Il a suffit d'un pauvre petit mois, pour que je tombe sous ton charme. Un pauvre mois, pour que tu deviennes mon univers.

Il a suffit d'une semaine pour que je m'en rende compte. Le coeur qui bat plus vite en ta présence. Les mains moites lorsque je te parle. Les étoiles dans les yeux lorsque tu me regardes.

Il a suffit d'un message pour que tout s'écroule. Un pauvre message me disant que tu avais une copine. Une copine, qui a ton amour, que je n'aurai jamais.

Il a suffi d'un instant, pour que ça se finisse. Deux lumières aveuglantes arrivant à toute vitesse sur moi. D'une seconde pour que mon corps s'envole plus loin que sa place initiale, complètement démantibulé.

Je ne suis pas encore mort. Du moins, tous mes signes vitaux sont bons. Intérieurement, ce n'est pas le cas. Mon coeur est brisé. Mes espoirs, sont brûlés. Pourtant l'amour que j'ai pour toi est toujours là.

Tu es venu me voir, en sortant des cours. Je ne voulais voir personne, sauf que toi, tu as insisté. J'ai cédé. Pourtant je n'ai pas réussi à te regarder dans les yeux. Pourquoi ? Je ne sais pas. La peur d'être découvert, que l'amour que je te porte se voit à travers mon regard.

Tu t'es approché de mon lit, dans lequel je me suis recroquevillé, voulant protéger me protéger. Tu t'es assis dessus, sans pour autant être brusque. Tu m'as demandé de te regarder.

Je n'ai pas voulu. Tu as alors pris mon menton entre tes doigts, et ai relevé, ma tête en douceur. Mes yeux brillants de larmes te fuyaient, je n'osais pas te regarder.

Tu as soupiré, avant de venir poser tes lèvres sur les miennes. Lorsque j'ai senti cette pression, j'ai craqué. J'ai pleuré à chaude larmes. Mes mains, je les aie écrasées entre elles, pour me maintenir en éveille.

Tu t'es reculé, en me regardant avec peine. Tu m'as dis que tu ne pouvais me donner plus pour le moment. Que je devais être patient. Que bientôt, mon amour sera avec le tien. Alors j'attendrai. J'attendrai le temps qu'il faudra pour que tu m'aimes en retour.

Anonyme.

Si des personnes sont dans la même situation, on peut en parler ?