CHAPITRE 6: Tu n'en as pas idée


Le sol est le même que précédemment. Toujours sec. On ne croise même pas un serpent, un lézard où même un vulgaire petit insecte. Rien, à part nous il n'y a absolument rien .Il ne fait ni chaud ni froid, comme ci cette endroit avait cesser de vivre. Peut-être est-ce le cas. Comme beaucoup de choses d'ailleurs. Mais pas moi, pas nous quatre, on ne vit pas vraiment, on survis mais on n'a pas cesser d'être vivant, c'est plutôt pas mal en fait, étant donné les circonstances présente.

-On va peut-être s'arrêter pour dormir. Dit Sym en m'interrogeant du regard.

-Oui on s'arrête là bas. Lui répondis-je en indiquant un imposant rocher qui s'érigeait là, au milieu de cette terre désolée, je me dis que j'aime bien ce rocher tout compte fait.

Nous ne pouvons plus voir la ville que nous avons traversés six heure plus tôt.

Noama me regarde et avant qu'elle n'est le temps d'ouvrir la bouche je lui réponds.

-Il est douze heure Noama.

Elle me réponds d'un petit merci.

Je me débarrasse de mon sac et m'adosse au rocher plus froid que prévue, Lino se cale à côté de moi et pose sa tête sur mon épaule.

Je sors une bouteille d'eau et un peu de pain qui constituera mon repas que je partage avec Lino, Sym et Noama qui n'a pas l'air d'apprécier.

-Je vais aller monter la garde en première. Les informais-je en me levant une fois mon maigre repas englouti.

-Pourquoi ce serais toi qui commencerai, on ne te connais pas ! Intervint Sym

-Je sais mais je ne vous connais pas non plus.

-Exact.

-C'est un gros problème alors . Lui répondis-je

-Après tout, on ne sait pas de quoi tu es capable.

-Non, en effet et c'est très bien comme ça. S'ensuit un combat de regard à qui baissera les yeux en premier. Ridicule. Je me retourne pour commencer à marcher un peu. Croyant avoir réussi.

-Je n'ai pas dit qu c'était toi qui allais monter la garde ! S'emporte Sym en élevant la voix

Je me retourne lentement vers lui et le fixe droit dans les yeux avant de m'avancer et de m'agenouillée devant lui.

-Effectivement Sym, tu ne sais pas de quoi je suis capable. C'est bien pour ça que si j'étais toi, je me ferais un peu oublier, on ne sait pas après tout, quand tu dormiras profondément et que tu rêveras d'une belle petite vie tranquille et sans histoire, je m'avancerais vers toi, lentement, silencieusement, et, je me pencherais au dessus de toi, sortirais mon couteau de son étui, te regarderais dormir une dernière fois avant de te trancher la gorge si profondément que même tes cordes vocales y passeront , t'empêchant de crier où d'émettre le moindre bruit, pourtant tu te sera réveillé à cause de la légère sensation de piqûre que tu auras ressentit quand ma lame se sera plantée dans la fine chair de ton cou et tu te videras de ton sang sans pouvoir rien faire. Non, absolument rien. Tu me verras juste penchée au dessus de toi et là, pendant les quelques seconde de vie qu'il te restera tu te diras, si je l'avais écouté, si seulement je m'étais tues.Je lui souris faussement avant de finir, Après Sym c'est à toi de voir mais saches que de nous deux c'est toi qui mourra le premier si tu tentes quoi que ce soit, parce que comme tu l'as si bien dis tu ne sais pas de quoi je suis capable.Tu n'en as pas idée.

Je me relève, son visage qui était au départ remplie de colère c'est changé en peur au fur et à mesure de mon monologue. Il a compris que j'en serais capable et que j'avais raison sur le fait qu'il mourrait en premier. Il a donc baissé les yeux.

Pendant ce temps là je me suis levé et j'ai commencée à me diriger vers l'endroit où je voulais aller au début.

-Bonne nuit Sym ! Lui lançais-je

Je crois bien que demain Sym sera fatiguée, je doute qu'il dorme vraiment bien, c'était un peu le but après tout.

Je marche autour du rocher à environ dix mètre de mes compagnons de route pour ne pas les réveillés avec le bruit de mes pas. Je suis sur mes gardes depuis qu'ils se sont tous endormies, enfin en apparence, j'aimerais bien voir si Sym dort vraiment, mais ce serait un peu bizarre.

Je ne suis pas fatigué juste un peu moins vive que tout à l'heure.

Je m'occupe à faire passer mon couteau d'une main à l'autre tout en gardant un œil au alentours. Sa à l'air calme et tout c'est très bien passé jusque là. Le calme avant la tempête. Je redoute la tempête, partout où je me trouve elle est très violente et emporte tout sur son passage.

Je grimpe sur le rocher pour m'asseoir tout en voyant bien l'espace qui nous entoure.

J'entends quelque chose tomber en contrebas, je me penche un peu pas tellement affolée par ce bruit de casserole qui tombe et j'ai bien raison. C'est Sym qui vient de sursauter en se réveillant et en emportant avec lui son sac qui abritait une malheureuse petite casserole.

Il relève la tête en voyant mon ombre faite par la faible lumière de la lune.

-Relax Sysy je me suis juste posée. Tu as eu peur ?

-Pas du tout.

-Les mecs alors toujours à ne jamais montrer ce qu'ils ressentent. Tu devrais monter, tu vas les réveiller sinon.

Il me regarde méfiant. Et se décide à me rejoindre.

Il s'assied en tailleur à côté de moi et me demande :

-Tu l'aurais vraiment fais ?

-De quoi ?

-Tu sais très bien de quoi je parle. voyant que je ne réponds pas il développe. M'égorger comme un porc. argument-t-il.

-Même un porc je l'aurais fais mieux que ça. Lâchais-je sèchement

-Tu n'es pas rassurante du tout.

-Je ne suis pas faite pour rassurer et je ne suis pas là pour ça.

-J'avais compris. Souffle-t-il avant de reprendre. Je peux te poser une question sans que tu ne me menaces ?

Je roule des yeux et lui fais signe que oui.

-combien de personnes tu as déjà tuées ?

-Qu'est ce qui te fais dire que j'en ais déjà tuées ?

-Sa se voit, je m'en douté un peu mais quand tu m'as parlé tout à l'heure j'en étais persuadé. Alors, combien ?

-Sa ne te regarde pas.

-Ok, si moi je te dis tu me dis ?

-Ce n'est pas un jeu. Répliquais-je

-Je sais. Mais réponds si je te dis tu me le diras à ton tour ?

J'hausse les épaules.

-Un.

Je daigne enfin le regarder et lui dit.

-Beaucoup plus que toi mais je n'aime pas en parler.

-Je vois. Dit-il déçu

-Non tu ne vois pas justement! Tu ne comprend pas. Tuer une seule fois c'est déjà trop, alors ne me dis pas que tu vois ce que tuer vingt personne signifie. c'est trop dur à supporter. Je baisse les yeux quand je me rends compte que je me suis vendue toute seule. Tu n'aurais pas dû me demander.

Il reste bouche-bée et cligne plusieurs fois des yeux comme pour se convaincre que c'est bien vrai.

-Comment se fait-il que tu en ais tué autant tu n'as que dix-sept ans

-Ne m'en demande pas plus. Saches simplement que je ferais ce qui est nécessaire pour qu'il n'arrive rien à Lino et encore moins à moi même. Pour ce qui est de toi et Noama, je vous aiderez pas de problème, mais n'en demandais pas trop. C'est clair? Je tuerais pour Lino et moi mais certainement pas pour vous, mais je n'hésiterez pas à mettre fin à vos misérables vies si vous même êtes le problème.

-Bien. finit-t-il, et il descend du rocher me laissant seul à nouveau.

Il ne comprends pas. Où bien est-ce moi que ne comprends pas? Comme d'habitude.

J'ai tout planifié jusqu'ici ce ne sont pas eux qui m'empêcheront t'atteindre mon but je les tuerai s'il le faut. Ne pas s'attacher c'est le plus important et je crois que je sais faire, je ne me ferais plus avoir. Plus jamais.



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Hey tout le monde!

Je poste ce chapitre un peu en avance mais je ne tenais plus alors le voici. J'espère qu'il vous aura plu.

Donnez moi vos avis ils sont très important sur Iphigénie, Sym, Noama et Lino ou sur le reste en générale.

Merci de lire à bientôt pour le prochain chapitre.

Passez voir mon autre histoire: les messagers si sa vous tente. ;)

PS: la musique s'appelle Drifting de ON AN ON. elle n'a rien à voir avec le chapitre je l'écoutais quand je l'ai écris c'est tout.

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