XXI.
Je suis conscient de mes nombreuse réussites, de ma capacité à surmonter les épreuves que j'ai eu à traverser et je suis conscient de mes erreurs, mais malgré tout, chaque soir je faiblis, parce que chaque jours en me réveillant je donne le plus de moi-même.
Mais chaque soir, je me cache dans mon nouveau chez moi et je souffre. Je souffre terriblement.
J'ai peur de ne jamais avoir la confiance en moi dont j'ai besoin pour (sur)vivre.
Pourquoi suis-je si sensible?
J'ai pourtant tant à offrir...
Si au moins on m'appréciait pour qui je suis et mes actes plutôt que de me maudire pour les erreurs des autres.
Je suis tellement au bout du rouleau que je crois plus à grand chose et chacune de mes pensées positives est accompagnée d'une pensée et d'une douleur sombre.
Avez-vous déjà ressenti ça?
Une douleur au fond de soi,
Qui nous paralyse au point où on arrive même plus à pleurer.
Une douleur si atroce que même se faire découper vivant semble moins douloureux.
Une douleur forte mais courte.
Ça fait maintenant 3 ans que cette douleur est devenue insupportable et j'en suis à un stade où j'en perds ma cohérence.
Suis-je simplement un éternel insatisfait ?
Suis-je simplement malade ?
Où suis-je tout simplement brisé pour une raison qui restera à jamais que mystère ?
Suis-je une bonne personne ?
Suis-je une mauvaise personne ?
Puis-je être une personne intermédiaire.
Message à toi qui peut-être se reconnaît dans mon incohérence; essai simplement d'être la meilleure version de toi-même pour aujourd'hui et demain sera un autre jour, on peut toujours mieux faire, mais on n'y est pas contraint.
Signé,
Un petit ange déchu
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