout seul, mon petit, se moqua l'homme. Je ne doute pas que tu aura le temps de ma casser le nez mais ce seront tes jambes qui finiront en charpie. Ce serait dommage. Maltar serait déçu que tu ne puisses pas participer au jeu.
— Tu vas me casser les jambes dans tous les cas, répliqua Torri avec nonchalance. Je te pèterais donc le nez.
L'autre eut un rictus mauvais.
— Tu crois pouvoir t'en sortir parce que tu as ce catalyst avec toi ?
— Même seul je m'en sortirais contre des brutes épaisses comme vous. Dois-je te rappeler que j'ai déjà survécu à 2 mélées ?
Torri maîtrisait vraiment l'art de fanfaronner.
— On sait tous que tu profites des jupes de River, l'attaqua l'autre.
Torri explosa de rire.
— Voila une excellente idée : River en robe ! Je tiens mon prochain pari.
Lui arrivait-il seulement de prendre les situations au sérieux ? J'allais interrompre Torri quand un autre mercenaire surgit de la demeure. Mon coeur rata un battement. Je reconnaîtrais la tresse de Ciara à des kilomètres. Jetée sur son épaule comme un sac à patates, il la fit tomber à ses pieds sans ménagement. Ils avaient dû l'assommer. Je pestait contre les catalysts. Un radiant mort arrêtait d'irradier. Pour un catalyst, impossible de le savoir. Je ne voulais même pas l'envisager. Je devais la récupérer. Maintenant. Je montais à la hauteur de Torri et lui attrapais l'épaule.
Il se tourna vers moi, l'air grave. Je n'avais pas besoin de parler. Il retira son collier et je sentis la chaleur s'échapper de lui. J'aspirais tout avec avidité. Je plantais mes griffes dedans. J'allais déchainer les enfers. Ils ne savaient pas de quoi j'étais capable.
"Garde ton calme sinon tu vas épuiser ton radiant trop vite."
Gedd était toujours là pour me rabrouer. Mais je ne comptais pas me retenir. Torri n'était pas un frèle adolescent du camp. Je n'avais jamais toucher une telle puissance. J'avais l'impression qu'elle était intarissable. Et cette consistance entre mes doigts ! Je pouvais enfin la tenir. J'allais enfin pouvoir tester cette énergie.
J'imaginais le regard pétillant de Ciara et cela m'arracha un sourire avant de me rappeler qu'elle était là-bas, dans un état incconu. Ma rage eclata dans mes veines. Ils n'avaient pas intérêt à lui avoir faire le moindre mal. Alors sur un simple ordre, je fis rayonner Torri comme un soleil, faisant gicler sa luminescence sur les hommes.
Les mercenaires réagirent aussitôt, s'éparpillant pour fuir la chaleur et pour me compliquer la tâche. Aucun problème. Prévenant, Torri me gardait dans son dos pour être sur qu'on ne m'attaque pas dans le dos. Il se jeta sur son premier adversaire. Je me bornais à modeler sa luminescence en langue de feu pour empêcher les autres mercenaires de venir en aide à leurs camarades. Je m'en enveloppais aussi pour qu'ils ne tentent rien.
Gedd nous avait parlé de cette technique. Je me souvins des pauvres tentatives que nous faisions. Il n'y avait pas de comapraison possible entre la puissance de Torri et celle des adolescnents. A l'époque, je pensais que je manquais d'entrainement. A l'instant, je comprenais enfin tout ces techniques qui m'apparaissaient fantasques. Je n'avais qu'à le penser et la lumienscence de Torri s'y pliait tout en continuant de m'abreuver. J'insufflais plus de vitesse au radiant. Deux mercenaires étaient déjà à terre. Deux autres tentaient de le prendre de front. Je réalisais qu'il m'en manquait un dans mon champ de vision. Il surgit derrière moi. Les langues de feu me protègeaient d'un contact directe mais celui-ci semblait vouloir jouer à un autre jeu. Il relacha sa propre luminescence et tenta de me bruler avec. Il était suffisament près pour m'atteindre mais il en faudrait un peu plus pour me brûler. Je grognait de frustration de ne pouvoir lui régler son compte. La morcure ne me donna que plus de colère. Mon regard tomba sur Ciara, son corps inerte au sol et je vis rouge. J'arrachais encore plus de luminescence à Torri. Une petite voix résonna mais je la mis de côté pour plus tard. La lumiescence de Torri s'enflamma comme de l'huile. Les mercenaires firent un bon en arrière. Même Torri marqua un temps d'arrêt, surpris. Je levais les yeux au ciel. Sa propre luminescence ne pouvait pas le blesser. Voyant que le champs se dégageait, je courus jusqu'à Ciara pendnart que Torri mettait hors détat de nuir le dernier mercenaire.
Je n'avais même pas besoin de me concentrer pour maintenir le contact avec Torri. Nous avions travailler ensemble si souvent ces derniers jours. Je tombais à genoux aux côté de Ciara et l'oscultait rapidement. Je poussais un soupir en voyant sa poitrine se soulever au rythme de sa repsiration. Pas un seul signe d'égratinure. Je me doutais qu'ils voulaient nous récupérer en vie. A l'heure actuel, nous aviosn plus de valeur vivant. Torri arriva à ma hauteur, un sourire ravi aux lèvres.
— Je savais bien qu'il y avait un petit démon derrière cette gueule d'ange.
Je lui jetais un regard noir.
— Tu me lâches ?
Je réalisais que je tenais fermemant sa luminescence et qu'il ne pouvait pas la récupérer.
— Est-ce qu'on est hors de danger ?
Il jeta un rapide coup d'oeil à la cour.
— Pour l'instant oui.
Je lâhcais un peu à contre coeur. Mon sixième sens était toujours en alerte et je n'aimais pas ça. Le feu dans me sveines se calam et laissa place au vide. Je frissonnais malgré l'heure. Alors doucement, la petite voix se fit plus bruyante et le doute me saisit. Il se renforça encore plus lorsque je le vis remettre son collier. Il y avait quelque chose qui clochait.
Et soudain, j'entendis des applaudissements. Je relevais la tête vers le balcon du premier étage. Une mince silhouette toute vétu de blanc s'y tenait au côté de Maltar. Un voile sur son visage la rendait indiscérnable. Mais je pouvais deviner des courbes féminines sous les volants en soie blanche. C'était elle qui applaudissait. Un rire crystallin presque enfantin s'envola dans l'air.
— Je dois dire que je suis subjugée, dit-elle en posant une main sur l'avnat bras du marchand.
Ce contact presque posséssif me surprit. Maltar n'était pas homme à se laisser toucher.
— Je suis presque déçue de ne pouvoir voir la deuxième à l'oeuvre. Approche toi !
Il fallut que Torri me donne un coup de coude pour comprendre qu'elle me parlait. Il vit que je ne voulais pas m'éloigner de Ciara et leva le syeux au ciel.
— Ta copine va bien, maintenant, obéis. On ne fait pas poireauter la Princesse.
L'information me percuta. Alors qu eje trzversais la cours pour ma poser sous le balcon, je réalisais que je faisais face à la fameuse Princesse du marché. Torri était bavard et il suffisait de savoir le manipuler pour obtenir ce qu'on voulait. En l'occurence, il m'avait un peu expliquer le focntionnement du marché. Celui-ci ne possédait pas vraiment de dirigeant. Il évoluait principalement au grés de ses membres le splus affluents. Parmi eux, il y avait la Princesse qui s'était fait une place un peu à part. C'était une sorte d'idole, presque divine. Certains ne savait même pas d'ou elle venait quand d'autre racontait qu'elle était l'âme du marché. Pour Torri, elle était simplement la fille d'un homme influent et avait su construire le mythe autour d'elle. Car la Princesse était richissime. De plus, on la disait d'une beauté à couper le souffle. Les voiles m'empechaient de distinguer quoique ce soit. Malgré tout, même à cette distince, je pouvais sentir son aura. Contrairement à d'autre, elle semblait plus pâle. Mais ce n'était pas par faiblesse. Cette femme avait quelque chose d'exceptionnelle et elle rayonnait en silence.
Je levais le nez pour lui offrir mon visage. Je sentis un peu de sa luminescence venir me caresser très subtilement.
— Il est trop charmant pour les jeux, soupira-t-elle.
— N'oublie pas tes priorités, lui répondit Maltar.
— Elles valses mes priorités, murmura-t-elle.
Je sentis la langue de feu glisser sur ma gorge, toujours qu'un toucher trop léger. Juste assez pour vous faire frémir et je sentis mon coeur s'emballer, soudain incapable de comprendre ce qu'il allait suivre. Mone sprit était comme pris en otage.
— Ca suffit pour aujourd'hui, déclara Maltar.
J'entendis son soupir et d'un seul coup, sa lumière disparut, me rendant mon souffle.
— Je repasserais. Il me faut encore rencontrer l'autre.
Je frissonnais. Je n'aimais pas l'intonnation dangereuse de sa voix. J'avias l'impression d'être une pauvre souris entre les crocs d'un serpent. Maltar lui prit délciatement le bras et l'invita à rentrer. Ils disparurent et je m'écroulais à genoux. J'avais les jambes coupées. J'étais vidé.
— J'avais parié que tu péterais les plombs si on touchait à Ciara.
Je relevais la tête et découvrais River accoudé au chambre de la porte, son éternel foulard autour de la tête. Il avait un sourire narquois aux lèvres.
— Au moins la princesse est impressionnée.
— C'était un coup montée ?
Il haussa les sourcils.
— Je te croyais plus rapide. Torri n'arrête pas de dire que tu flaires les mensonges à dix kilomètres.
La petite voix dans ma tête se tut enfin. Je sentis mes épaules s'affaisser. Depuis le début de notre arrivé au marché, je cherchais un moyen de nous sortir d'ici, de fuir. Mais Maltar avait toujours un coup d'avance. Il nous avait séparé, nous empêchant de communiquer ou même de savoir où était l'autre. Il m'aviat collé au basquet Torri en sachant que je poserais des questions et le radiant y avait répondu dans la mesure du possible. La seule conclusion que je pouvais en tirer, c'était que nous n'étions pas si mal loti. Des rares échanges que j'avais avec Ciara et au vu de sa bonne humeur lors des entrainements, j'avais cru comprendre qu'elle en était arrivé au même point. Maltar s'était assuré que nous nous sentions en sécurité et en confiance. C'est pourquoi au lieu de tourner le dos à Torri, j'avais choisi de l'aider. C'était ca la véritable de victoire de Maltar. J'avias choisi de faire confiance à son radiant plutôt qu'à moi. Et sans doute vallait-il mieux. Puisque tout cela n'était qu'un coup monté.
Je levais les yeux vers le balcon d'ou avait disparu Maltar. Je ne devais pas sous estimé cet homme. Il savait parfaitement ce qu'il faisait et il ne laissait pas de faille. Celle d'aujourd'hui était un piège. J'imaginais di'ic son sourire. Il savait que je cherchais une faille et il me l'avait mis sous le nez pour vérifier s'il avait bien réussi son dressage. Je pestais contre moi-même.
J'entendis Ciara tousser et je me tournais dans sa direction. Torri l'aidait à se redresser. Elle avait simplement été droguée pour servir d'appât. Biensur qu'elle était ma faiblesse. Elle était tout ce qu'il me restait.
Je m'approchais, River sur mes talons.
— Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
— Juste une petite blague, se moqua Torri.
Elle se tourna vers moi, son regard plein d'interrogation. Je lus son inquiétude face à mon abattement.
— C'était une mise en scène pour voir de quoi nous étions capable.
Ciara plissa les yeux et se posa une main sur la tête. Des gouttes de sueurs commençaient à perler sur son front. Je constatais que malgré la sensation de froid qui me tenait, mon corps était en sueur aussi. L'heure du Zénith était dangereuse, il fallait vite se mettre à l'ombre.
Je vis les hommes que nous avions affronté en pleine discussion avec Maltar. J'avais été si submergé par ma colère que je n'avais même pas remarqué que Torri épargnait ses adversaires. Ils s'en sortaient avec seulement quelques bleus. Gedd m'avait pourtant prévenu. J'avais perdu mon sang-froid et j'avais perdu mon ennemi de vu alors même que mon instinct hurlait.
J'eus juste le temps de raconter brièvement ce qu'il s'était passé à Ciara avant qu'on ne nous sépare et qu'on ne nous enferme dans nos chambres respectives. De toutes les manières, il n'y avait rien de bien compliqué à comprendre. Maltar nous avait piégé et nous rappellait qu'il était notre maître. Nous ne réussirions jamais à nous enfuir tant qu'il controlerait le moindre de nos faits et gestes. Il allait falloir ajouter des variables hors de sa portée.
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