/Chapitre 1/
- C'est de ta faute si mon entreprise va de plus en plus mal ! La mort de ta mère est aussi à cause de toi.
- Désolée si j'ai fait quelque chose inconsciemment qui nuit à ta si importante entreprise ! Ce n’est pas moi qui ai battu mère jusqu’à sa mort. C’est toi qui l’as fait ! Mais tu n’es pas capable de l’assumer. Tu me répugne ! je lui cris.
- Lucy ! On ne parle pas ainsi de son père. Je t’ordonne de me parler avec respect.
- Si je t'ai offensé, et bien excuse-moi, mais je ne serais jamais désolé! Tu as tué ma mère!
En un instant je fus au sol et il me frappa plusieurs fois au visage. Une fois qu'il eut finit, je crachais du sang et le regardait furieusement dans les yeux.
- Tu n’es pas mon père, tu n’es qu’un monstre !
- Écoute moi bien sale petite insolente, je suis ton père, tu me dois le respect ! Est-ce bien compris !? Me hurle-t-il.
Il me donna encore plusieurs coups de poing quand j'entendis quelques-unes de mes côtes se fracturer.
- Non, ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi un homme comme toi. Je devrais plutôt dire un monstre. Bref, ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi je te devrais du respect alors que tu as tué ma mère ! Ta propre femme !
Suite à ma réplique, il sortit sa dague de sa veste et l'enfonça dans ma cuisse. Je gémissait de douleur et me débattus. Pour m'empêcher de bouger d'avantage il me poignarda dans le ventre. Je criais de douleur et le poussais de toutes mes forces. Mais rien a faire je vais devoir trouver quelque chose d'autre. J'avais tellement mal, que j'arrivais à peine à bouger. Je retira le poignard de mon ventre et le retourna contre lui ce qui le fit basculer vers l'arrière. Il jurait tandis que je courais avec peine jusqu'à la porte. Distrait et plié en deux par la douleur, il ne me vit pas partir en trombe de son bureau.
Je sortis en pleure du manoir. J'avais tellement mal. J’étais couverte de mon sang qui n'arrêtait pas de couler de mes profondes plaies et égratignures. Je sortis de la propriété quand j'entendis mon père crier mon nom en lançant des coups de feu dans l'air. Paniquée, j'entrais dans la forêt. Je courais, comme je n’ai jamais couru, ne souhaitant qu’une chose : mourir. À bout de souffle, n’étant plus capable de courir et voyant flou, je ralentis lorsque mes jambes cédèrent. Je finis par m'évanouir.
Je me réveillais en sursaut et en pleurs comme chaque nuit depuis maintenant 4 ans. Je descendis de mon lit et allais asperger d'eau mon visage. Je pris de grandes inspirations pour retrouver mes esprits, mais mes efforts furent vains. Mes jambes cédèrent me retrouvant à genoux sur le carrelage de ma salle de bain. Le visage dans mes mains, je pleurais toutes les larmes de mon corps laissant ainsi mes émotions reprendre le dessus. Au bout d'une heure, je repris le contrôle de mes émotions et fut à nouveau calme. Je me relevais et partis à la cuisine, prendre un grand verre d'eau. Je regardais l'heure et vis qu'il était 4h00 du matin.
- Inutile d'essayer de me rendormir. J'ai un rendez-vous avec Brooke demain matin à 7h00 pour une nouvelle mission.
Je partis m'asseoir sur mon canapé pour regarder la télé. Mais comme toujours, il n’y avait que des trucs ennuyeux. Je pris donc mon ordinateur et le brancha sur la télé pour regarder ma série préférée sur Netflix. Après cinq épisodes de Game of Thrones, je partis m'habiller. Je choisis de mettre un chandail rose, mon adorable pantalon slim noir en cuir ainsi qu’une veste en cuir. Je mis un peu de mascara et allais manger deux toasts au Nutella avec un verre de jus d'orange. Une fois mon petit déjeuner terminé, je pris les clés de ma moto et partis au café où était mon rendez-vous. Une fois arrivée, je rentrais dans le café et vis Broke qui m’attendait. Je marchais vers lui lorsqu’il me remarqua enfin.
- Bonjour Lucy ! Ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vus!
- Salut Broke. Oui ça fait longtemps, cinq mois environs ! annonçais-je pendant que je m'asseyais sur la chaise à côté de lui.
Nous discutâmes un peu et rigolaient.
- Revenons-en aux choses sérieuses. T'as surement deviné pourquoi je t'ai proposé ce rendez-vous ?
- Oui, pour une mission, si je ne me trompe pas ?
- C'est exact ! Il sortit un dossier de sa mallette et me le tendit. Toutes les informations dont tu as besoin sont dedans.
-En quoi consiste-t-elle ?
Il se gratta la tête et me regarda dans les yeux d'un air pensif.
-Lucy, je sais que ce n'est pas ton fort de faire des missions d'infiltration mais tu es la seule en âge pour pouvoir rentrer dans l'établissement.
-T'es pas sérieux ?! *Non pourquoi ça ! Je déteste ce genre de mission. À chaque fois que je trouve le ou les coupables je suis incapable d'attendre avant de les massacrer pour ce qu’ils ont fait... Je vais mourir ! Marquez l’ironie ! *
- Ta mission consiste à s'infiltrer dans l'école en question et de trouver qui pousse des étudiants au suicide.
- Ok, murmurais-je, quand j'aurai trouvé le coupable, est-ce que je pourrais le réduire en miettes immédiatement ? Demandais-je en lui souriant, ce qui eut pour effet de le faire rire.
- Non, tu devras attendre qu'on aille le chopper, et même là tu ne le réduirait pas en miettes. Est-ce bien compris ? me sermonna-t-il en reprenant son visage sérieux.
- Oui.
- As-tu des questions ?
- Non, enfin pour l’instant.
- Très bien, à la prochaine Lucy.
- Bye, puis je me souviens. J'allais oublier Broke j'ai une question !
- Une chance que je t'ai demandé si t'avais des questions, marmonna-t-il avant de me faire face. Quoi, quelle est ta question ?
- C'est quoi le nom de l'école et où est-elle ?
- J'allais oublier de te dire. Tu devras habiter la semaine dans les dortoirs de l'académie Fairy Tail et c’est à cinq heures de routes de Magnolia. Tu commences mercredi.
- Ok, serais-je jumelée avec quelqu'un dans mon dortoir ? * dit non, dit non, s'il te plait *
- Oui et j'ai également oublié de mentionner quelque chose. Comme c'est une mission d'infiltration, tu devras te faire des amis. C'est à dire socialiser et sans foutre la pagaille partout. Ce que tu devras apprendre à faire car tu ne l’as jamais appris, dit-il en riant de moi.
- Par pitié, tout sauf ça. *je déteste socialiser, les amis ne servent à rien, je peux très bien faire ma mission sans*.
- Je ne socialiserais pas et ce n'est pas négociable.
- Ok, dit-il exaspéré, fait ce que tu veux, mais ta présence passera moins inaperçue si tu rejoins un groupe, et il y a des informations sur des élèves dans le dossier. Je dois y aller.
Il partit me laissant là. Seule… Ah mais non veuillez m’excuser j’ai mon café avec moi ! Je me rassis en lâchant un long soupir et commanda une chocolatine avant de commencer à lire le dossier.
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