LX. Mélis-Mélos.
J'ai encore besoin de cet anonymat. Encore besoin de me confier à des inconnus.
Car je sais qu'il y en aura toujours pour me comprendre.
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Je ne vais pas parler d'une chose en particulier, ou peut être que si je ne sais pas, je vais juste me laisser porter.
D'abord, il y avait quelque chose que je devais absolument dire à la personne qui nous permet de publier ce que l'on veut sans restrictions :
Merci pour ce que tu fais. Je ne sais pas d'où t'est venu cette idée mais elle est ingénieuse.
J'ai lu énormément de tes histoires, la plus part sont des BxB mais c'est mon truc du moment et j'arrive à trouver ce qu'il me manque en lisant ce genre d'histoire. Je sais que chacune d'elles m'ont faites réfléchir et d'autres m'ont faites pleurer. Mais ça fait parfois tellement du bien de juste laisser aller ses larmes. Se laisser emporter par ce que l'on ressent en lisant simplement des mots. Les mots ont un certain pouvoir que personne ne peut expliquer.
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Je me pose énormément de questions en ce moment. Sur moi, sur plus tard, sur les personnes m'entourant, sur notre société, sur notre monde, sur les autres pays, comment c'est ailleurs, si c'est pas mieux de partir d'ici, sur le fonctionnement de tel ou tel chose, sur le pourquoi du comment, sur tout et n'importe quoi. C'est une véritable horreur. Une jungle, une base de donnée remplie seulement de questions regroupées par thèmes et sujets.
Je suis perdue, c'est humainement impossible de se poser autant de questions, je veux dire, d'accord je suis très curieuse mais quand je parle avec d'autres personnes j'ai l'impression qu'ils ne pensent pas à tout ça. Ils sont juste là, à se lever le matin et se recoucher le soir. A vivre sans se poser de questions. Et quand il m'arrive de penser à ce genre de chose en pleine conversation, je me dis que ces personnes sont vraiment bêtes comme leurs pieds (pour ne pas dire un mot vulgaire). Ne veulent-elles rien savoir ? Ne veulent-elles pas savoir pourquoi une chose est faite de cette façon et pas une autre? Je ne sais pas, ne s'intéressent-elles pas à quelque chose qui se trouve plus loin que leur nez..?
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Les gens sont si égoïstes de nos jours. Si méchante, à te juger pour un oui ou pour un non tout ça parce que tu ne rentres pas dans les formes.
Avec une amie, on rigolait sur le fait de n'aimer personne. On restait la plus part du temps à deux au lycée. Pour notre défense, fallait voir les personnes de notre classe : ça donner pas envie.
Cette année, nous sommes séparées et seules. Et j'ai l'impression que ce n'est plus quelque chose sur lequel on peut rire. J'ai l'impression que c'est réel.
Les gens me gavent. Ils n'ont pas de conversations interessantes à part parler d'émissions de télé-réalités qui les rendent encore plus bête qu'ils ne le sont. Ça bloque certain dans leur maturité.
Je précise que je n'insulte pas les personnes qui en regardent, j'en ai moi même regardé avec mon amie. Certes, on se fichait plus de se qu'ils disaient que de se qu'ils faisaient, mais c'était un divertissement comme un autre. Non, ce que je ne comprend vraiment pas c'est comment on peut aimer ces personnages? Vous êtes libres d'apprécier qui vous voulez, je suppose que c'est comme lorsque l'on est fan d'une célébrité, mais j'ai une question : qu'est-ce qu'ils vous apportent au quotidien? On-t-il fait quelque chose d'assez interessant pour que l'on se souviennent d'eux?
Je vais peut-être un peu loin, je suis consciente d'en demander beaucoup. Mais mon coté pas sympas ressort quand je ne comprend pas une chose.
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Est-ce que ça vous arrive de vous poser des questions sur vous même?
Evidement que oui.
Mais là je parle de questions approfondies, qui vous fait vous découvrir vous même :
- Vous êtes vous déjà demandé qui vous êtes?
- Si ce que vous montrez correspond à votre vrai personnalité?
- Si vous n'avez pas un masque?
- Si vous ne jouez pas un rôle dans ce fond?
- Si vous vous cachez derrière une personne qui n'est pas vraiment vous car quelque chose, ou quelqu'un, vous en empêche?
C'est le genre de questions que je me pose tous les jours. Et je sais pertinemment que ce n'est pas moi celle qui se lève le matin, qui fait sa journée comme si tout était normal, comme si tout allait bien. Il se passe trop de choses ailleurs, partout, pour que tout aille bien.
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Je me soucis de beaucoup trop de choses tout en me foutant de tout. Je n'arrive pas à cerner qui je suis et ça me fait peur. J'ai l'impression que les gens « normaux », les personnes bêtes (pardon), savent déjà qui elles sont et qu'elles n'ont donc pas besoin de se poser toutes ces questions. (Ou alors elles ne se sont jamais demander qui elles étaient. C'est une possibilité plus qu'envisageable).
Je veux éviter de blesser mon entourage mais en même temps j'ai envie de leur dire ce que je pense d'eux. Je me sens attentionnée et hypocrite. Je suis trop emphatique ou pas du tout. Je ne sais pas si je suis gentille ou méchante. Je ne sais pas comment je veux que les gens me voient et je ne sais pas quelles pensées traverse une personne lorsqu'elle me croise dans la rue. Mais est-ce que j'en ai quelque chose à faire de son avis aussi?
C'est contradictoire.
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Ceci est une infime partie de ce qu'il se passe constamment dans ma tête.
Que se passe-t-il dans la votre? Dites-moi.
Anonyme.
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