La vie n'est qu'une succession de jours, de semaines, de mois, d'années, à toujours faire la même chose. Toutes les heures, minutes, secondes, sont exactement les mêmes que le jours, la semaines, le mois, l'années et, quand on est un squelette, le siècle précédent. Le changement n'apporte rien de plus, qu'au mieux, une nouvelle routine qui devient aussi destructrice que la précédente et, au pire, un pénible retour à la même vie, les douloureux souvenirs d'un changement qui n'est plus que le passé.

Science, ou Sci pour les amis, était dans le pire des cas. Il avait connue le plus doux des changements, celui de l'amour. Pas une amourette sans lendemain, il avait rencontré le bon, le vrai, l'unique grand amour. Celui qui fait que, même si c'est le même jour qui se répète pour toujours, c'est un bonheur. Chaque jours est le plus beau jours de sa vie.
Pourquoi ?

Parce que le vrai, le grand, l'amour est la...

Mais, quand il n'est plus, chaque seconde de vie est un déchirement. Une petite mort qui ne s'arrête jamais. Un problème mortel sans solution apaisante.

Sans fin...

Chaque jour la routine est un coup de couteau en pleine âme...

Alors, pourquoi le scientifique n'y met pas un terme ?

Est-ce pour son travail ? Son rôle si prenant de docteur du multivers ? Ou encore son devoir de protection envers son univers ? Seul AU où aucun combat n'est permis et où la règle est scrupuleusement respecté ?

Bien sur que non.

La seule raison pour laquelle un être accepte de vivre une vie sans âme soeur, c'est pour un autre amour, tout aussi grand, moins passionné bien sur mais bien plus fort que tout. Un lien qui n'est ni dû au destin, ni dû vraiment à la magie ou au sang.

Non.

Un lien bien plus fort.

Celui qui relis une mère à son enfant...

Sci n'avait plus que lui.

Il n'avait plus que son fils, Codex. Un gentil petit squelette aux os blanc, aux orbites noirs, entourés de sorte de veines rouge semblables aux traces sur une puce électronique, dans lequel flottait deux pupilles blanche aux reflets vert.

Son petit garçon...

La preuve même que l'amour n'était pas lié aux gènes. Que la bonté et la générosité étaient inné chez certains et que la cruauté et le vice n'étayaient pas génétique. Biologiquement, il était le fils de Fatal. Un monstre ignoble qui a fait vivre le pire des enfers, sans mots pour décrire l'horreur du supplice qu'il lui a fait vivre, pour concevoir de force un enfant. La volonté derrière cette conception était de faire souffrir, de briser, d'avoir une arme, de créer un monstre à l'image de son créateur...

Mais en réalité, Codex était le fils de Dance.

Pas par sa magie.

Il était son fils parce que le danseur avait été un père, un bon père pour lui... il l'avait aimé comme son fils et l'enfant l'aimait comme son père...

Le peu de temps qu'ils avaient été ensemble, ils avaient été si heureux que le jeune squelette ne pourra jamais oublier son papa...

Son papa qui c'était sacrifier pour le protéger...

Son papa qui avait prouvé que l'amour était plus fort que tout... mais était surtout fait de sacrifices...

Codex avait bientôt onze ans...

Dix ans qu'il grandissait sans son père... voyant sa mère souffrir tout les jours un peu plus de cette vie qui aurait put être soi belle à trois...

Voir cette routine qui aurait put être si douce...

A trois...

Qui aurait put être si différente que l'éternelle réveille, boulot, dodo. Que les jours particuliers, les fêtes, les moments de joies, n'auraient pas été si... si mélancolique.

Dance... Dan n'était plus la...

Il fallait continuer d'avancer...

Dans la souffrance et le vide qu'était la vie... éternel recommencement marqué par des souvenirs si doux au départ... si douloureux maintenant qu'ils ne pourraient plus jamais être partagés.