Hello tout le monde ! Cette fiction est en train de partir totalement en live, et tant mieux ! C'était trop rangé pour moi...
Désormais, Zwei entre dans l'histoire, ce qui implique un point de vue à deux puisque c'est une personnalité de Mino.
Je vais en profiter pour commencer à montrer un peu les points de vue des autres personnages, je pense... Mais... Reste à savoir quand ! ;-)
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Ah, et souhaitez moi bonne chance avec l'autre psychopathe, là...

"Ils n'ont pas l'air très effrayés, tes copains..." Maintenant que Zwei était réveillée, elle n'allait plus s'arrêter de me parler.
"C'est parce que tu es plus ridicule qu'autre chose", lui répliquai-je.
"C'est ça, c'est ça... Pourquoi tu ne m'as pas laissé finir ma phrase ?!"
...
"Ouh, elle est timide, la Mino... Enfin, c'est vrai qu'il est craquant."
...
"J'en ferais bien mon quatre heure... Et son cœur doit être délicieux, tu ne crois pas ?"
"Touche-le, et je te tue."
"Han, j'ai peur..."
Elle se tut tout de même. Un peu de silence dans la tête, ça faisait du bien.

Je me tournai vers Alice qui me fixait en levant un sourcil. Je lui souris et expliquait brièvement la situation à ma troupe.
- Mon corps contient deux personnes avec leur identité propre : moi... Et Zwei. Il semblerait que le corps m'appartienne puisque ses apparitions sont très rares. La plupart du temps, elle me parle ou elle dort. Méfiez-vous d'elle... C'est une meurtrière finie. Pour la reconnaître, c'est simple : lorsque qu'elle contrôle le corps, mes yeux deviennent roses.

Le silence qui suivit fut brisé par Éric :
- En gros, t'es schizophrène, quoi..
- Non ! Zwei n'est pas que dans ma tête, au cas tu ne l'aurais pas remarqué...
- Oui, enfin, ça reste une personnalité de toi-même...

Je soupirai et préférai ne pas relancer le sujet.

- Bon, on rentre, maintenant.
- Vous n'irez nulle part.

Je me retournai, surprise. Je ne connaissais pas cette voix.
"Pourquoi tu ne l'as pas repéré ?" me lança Zwei.
"Ça, je me le demande..."

Même maintenant que je voyais l'intrus, je ne le sentais pas. Il ne dégageait aucune aura. Arkos ne l'avait pas entendu arriver non plus.
Il s'agissait d'un homme, vêtu d'un grand manteau noir qui ne laissait voir que sa tête. Il devait être âgé d'une quarantaine d'années, son visage était marqué d'une cicatrice courant sur le côté droit de sa mâchoire. Légèrement barbu, ses yeux semblaient faits de glace tant ils étaient bleus, froids et brillants de cruauté. Ses cheveux, ramenés en arrière, étaient aussi noirs que son âme. Car, si je ne pouvais sentir sa présence, j'arrivais néanmoins à percevoir son envie de meurtre.

D'autres personnages s'invitèrent ensuite. Une femme, trois hommes. Tous avec les cheveux noirs et les yeux bleus. Tous avec cette noirceur dans leur âme. Ils marchaient d'un même pas, un pas lent, menaçant, inquiétant. Ils nous encerclèrent et aucun de nous ne fit le moindre geste pour les en empêcher.
"Mais bouge-toi le cul !" s'exclama Zwei.

Je sursautai et reprenait mes esprits. Arkos fit de même et se mit en position d'attaque. Le reste de la groupe l'imita.
- Que voulez-vous ? lui demandai-je calmement.
- Il me semble que vous le savez déjà, répondit l'homme. Il parlait lentement, sans me quitter des yeux, en faisant des pauses dans ses phrases.
- Soyez plus clair, exigeai-je.
- Je vois que vous êtes dans le concret... Bien. Anestra ?

Les yeux de la femme brillèrent.
- Oui, maître ?
- Donne donc une explication... "concrète" à cette jeune incrédule.
- À vos ordres, maître... répondit-elle avec un sourire cruel.

Les fils d'Alice retinrent de justesse les griffes tranchantes de la femme. Deux centimètres de plus, et c'en était fini de Max. Un léger filet de sang s'écoula de l'égratinure à l'endroit où son front était touché par les griffes.
Alice était tendue comme un arc, ainsi que la dénommée Anestra. Les fils se resserrèrent, entaillant la peau de l'attaquante. Elle tenta de s'en défaire, mais rares étaient les espèces dont la force surpassait celle des Vampires.
Max recula d'un bond tandis qu'Alice relâchait brusquement la femme. Celle-ci sauta en arrière et revint à sa position initiale. Je remarquai que les blessures de son bras étaient déjà en train de se refermer, et qu'Alice était essoufflée. Qui était-elle ?

- Êtes-vous satisfaite de notre "explication", Mademoiselle ? me demanda l'homme.
- Nous ne vous ferons aucun mal si vous vous retirez maintenant, répliquai-je.

Il me regarda d'un air faussement surpris, puis éclata d'un grand rire, auquel se joignirent bientôt ses compagnons.
" Ils ont l'air sympas, eux... Je suis sûre qu'on a plein de points communs !"
"Au lieu de fantasmer, tu n'aurais pas une solution ? Que sont-ils ?"
"J'en sais autant que toi, ma belle... Demande au toutou, il sait peut-être."

Arkos avait l'air aussi perdu que moi. Il me jeta un regard désespéré, ne sachant que faire.

- Tuez-les.
L'homme avait prononcé ces mots d'un ton neutre, froid. Glacial.
Ses acolytes obéirent comme un seul homme et se jetèrent sur nous. Éric se transforma aussitôt, suivi d'Éva, pour la première fois.
Le danger lui permit de le faire rapidement, en plein saut. Ce fut une panthère noire qui atterrit sur un des agresseurs. J'aurais aimé la féliciter, mais là n'était pas le moment. Je m'occupai plutôt de mon adversaire, un homme.
Nous étions supérieurs en nombre, aussi la bataille serait-elle vite gagnée. Mais...

La femme se dédoubla soudain, suivie des autres. Mais qui étaient-ils pour savoir faire ça ?! Le plus important étant qu'ils étaient désormais aussi nombreux que nous.

"Laisse-moi la place, Mino !"
"La ferme ! Je sais me battre !"

Par pur orgueil, je me jetai sur mon ennemi et lui coupai un bras. Comme prévu, celui-ci repoussa aussitôt, mais je perçus quelque chose d'étrange dans ce phénomène. Je recommençai donc, encore et encore, et lui se laissa faire avec un grand sourire aux lèvres. Sous doute voulait-il me faire perdre espoir.
Désolée, mon joli. Je ne joue pas au même jeu que toi.

Ce fut lorsque Cindy atteignit à la tête l'un des ennemis que je compris. Le bras de mon adversaire ne se régénéra pas, ainsi que la tête de l'autre. L'Elfe en profita pour l'achever, tandis que je me précipitai sur mon ennemi.

Mais une force invisible me propulsa loin de lui et me colla contre un arbre. L'homme qui nous avait parlé, le maître, avait levé une main vers moi. J'avais compris que c'était lui qui guérissait ses partenaires, mais il ne pouvait n'en soigner qu'un à la fois. Lorsque Cindy avait atteint à la tête son adversaire, le maître était déjà occupé à restaurer le bras du mien. Il avait été déstabilisé par cette double attaque n'avait pu guérir ni l'un, ni l'autre, ce qui avait permis à Cindy d'éliminer définitivement son adversaire.

Il n'avait jusqu'alors pas pris part aux combats, mais voir un de ses acolytes se faire tuer avait dû le pousser à agir. Il m'avait donc attaquée, et me tenait désormais grâce à une main invisible par le cou.

J'avais de plus en plus de mal à respirer, et tout mouvement m'était impossible.
"Hihihihihi... Allez, ma belle... Laisse-moi m'amuser un peu..."
"Retourne dormir, je n'ai pas besoin de toi !!"
"Huhu... On verra ça..."

Je me concentrai de toutes mes forces pour réussir à lancer une attaqué à distance, mais le manque d'oxygène limitait mes capacités à réfléchir. La magie me semblait la seule solution, mais l'utiliser sans bouger était un exercice extrêmement difficile.
Je fixai de toutes mes forces l'homme et lui envoyait à la figure une onde de force destinée à lui faire relâcher sa prise. Il chancela, mais me maintint contre l'arbre.
"Toujours pas besoin d'aide, ma belle ?"
"J'ai d'autres atouts que toi, figure-toi !"
"Ah oui ? Caroline et Karim sont cachés, et les autres sont déjà aux prises avec quelqu'un. Et si tu penses au toutou, ça fait tellement longtemps qu'il ne s'est pas transformé qu'il ne doit même plus savoir comment s'y prendre ! Allez... À mon tour..."
"Arkos est plus doué que tu ne veux le croire, Zw..."

Des points noirs s'agitèrent devant mes yeux, et la tête me tourna de plus en plus fort. Je n'allais pas tarder à perdre connaissance.

Voilà. Vous allez me tuer, mais c'est pas grave. Zwei s'en est déjà chargée. Que pensez-vous d'elle, d'ailleurs ?
Et qui peut bien être derrière cette attaque ?
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Je vous aime bande de clafoutis aux cerises !
Bisous !