Je ne sais plus comment réagir

Je ne sais plus comment réagir face à son annonce. Je le dévisage un long moment. Je ne sais pas quoi faire. Je ne sais pas si je dois saisir cette opportunité ou la laisser s'échapper. Mon cœur bat vite. Je me lève doucement, ma tête tourne, l'alcool est pleinement présent dans mon sang. Je ne peux pas faire un pas sans manquer de tomber. Tom me rattrape.
- Ça va aller ?
- Comment tu peux me demander ça...?
- J'en sais rien...
Lui aussi est bien pris par l'alcool. Je le sens à son haleine, mais chez lui c'est une habitude, il semble toujours le vivre bien mieux que moi. Il me prend la main et me conduit jusqu'à la chambre. Je vacille de nombreuses fois, manquant de tomber mais Tom me rattrape à chaque fois.  Il sort un sac de voyage de l'armoire qu'il me donne. Je m'assois sur le lit et fixe la penderie. Je n'arrive plus à réfléchir. Je suis ralentie. Je ne sais plus quoi penser. Je ne sais plus quoi faire. Et surtout, ma tête tourne plus que tout. J'ai l'impression de voler bien au dessus du sol et de faire des tours de tonneaux. Tom soupire et me reprend le sac pour y mettre des vêtements.
- Tu veux que j'aille où...?
- J'en sais rien, c'est plus mon problème. Tu m'as parlé des tas de fois d'associations qui seraient prête à t'accueillir, alors vas-y, envole-toi.
- Mais...
- Il n'y a plus de mais qui tienne Lucy. T'as voulu partir des tas de fois. Maintenant je t'en laisse la possibilité, va t'en avant que je change d'avis.
- Je crois que je suis bourrée.
- T'es défoncée, je sais.
- Je tiens pas debout.
- Alors tu vas ramper.
- Le soleil va tomber...
- Et alors ?
- Tu vas me laisser vulnérable dehors ?
Tom lâche le sac sur le sol et s'accroupit en face de moi, et me prend la mâchoire entre une de ses mains. Mes yeux s'imbibent automatiquement de larmes. J'ai peur de ce qu'il pourrait me dire ou me faire.
- Qu'est-ce que tu préfères ? Moi ou peut être te faire agresser par des inconnus ? Choisis ton bourreau.
Je ferme les yeux, s'il ne me tenait pas, je me serais laissée tomber sur le lit.
- Tu vas me faire du mal si je reste...?
- Je ne te laisserai plus aucune chance de partir.
- Mais je peux pas partir tout de suite...
- C'est maintenant ou jamais Lucy.
- Laisse moi appeler Max pour qu'il vienne me chercher...
Il lâche un rire qui me fait frissonner.
- Ce n'est pas comme ça que ça fonctionne ma belle.
- Je reste pour toujours ou je m'en vais bourrée...?
- Oui.
Il lâche ma mâchoire et j'entends qu'il se relève, j'ouvre à nouveau les yeux. Je prends une grande inspiration et me lève du lit, un peu trop vite, mon pas me fait vaciller à nouveau, je me rattrape au mur. Je respire rapidement. Je ne peux pas. Je ne me sens pas bien. J'ai des sueurs froides et je panique. Je pose mon front contre le mur, et je ne le lâche pas des mains.
- T'as dix minutes.
- Laisse-moi... Pitié...
- Je te demande pardon ?
Sa voix prend la tournure d'une menace. Je serre encore plus la surface du mur pour me protéger, mais ça ne fonctionne pas tout à fait.
- Aide-moi, pitié...
C'est à mon tour de demander de l'aide en étant saoule.
- À qui tu parles ?
- Au mur, à toi, j'en sais rien, je vais tomber...
Tom pose ses deux mains sur mes deux bras.
- Je suis là. Tu ne vas pas tomber.
- Je sais pas ce qui est pire entre tomber et me fracasser le crâne moi même ou me faire fracasser par toi...
- Oh tais-toi un peu.
Il enlève sa main droite de mon bras et l'utilise pour enlever mes cheveux de mon cou. Ses lèvres atterrissent sur celui-ci et me l'embrassent.
- Non... J'ai pas envie...
- Tais-toi.
- S'il te plaît...
- Lucy. Tais-toi.
{ATTENTION, SCÈNE DÉTAILLÉE DE VIOL, JE TE LAISSE PASSER TOUT LE RESTE DU CHAPITRE SI CELA TE MET MAL À L'AISE}
Ses baisers se font plus insistant, je ne dis plus rien et le laisse faire. Je ne bouge pas. Je ne peux pas bouger. Sa main droite se glisse sous mon t-shirt et caresse mon ventre. J'ai envie de vomir, mais ce sont mes larmes qui sortent. Je me tais, mais je consens pas. Mais ça, il n'en a rien à faire. Il caresse ma hanche droite, et descends mon pantalon avec ses deux mains.
- Non !
- C'est qui qui décide ?
- Pas toi...
- Oh si, crois moi que t'es plus en mesure de dire non.
- Je t'en supplie...Tom, je t'en supplie !
- Continues autant que tu veux.
- Pitié !
- Je n'en ai pas.
Mes sanglots lui répondent.
- Oh ma belle, ne pleure pas, tu vas aimer, tu le sais que tu vas aimer, je le sais aussi, ne te voile pas la face.
- Ça... Ça s'appelle un viol...
- Non Lucy, je suis ton copain, et je sais que tu vas aimer, c'en est pas un.
- J'ai pas envie... Je suis pas consentante... C'est un viol...
- Ne dis pas de bêtise. Tais-toi et laisse toi faire.
Sa main droite se glisse sous ma culotte. Il me caresse un peu avant de me pénétrer d'un de ses doigts. Je lâche un gémissement, de douleur. Je ne ressens aucune excitation. Je ne ressens que peur, dégoût et douleur.
- Oh, voyons Lucy.
- Tu me fais mal...
- C'est parce que tu ne te laisse pas aller. Laisse toi aller, laisse toi faire et tu n'auras plus mal.
- J'ai pas envie... Je t'en supplie...
- C'est pas une excuse valable. Ça va venir.
Plus son doigt bouge, plus mes larmes mouillent mes deux joues.
- Arrête un peu de pleurer. Tu es une capricieuse.
- C'est ... un... viol... Tu n'as pas le droit...
- Tu n'as encore rien vu.
- Pitié !!
- Je t'ai dit que je n'en avais pas.
Il entre un deuxième doigt dans mon orifice non lubrifié, ce qui m'arrache un cri. Ma respiration est saccadée à cause de la douleur. Il reprend ses mouvements, ses vas et viens qui me font souffrir.
C'est au bout de je ne sais combien de minutes de torture qu'il se décide d'arrêter. Il s'éloigne de moi, je reste dans la même position, accrochée au mur, pétrifiée. Mais très vite, il revient et me jette sur le lit. Je n'ai pas la force de résister. Je n'ai pas la force de me relever. Ma poitrine se soulève et s'abaisse à une vitesse que j'ignorais. Ma panique est palpable.
Mes vêtements me sont arrachés. Lui, se met nu aussi. Je secoue doucement la tête.
- Chut, chut, chut... Tu compliques les choses Lucy. C'est de ta faute si tu as mal. Tu ne te laisse pas aller.
- Laisse-moi...
- J'ai envie de toi.
- Pas moi...
- Ça va venir.
Il sort un flacon de lubrifiant de sa commode et en enduit ses deux doigts.
- Je t'en supplie !!
Je me redresse et essaie de filer mais sa rapidité m'en empêche. Je suis plaquée au matelas. Je serre les jambes. Sa main gauche me claque les cuisses.
- Ouvre tes putains de cuisses.
- Non...
- Ouvre les putain !!
Ses claques se font plus fortes et mon téton gauche se fait pincer. Je lâche un cri et capitule, j'ouvre les cuisses.
- Tu vois quand tu veux.
Son sourire me donne envie de vomir encore plus que j'en ai envie.
Ses doigts me pénètrent avec une force incroyable. Un cri sourd me prend. Je m'accroche au draps pour tenir. Ses vas et viens sont insoutenables. Je fixe le plafond. Je ne lutte plus. J'obéis lorsque qu'il me dit d'écarter les cuisses. Je ne bronche pas lorsque que c'est son sexe qui me pénètre. Seules mes larmes parlent, mêlées à mes sanglots. Je suis spectatrice de son plaisir. Je ne suis que son objet.

Je me sens sale. Si sale.

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