Chapitre 4

Bonjour ! Bon et bien voilà la suite, en espérant que ça vous plaise. Et que ce soit le cas ou pas commentez s'il vous plait ! Bonne lecture ! ❤



Dès qu'Arkos eut compris qu'il venait de faire la plus grosse erreur de sa vie, il recula lentement vers la porte sans me quitter des yeux, comme un chat (voir média), puis la referma. Je l'entendis courir dans le couloir.

Mais il n'allait pas s'en tirer comme ça. À toute vitesse, je retirai la serviette et me mis en pyjama. J'ouvris la porte à la volée et m'élançai à sa poursuite.

- Arkos, tu es mort ! hurlai-je.

- Tu n'avais qu'à fermer le verrou ! C'est de ta faute !

- La ferme ! Tu vas regretter d'être né !

Grâce au son de sa voix, je savais désormais qu'il s'était barricadé dans sa chambre. Rapide.

- Ouvre-moi immédiatement ! criai-je en tambourinant sur la porte.

- Non merci, je préfère rester en vie, répondit-il.

Je me calmai et repris :

- Très bien, dans ce cas je défonce la porte, et tant mieux si tu es derrière.

Il ne répondit pas.

- Arkos... Je compte jusqu'à trois. Un... Deux...

Il ouvrit la porte.

- C'est bon, c'est bon ! dit-il. T'es...

Je le poussai vers le mur avant qu'il ne puisse finir sa phrase. Et je lui en collai une.

- Aie... dit-il simplement.

On voyait la marque de ma main sur sa joue.

- Tiens, tu n'es plus en serviette, continua-t-il. Dommage...

Il reçut une autre claque. Sur l'autre joue. J'avais envie de l'étouffer avec l'oreiller. Mais je me contentai de le fixer d'un regard noir avant de repartir de la chambre d'un pas furieux. Et voilà ! Ça ne faisait pas deux heures qu'il était là et ça commençait déjà.

J'allai directement dans ma chambre et je me glissai sous la couette. Je soupirai. Pas facile de se détendre avec lui sous le même toit. Je me laissai tranquillement glisser dans le sommeil...

- Tu m'en veux ?

Bon dieu, il était venu jusqu'à ma chambre. Je lâchai un immense soupir.

- Mais non, Arkos... C'est pas grave.

Je faisais tout pour qu'il me laisse tranquille.

- Ah... Tant mieux alors, répondit-il.

J'étais dos à lui mais j'étais sûre qu'il souriait.

- Bonne nuit, lui dis-je.

- Bonne nuit, murmura-t-il en refermant la porte.

Je m'endormis. Mes rêves furent agités et désordonnés, mais vers le milieu de la nuit ils finirent par se stabiliser.

Et lorsque je me réveillai, le lendemain, je trouvai bien évidemment Arkos endormi contre moi. Je m'en étais doutée. Il avait vraiment besoin d'affection, ce mec... Tout d'un chat, c'est bien ce que je disais. Il n'avait pas osé mettre ses bras sur moi de peur, je suppose, de me réveiller et de se prendre une autre claque. Il avait de la chance, j'étais toujours de meilleure humeur le matin.

Je m'enlevai doucement du lit pour ne pas le réveiller et vis qu'il avait toujours sa casquette. Décidément...

Il était mignon quand il dormait. On avait l'impression que rien ne pouvait lui arriver tant son visage était serein.

Je sortis discrètement de la chambre et allai chercher un verre d'eau. Oui, je sais ce que vous allez dire, mais tant pis. J'allais faire ma mauvaise fille. Et puis de toute façon on avait cours aujourd'hui, il fallait bien le réveiller, hein ?

Je m'approchai furtivement de lui, le verre d'eau à la main. Et... hop ! Tant pis pour les draps mouillés. Ils sècheraient durant la journée. Arkos ouvrit soudainement les yeux, la tête trempée. Il se releva brusquement et me fixa tout en comprenant ce que je venais de faire.

- Non...? Tu n'as pas osé ? me demanda-t-il.

Devant mon grand sourire, il continua :

- Raah, je suis tout mouillé maintenant ! Et ma casquette aussi ! Arrête de sourire, c'est pas drôle !

Il se tut un instant. Un sourire étira ses lèvres et il déclara :

- Bon, j'ajoute plus rien, mais c'est bien parce que tu souries...

C'était mignon de l'entendre dire ça. Mais bon. Évitons de lui dire...

- Lève-toi, marmotte ! On part d'ici dans trois quarts d'heure ! Tu manges, tu t'habilles, et cætera et cætera.

- J'arrive... soupira-t-il.

J'avalai rapidement un bol de céréales, allai m'habiller dans la salle de bain en fermant le verrou, cette fois, et vérifiai que mes faux parents allaient mieux, ce qui était le cas.

Dès qu'Arkos fut prêt, ce qui ne fut pas de tout repos, nous partîmes à pied au lycée. J'en profitai pour lui rappeler quelques règles.

- Première règle, dis-je, tu parles le moins possible. Reste dans ton coin.

- OK. Pas de filles, donc.

- Exactement. Tu as tout compris.

- Tu serais pas un peu jalouse, par hasard ?

- Deuxième règle, continuai-je en ignorant royalement son commentaire, tu évites d'être vu avec moi. Histoire de ne pas se faire remarquer.

- Dommage...

- Et troisième règle, tu ne fais rien de bizarre. Fonds-toi dans la masse !

- Ça je le sais, hein...

- Je vous connais, toi et tes idées saugrenues.

- Gnagnagna... C'est tout ?

- Pour l'instant, oui. On arrive, ralentis, dis-je en accélérant le pas.

- À ce soir !

- Oui oui, c'est ça. À ce soir.

J'arrivai au lycée cinq minutes avant lui, il était temps, la sonnerie retentit dès qu'il apparut. Forcément, quand on met une demi-heure à prendre son petit-déjeuner...

Aussitôt, Alice se précipita vers moi. C'était une fille assez petite, avec des cheveux bruns foncés et des yeux bleus. Elle avait une mèche de cheveux de la même couleur que ses yeux, ça lui allait plutôt bien. Elle était d'un naturel très enjoué, et elle m'avait tout de suite plu. Nous étions devenues amies très rapidement et c'était en grande partie grâce à elle que ma vie au lycée était potable.

- Mino ! s'écria-t-elle.

Elle criait tout le temps. Détail mineur mais assez pénible au fil du temps.

- Tu as vu le nouveau ? Trop craquant ! continua-t-elle.

Et elle tombait amoureuse toutes les cinq minutes. Mais jamais de la même personne.

- Oui, il est normal, quoi, répondis-je prudemment.

- Ooooh ! Allez ! Ne me dis pas qu'il ne t'intéresse pas, je vous ai vus parler ensemble hier ! dit-elle en me donnant des coups de coudes.

- Il m'a juste demandé en quelle salle on allait.

- Et tu l'as entrainé loin de tout le monde juste pour lui répondre ?

Ah. Qu'avait-elle vu exactement ? Elle ne devait rien savoir, c'était impératif.

- Je suis allée lui montrer, c'est tout.

- Ah, d'accord. Donc il est libre alors ? demanda-t-elle avec espoir.

Ouf. Elle ne savait rien. Mais évitons qu'elle se rapproche trop de lui, ça valait mieux.

- Je n'en sais rien. Il ne s'intéressait pas vraiment aux filles qui lui parlaient, en tout cas.

- Non... Tu crois qu'il est...

- Mais non ! Il a sûrement une petite amie en dehors du lycée, voilà tout.

- On n'a qu'à lui demander alors !

Et zut. C'est vrai qu'elle n'avait peur de rien, elle. Bon, je faisais quoi maintenant ?



Alors ? Ça vous plait ? Dites-moi ce que vous en pensez dans les commentaires ! Que pensez-vous d'Alice ?

Je vous aime bande de renards à neuf queues ! ( référence à... ?)



Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top