XXIX - Six jours avec toi.

Merci de m'avoir fait rendre compte que je ne devais plus vivre à travers mes personnages de roman et que je devais commencer à vivre ma vie. N'oublie jamais de vivre aussi la tienne sans te soucier des autres.

« Il n'existe pas, on a pu en faire l'expérience, de sentier régulier pour sortir de l'amour, comme il y en a pour entrer. »

Loin de la foule déchaînée, Thomas Hardy.

Premier jour.

      Il faut que tu saches que je n'ai jamais été très doué pour exprimer ce que je ressens de vive voix. Je choisis plutôt d'habitude l'écriture mais je n'ai pas envie de fuir encore cette fois. Je n'ai jamais vraiment prévu de te révéler ça un jour, du moins de t'en apprendre plus sur moi. En réalité ce n'est pas vraiment la première fois que je te fais ce genre de discours mais je ne sais pas si tu étais vraiment réceptif la dernière fois alors je recommence maintenant. Et, seigneur, je pourrais recommencer autant de fois que tu le veux tant je me sens vivant dans cette histoire ! On commence par le premier jour. Je ne sais pas si tu te souviens dans tous les détails du lieu ou de l'heure à laquelle nous nous sommes rencontré. Je ne sais même pas si cela a de l'importance pour toi mais en tout cas saches que cela en a beaucoup pour moi. Cela faisait déjà plusieurs jours que j'étais au courant que vous viendrez toi et ton frère. Je m'en suis posé des questions, tant de questions. J'en ai l'habitude, je ne savais que ton nom, ce nom qui me paraissait déjà si familier. Je me suis demandé à quoi tu ressemblais tu sais. Je me suis attendu à tout. Je me disais que peut-être tu serais doux et gentil, ou à l'inverse dur et méchant. Je me suis même demandé si tu ne serais pas complètement fous mais je ne me suis jamais, ô grand jamais, attendu à cela. Pourtant je t'ai vu avant de te rencontrer, sur l'ordinateur du salon alors que les images défilaient je t'ai vu. Sans même qu'on me le dise je savais que c'était toi et puis mon grand-père est arrivé et a confirmé mes soupçons. J'avais enfin un visage à mettre sur un nom et cela m'a rendu d'autant plus fou. Est ensuite arrivé ce fameux jour. Dès mon réveil, le matin même, je savais que j'allais faire ta connaissance. Je ne me suis pas plus préparé que cela mais je l'ai regretté par la suite. J'étais en train de faire un de mes gâteaux, encore quand tu es arrivé. J'y ai beaucoup pensé et tu sais sûrement que je suis du genre à stresser pour rien alors je me suis caché au début. Je me suis mis à faire la vaisselle, retardant notre entrevu par peur d'être pris pour un idiot. Mais après tout pourquoi ? Je ne savais pas qui tu étais mais je savais que l'on se verrait que ce jour là. Bien heureusement je me suis trompé. J'étais en train d'essuyer une énième cuillère lorsque j'ai vu ton visage, pour de vrai, pour la première fois. Tu étais de loin de ce que j'imaginais, positivement bien sûr. Tu m'a serré la main et m'a dit un Bonjour ! Assuré, voir même peut être préparé à l'avance comme si tu savais que allais devoir le prononcer assez assurément pour me faire passer un message. Bien évidement tu n'en avais aucune idée, tu étais juste poli. Je n'ai ressenti aucun sentiment lorsque nos peaux se sont rencontrés pour la première fois pour nous dire bonjour. Je savais ou plutôt je croyais que je ne t'apprécierais pas. Pourquoi ai-je été aussi bête ? A ce moment-là j'aurais dû savoir ce qui se passerais ensuite. Je le sens toujours d'habitude mais là (je marque une pause), je ne m'en suis pas douté. Ce n'est seulement que une heure et demi plus tard que je l'ai su, que j'ai senti comme une connexion avec toi. J'ai, toutefois, tout de suite compris que cette connexion n'était qu'à sens unique, je savais cela. C'est dingue la tournure qu'ont prises les choses ensuite, on se serait cru dans un des livres que je lisais. J'en ai toujours rêvé. Pas que je n'ai jamais vécu d'histoire semblable à celle que l'on rencontre dans mes œuvres favorites, mais celle là me frappe d'autant plus. Je ne sais pas si tu te souviens mais je préparais des lasagnes dans la cuisine (je l'entends rire au bout du fil puis continu). Je pense que si, tant j'étais ridicule, j'étais très exactement en train de couper une énième tranche de mozzarella lorsque j'ai vu ton vrai visage. J'écoutais justement une chanson d'amour qui compte beaucoup pour moi et tu es arrivé. J'ai d'abord eu la peur de ma vie lorsque je t'ai aperçu étant donné que je ne t'avais pas vu. Mais cette peur c'est ensuite transformé en honte. Tu est un des mieux placé pour savoir que je chante quand je cuisine maintenant (je marque une autre pose puis il rit de nouveau). Enfin bref... tu m'as exactement dis Tu t'en sors ? Avec un de tes fameux sourire qui aurait le pouvoir de réchauffer toute une planète. C'est à cet instant que j'ai ressenti mon premier « picotement ». J'ai tout d'un coup eu chaud et je ne sais pas si tu t 'en rappelle mais j'ai rougis. Tu n'es pas vraiment resté longtemps et j'ai attendu que tu reviennes me parler. J'ai chanté plus fort et je me suis trémoussé dans la cuisine avec l'espoir de te voir débarquer mais nous n'avons pas reparlé jusqu'au soir. J'étais en train de lire en bas quand je t'ai vu descendre pour une première fois. Tes cheveux impeccablement coiffés à leurs habitude retombaient, cette fois ci, sur ton front et te donnaient un visage un peu plus dur mais toujours aussi chaleureux. J'ai fais semblant de lire quand tu es passé devant moi pour aller fumer et que tu m'a lancé en souriant Tu lis encore ? Je crois que je ne t'ai même pas répondu tant j'étais étonné que tu me parles. Tu ne m'as pas vraiment reparlé avant cet instant mais j'avais déjà l'impression de te cerner un peu plus. J'ai remis la tête dans mon bouquin jusqu'à te voir rentrer. Mais tu ne m'as pas adressé la parole et tu est reparti en haut. Je savais que redescendrais encore une fois pour fumer car il te restait encore deux cigarettes. Je suis alors sorti et je t'ai attendu, j'ai vu les minutes s'écouler. J'ai beaucoup espéré que tu passes cette porte et je l'ai fixé pendant longtemps avant de voir ta belle tête blonde sortir. Il était une heure du matin et j'avais, plus que tout, envie de te connaître davantage.

Deuxième Jour.

      Tu ne m'as pas tout de suite vu et t'es contenté d'essayer de fermer cette satanée porte. Quand tu t'es enfin retourné tu as légèrement sursauté et je me suis senti bête. Je ne sais pas si tu avais remarqué que je t'attendais. J'ai d'abord coupé ma musique en plein milieu pour parler avec toi. C'était la même chanson que quelques heures plus tôt, quand tu m'as souri pour la première fois. Tu as pris une cigarette comme je l'avais prévu et l'as allumé avant de me dire Tu m'as fait peur ! En souriant. Déjà à cet instant je me suis demandé s'il n'y avait pas des fois où tu ne souris pas. Je revois très clairement ton visage, illuminé par la seule lumière qui éclaire la terrasse. Je me rappelle également que c'est toi qui a fait le premier pas et à engagé la discussion avec des banalités comme Du coup tu as seize ans ? Ou encore T'es pas trop branché trucs paranormaux ou ordinateurs ? Rien qu'à ta façon de parler je savais qu'il ne se passait pas rien. J'avais cette même connexion à sens unique. Après tout je ne sais pas si c'est à sens unique mais je n'aimerais pas que tu me prenne pour je ne sais qui alors... (il ne m'interrompt pas et j'en suis heureux) Nous avons beaucoup parlé et je me suis détendu au fur et à mesure que les minutes... les heures passaient. Tu m'a demandé d'ailleurs si j'étais un couche tard et je t'ai répondu que oui mais maintenant tu sais que c'est uniquement pour toi que je suis resté. J'ai d'ailleurs été assez heureux lorsque je t'ai vu écraser ta cigarette sans cesser de me parler et sans remonter. Je ne sais pas ce qui t'ai passé par la tête mais je suis content que tu sois resté. En ta présence je me sentais comme... vivant ? Est-ce complètement fou de se dire ça alors que c'était seulement le premier jour ? Après tout, aujourd'hui n'est que le septième jour. Le plus triste de tous, comme le plus vide. Je ne sais pas comment la vie peut continuer comme avant. Mes lectures et écritures quotidiennes. Les cours, les routines mais pas toi. Oserai-je un jour dire toi et moi ? Mon frère est arrivé vers deux heures et demi et tout s'est arrêté. J'avais l'air ridicule et je sais que tu t'en ai rendu compte. C'est peut être complètement fou, et je ne blâmerais quiconque qui oserai le dire, mais je ne suis pas le même en ta présence. Ce n'est pas vraiment la première fois, je l'avoue, que je dis quelque chose de ce genre mais je n'avais encore jamais vu cette facette de moi-même. Nous sommes allé nous coucher à trois heure moins le quart et j'en étais content, je devais cesser ce massacre. J'étais tellement ridicule en présence de mon frère... Le lendemain je me devais d'être parfait. Je me suis levé tôt, avant toi surtout pour me préparer. J'avais même mis une chemise ! Je t'attendais, seul, dans la cuisine comme un vautour, les yeux rivés sur mon café beaucoup trop chaud. Tu es ensuite arrivé et mon angoisse a repris. J'espérais fortement que tu me serres la main pour être franc, ce que tu n'a pas fait. Tu m'a juste dis Salut après un long moment parce que je t'observais. Je me suis d'abord dit que tu ne m'avais pas vu puis mon côté pessimiste a pris le dessus. Je me suis remémoré les éléments de la veille et me suis dis que tu ne m'appréciais pas. Toute la journée j'ai tenté d'attirer ton attention de plusieurs façons. Je me suis dis que si j'écrivais devant toi tu me poserais des questions, mais non. Tu t'es contenté de faire de même avec ton ordinateur et ne m'as adressé la parole. J'étais bête de penser que tu ne voulais pas me parler puis qu'après tout on ne se connaissait que depuis la veille. Mais je t'ai observé, longtemps et tu as fini par me remarquer. On ne s'est pas dis grand chose mais c'était suffisant. En t'observant plus amplement j'ai d'ailleurs remarqué que nous avions quelques habitudes en commun. Mais tes mimiques m'intriguaient. J'avais beaucoup de mal à te cerner mais j'ai bien remarqué à ta façon de fixer l'ordinateur, de croiser les jambes sous la table ou même de tourner la tête ; que tu n'étais pas comme les autres. J'y ai repensé après mais le plus flagrant c'est ton sourire. Seigneur qu'est-ce que tu est vraiment magnifique ! Si je t'avais en face de toi je te regarderais encore et encore. Je scruterais chaque centimètre de ton corps. Je t'avoue que ton silence l'après midi m'a un peu attristé. Je ne sais pas si tu te rappelle mais je suis parti en plein milieu du repas du soir pour faire la vaisselle afin de me clamer. Et oui c'était à cause de toi ! Tu ne m'a beaucoup parlé après jusqu'au cache cache ou j'ai enfin eu une idée. Je savais que je ne pourrais pas reproduire la même stratégie qu'hier pour te parler puisque tu n'avais plus de cigarette. Alors j'ai eu l'idée du film d'horreur. Nous nous sommes alors mis d'accord pour « Action ou vérité ? » et j'ai fais exprès de laisser le fauteuil à mon frère pour être à côté de toi. Je te désirais déjà au bout de deux journées... Serai-je devenu dingue ? Le film fini je me suis dis qu'il n'y avait qu'une façon de te faire rester plus longtemps. J'ai donc une fois de plus eu une idée et j'ai lancé cet action ou vérité. Je suis alors tombé sur l'action de t'embrasser sur la joue. J'étais heureux au fond, très heureux. Mais j'ai fais semblant d'être gêné. Quand mes lèvres on rencontrés ta peau je me suis senti très bizarre, j'ai aimé ça et j'avais envie de recommencer mais... (je marque une longue pause et soupire) sur tes lèvres. C'est la première fois en deux jours que cette idée n'a rien que traversé mon esprit.


Troisième jour.

      Il ne s'est rien passé de très extraordinaire le troisième jour. J'ai beaucoup déprimé toute la journée en sachant que tu allais devoir rentrer chez toi à dix-neuf heure. Je me suis arrangé pour être le plus avec toi mais l'on répétais un peu ce qui s'est passé la veille. Ce n'était pas vraiment le meilleur jour en ta présence pour être franc mais tu étais là alors... tout allais bien. J'avais l'impression que tu t'éloignais et j'avais envie de te parler. C'est toutefois la première fois que tu m'a appelé Mon grand, ce n'est n'est pas vraiment comme si cela avait de l'importance pour toi mais cela en a pour moi. Est alors arrivé le moment fatidique pour toi de partir. J'avais l'impression d'avoir tout raté avec toi. Je ne t'avais pas beaucoup parlé et je n'en aurais plus l'occasion. J'avais tout de même ton Facebook alors nous pourrions reparler mais les messages ne suffisaient pas. Mais je ne sais pas par quel miracle, on m'a annoncé que tu reviendrais dans deux jours. C'était un peu long mais j'étais tellement enthousiaste ! Tu me rendais déjà fou vois-tu. J'y ai beaucoup pensé toute la soirée et je n'ai rêvé que d'une chose cette nuit là. A toi.

Quatrième jour.

       Le quatrième jour était de loin le plus long de ces dernières semaines. Tu m'as même manqué. J'ai hésité pendant longtemps à t'envoyer un message mais je ne savais pas quoi mettre. J'avais une envie folle de te parler mais bon... je ne savais pas. J'ai tout de même fini par t'envoyer un message et tu m'a répondu, j'étais super content.

Cinquième jour.

       Le cinquième jour fût de loin le plus chargé en émotion. Je crois que si on m'avait dit auparavant ce qui se produirait je ne l'aurais pas cru. Je savais que tu allais revenir ce jour là et je me suis minutieusement préparé comme les derniers jours. Je ne sais même pas si cela change quoique ce soit parce que après tout, la connexion est à sens unique pas vrai ? Enfin bref... j'étais encore plus angoissé que l'autre fois. Je t'ai attendu longtemps tu sais et quand tu es venu j'étais vraiment heureux. J'avais l'impression que rien ne pourrait me vaincre en ta présence. Je n'étais plus déprimé juste... heureux. Je ne savais même pas que ce mot avait un sens. Pour te dire je n'avais aucune idée de ce qu'il signifiait avant malgré mes efforts pour comprendre les personnages de mes livres.

Je ne sais pas si tu te rappelle mais nous n'avons pas non plus beaucoup parlé jusqu'à ce qu'on se retrouve tous les deux côte à côte dans les transats. J'ai essayé de te mettre sur la piste mais c'est comme si tu évitais le sujet. Je ne sais pas si c'était intentionnel mais je n'ai pas vraiment eu l'impression que tu saisissais mon message. Ce fût également le jour ou nous fumes le plus complice. Tu m'a beaucoup charrié et j'ai fais de même. Après tout peut-être sommes nous amis ? Peut-être que nous sommes pas fait pour être autre chose et que j'ai tout faux ? Je me pose cette question là depuis le repas du soir. J'ai eu un gros mal de tête ce jour là, je suis resté dans les toilettes pendant longtemps pour essayer de savoir d'où il provenait. Je me suis longuement regardé dans le miroir et j'y ai vu un garçon complètement paumé. Mais je me suis dis Écoutes, c'est ton dernier jour en sa présence alors seigneur parle lui ! Mais j'avais tort encore une fois. Je me suis quand même écouté cette fois-ci. Je t'ai beaucoup parlé parce que je croyais que je ne te reverrais plus. C'est ce même jour que je n'ai pas pu résister quand tu m'a demandé de venir dans la piscine. Tu savais que je n'aimais pas mais je suis quand même venu, pour toi. Le soir même j'ai beaucoup pensé à ton départ et la façon dont j'allais te dire au revoir. Je n'avais même pas ton numéro de téléphone et je m'en suis rendu presque rendu malade. Ce n'étais que le cinquième jour mais je ressentais déjà quelque chose pour toi. Maintenant je ne sais plus vraiment ce que je ressens pour toi. A ma grande surprise et part je ne sais quel miracle, ton départ a encore été repoussé. Moi et mon frère avons été invité à dormir chez toi. Cette fois j'avais l'impression que je ne serais jamais vraiment séparé de toi et j'en étais heureux. Comme promis nous nous sommes rendu chez ton père. Nos frères respectifs ce sont vites éloignés pour jouer ensemble. J'étais de nouveau complètement seul avec toi. Tu sais que j'avais peur ? Peur de faire une bêtise. J'ai encore peur tu sais, je suis même à deux doigts de vomir en imaginant que tu entends ces paroles. Nous avons regardé la télé ce soir là et nous avons, encore, joué à action ou vérité. Mais je ne pensais qu'à une chose lorsque nous nous sommes retrouvés seul un fois tout le monde couché. Rester toute la nuit à tes côtés.

Sixième jour.

       Tu te rappelles quand j'ai dis que le cinquième jour était le plus chargé en émotion ? C'était faux en fait. Le sixième était bien pire. Il était exactement trois heures trente trois lorsque nous avons commencé à vraiment parler. Tu ne trouve pas ça dingue le fait que nous pouvons dire des choses la nuit que nous aurions jamais dit le jour ? Je savais pertinemment que tu n'étais pas très réceptif après le verre d'alcool que tu as bu cul sec. Je t'ai donc raconté exactement ce que je dis à l'heure actuelle. Je sais que tu t'en rappelles, j'ai eu envie de t'embrasser au moins toute la soirée. A chaque fois que tu prononçais mon grand mon corps s'enflammait et je ne pensais qu'à poser mes lèvres sur les tiennes. Tu le savais très bien et tu as continué. Je t'ai demandé que deux heures plus tard pourquoi moi ? et tu ne savais pas. Pourquoi ai-je toujours l'impression que si j'avais eu un peu plus de courage il aurait pu se passer quelque chose entre nous ? Pourquoi puis-je rien qu'un instant le penser ? Tu me rends fou comme personne. Depuis que je te connais j'ai ressentis toutes les émotions possible de la colère à la passion en passant par la joie et tristesse. Tu me rends vraiment, vraiment fou. Ce jour là j'ai eu l'impression que je vivait à nouveau, je te l'ai dis. Avant je ne vivais qu'à travers les livres, je faisait des gâteaux et je racontais des histoires d'amour que je n'aurais jamais pu vivre. Je n'avais aucune personnalité et je n'en voulais plus. Mes vacances furent difficile car je n'ai pas eu vraiment l'impression d'exister. Je t'ai raconté à quel point j'avais l'impression de vivre ma vie, avec toi. Quand j'ai finis par revenir à mes livres tu m'a d'ailleurs dis que j'étais en train de la vivre à cette instant. Te rappelles-tu au moins de tous les mots que j'ai prononcé ? Quand j'ai fini par cesser de parler de parler c'est comme si ma vie s'arrêtait à nouveau. Je ne sais pas ce que j'attendais de toi mais tu n'as rien fait. Tu as fait comme si de rien était et je suis redevenu le même garçon que six jours plus tôt. Je me suis retourné pour pas que tu me vois et tu m'a demandé Pourquoi tu te cache ? Je t'ai répondu de te taire ce que tu as fait mais ce que j'aurais dû dire c'est : Parce que je ne peux plus te regarder en face après l'humiliation que j'ai l'impression de vivre. Lorsque tu as arrêté de parler je t'avoue avoir versé quelques larmes. Cela faisait un bail et j'étais persuadé que tu me parlerais plus dés que le soleil se lèverait. Mais tu es encore là par je ne sais quel autre miracle. C'est après que nous ayons dormi que j'étais le plus angoissé. Tu était encore couché quand je me suis décidé à me lever. J'ai beaucoup lu mais je ne lisais pas vraiment, je pensais à toi et ta réaction. Mais tu as fait comme si de rien était et tu fait toujours ça. Pourquoi est-ce que j'ai l'impression d'être maudit ? Tu es si loin maintenant que je ne peux plus te voir. J'ai hésité quand tu es parti à te redire à quel point je me sens vivant en ta présence. Je le regrette maintenant tant tu me manque. Et oui tu me manque. Le septième jour et le pire car c'est le premier où je ne suis plus avec toi et que j'ai l'impression d'être mort. J'aimerais tant pouvoir recommencer pour avoir l'occasion de te parler avant et de ressentir ce sentiment à nouveau. Mais la vie continu même si mon cœur est resté où je l'ai laissé. Dans ce lit là où j'ai passé un des meilleurs moment depuis bien longtemps. Il y a un truc que je ne t'ai pas dis ce soir là et que j'avais tant envie de prononcer, juste une fois. Ces simples mots qui peuvent changer tant de chose : Je t'aime.

Anonyme.

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