Chapitre 42


Les cours avaient repris . Routine monotone, bonjour!! Même si les sujets d'anapath, de bio et de sciences humaines m'intéressaient toujours autant, depuis le stage , j'avais hâte de finir cette année. Hâte de rentrer à l'internat. De reprendre le chemin de l'hôpital.
Certains diront que je suis accro. Je dirais juste que la médecine coule dans mes veines. Dans nos veines.

Notre groupe était plus soudé que jamais, même si deux couples s'étaient défait. (Oui Jalil et Mel avaient remis le couvert si je puis dire. )
Mais il nous restait l'amitié, c'est mieux que rien, c'est même très beau.
J'en reste persuadée, du moins je crois....
En tant que futurs chirurgiens, nous veillons les uns sur les autres.

Comme toujours , pas beaucoup plus de nouvelles de Ben. Cela en devenait inquiétant. Ce n'est pas vraiment son genre de s'éloigner de sa famille, de ses amis.

Nous étions tous à la cafétéria de la fac , Mel et Jalil se prenaient la tête, c'était toujours comme ça entre eux , je t'aime moi non plus. Ça me faisais rire.

-Alors Cassie , avec Éthan sa avance?

Oh Mellie je te jure parfois, elle en rate pas une.

Je lui lance un regard noir, bien que nous étions désormais amis, cela me gêner de parler de ça devant Alex.

-Oui Cassie avec Éthan?

Cela faisait des semaines que nous n'étions plus ensemble maintenant. Alors je ne savais pas trop si il voulait vraiment savoir où si il se jouait de moi.
Mais son regard semblait sincère.

-Heu ... Il est adorable , j'avoue ,mais je ne suis pas prête pour une nouvelle relation, sans vouloir te vexer Alex. C'est......trop tôt. Je préfère me concentrer sur mes études, hors de question que je rate l'internat.

-Il n'y a pas de soucis ma Lucky, tant que tu es heureuse , sa me va.

Je hoche la tête pour reprendre mon assiette. Tout le monde sait autour de cette table que même si nous refaisons nos vies. Rien ne sera comparable à ce que l'on a vécu.
Il y aura toujours un Alex et cassie.

-Après ça ne t'empêche pas de t'amuser un peu.

-Non merci Dean, les coups d'un soir, très peu pour moi.

-Tu sais pas ce que tu rates , à défaut de chanter , sa déstress aussi.

-Oh je te crois sur parole.

-Pas vrai Alex?

Ce dernier fusilla à à son tour , son pote du regard, il semblait mal à l'aise. Je compris rapidement pourquoi.
Je m'attendais à quoi en même temps , il n'allait pas rester chaste toute sa vie, c'est un homme après tout, un bel homme qui plus est puis la moitié des filles de cette fac lui courent après, il n'a que l'embarras du choix.
Je ne pu réprimer cette étincelle de jalousie au fond de mon cœur. C'est dur d'accepter qu'une autre puisse prendre ma place.
Qu'une autre connaisse tout ce qu'il est capable de faire au lit.
Qu'une autre le touche...
Oh oh oh STOP on arrête tout de suite ces pensées néfastes et on se reconcentre sur la conversation qui ,heureusement ,à déviée sur un autre sujet.

Il me lança un regard désolé, je lui fit comprendre que ce n'était pas grave, il me sourit.
Toujours ce petit sourire craquant qui fait fondre tellement de filles.

-Sssssalut la compagnie.

-Tiens un revenant? Tu n'est pas mort, car d'autant que je me souvienne à part te croiser de loin, tu semble un peu perdu de vue ces derniers temps.

-Oh ma petite sœurette s'inquiète.

-Mais qu'est ce que t'as , t'es byzarre?

-Rien.

Il perdit de sa contenance et se mit à table pour déjeuner avec nous.

-Je rêve ou tes yeux sont injectés de sang?

-Pff ferme la Dean au lieu de dire des conneries

-Désolé mec mais il a raison .

-J'ai peut être un peu fumer Alex , sa te va.

Jalil se tourna alors vers lui.

-Désolé mais c'est pas de l'herbe que t'a pris là , sa se voit direct.

-Putain vous allez me foutre la paix ouais!!

Je sursautais , mon frère ne s'énervait que rarement, surtout envers nous.

-Qu'est ce que tu a pris Ben?

-Alors toi aussi tu t'y met, bon vu l'ambiance , moi je me casse, tchao.

Un silence de plomb s'installa à table. Je me levais et courais après lui pour le rattraper, je voulais savoir, je devais savoir!! Si mon frère était en danger je me devait d'être là, mon dieu faites qu'il ne soit pas tomber là dedans!!!

Des rumeurs circulaient dans le campus depuis quelques semaines, un dealer avait vendu de la coke et de l'héroïne à beaucoup d'étudiants qui en étaient vite devenu accro. Certains ne venaient même plus en cours. D'autres étaient devenus de vrai zombies. Il y en a même un qui , malheureusement ,en a perdu la vie. Quel fléau !!
Comment des personnes saines d'esprits peuvent t'elles terminer dans de telles conditions.
Il paraît que quand on touche à l'héroïne , on en devient accro dés la première prise.

Je le rattrapais finalement près de la sortie du campus.
J'attrapais son bras pour le tourner vers moi, il ne semblait pas m'avoir entendu.

-Ben, me dit pas que tu es l'un d'entre eux ?

-De quoi tu parles ?

-De tout ces jeunes, ici , qui prennent de la drogue.

-Mais non ....

Oh mon dieu, non...il est tombé dedans. Je connais mon frère, je sais quand il ment, il penche sa tête légèrement vers la droite sans s'en rendre compte.

-Tu mens , putain c'est ça , tu te drogues, c'est un cauchemar je vais me réveillée.

-Arrête de gueuler merde, on va t'entendre.

-Non mais t'as vu comment tu me parles, tu n'aurais jamais fait ça avant. Et je m'en moque qu'on nous entende. Il faut en parler à papa et maman, on t'aidera à te sortir de là, on trouvera une solution.

-Mais lâche moi, j'ai pas besoin de votre aide, je vais bien.

-Merde, oh c'est quoi ça.?!

Dans sa tentative d'extirper ma main de son bras, la manche se son pull s'était relevée, dévoilant un bras recouvert de traces de piqûres.
Probablement des injections...certainement des injections.

-Ça ne te regarde pas cassie, c'est ma vie, me fais pas chier.

-Si ,je te fais chier, je te laisserais pas faire, tu m'entends.

-Lâche moi cassie je ne le dirais pas deux fois.

-Non..

-Lâche moi!!!

-Non.

Et là je n'ai pas vu venir la gifle qu'il venait de ma lancer en pleine figure. Mon propre frère!!! Après ce que j'avais vécu. Mon propre frère m'avais frappée. Ce n'est pas tant la douleur physique qui me faisait mal mais la douleur émotionnelle.

Il semblait prendre conscience de la gravité de son geste mais partit sans un mot, rejoindre un gros pick up noir qui l'attendait non loin.

Je ne sais pas combien de temps je restais à pleurer, assise dans l'herbe, jusqu'à ce que deux bras viennent me soulever et me portaient .

J'étais dans un état second mais je pourrais reconnaître cette odeur partout dans le monde.

-C'est bon allez y je m'en occupe.

-Appelle nous pour nous donner des nouvelles.

-Ok.

Il ne m'amena pas chez moi, ni à la fraternité, ni chez mes parents mais il m'emmena chez lui, enfin chez ses parents.
Quand Alex pénétra dans la maison, Betty vient de suite à sa rencontre.

-Qu'est ce qui se passe Alex?

-Je t'expliquerai maman , elle peut rester là?

-Mais enfin bien sûr, tu sais qu'elle sera toujours la bienvenu ici, elle est ici chez elle.

-Je l'emmène dans ma chambre , ce n'est pas ce que tu crois, je ne veut pas qu'elle reste seule c'est tout.

-Je n'ai rien dit chéri, si tu ...si vous avez besoin de quoi que ce soit appelle moi.

-Sa va allez.

Il me déposa finalement sur son lit, avec délicatesse, sans mot dire, il m'entoura de ses bras et nous installa en chien de fusil, puis caressa mes cheveux.
Je me sentis vite détendu à son contact.
Alex devinais que cette gifle représentait beaucoup pour moi.
Nou n'avions pas besoin de parler.

-Repose toi bébé , je suis là , je ne te laisse pas.

................................................................

Alex avais tenu sa promesse, il était resté auprès de moi toute la nuit. Je m'éveille doucement , toujours dans ses bras. Les souvenirs de la veille réfésaient surface.
Pourquoi Ben , pourquoi lui? Comment avais t'il pu tombé aussi bas? Une larme glissa le long de ma joue et vint s'échouer sur l'avant bras d'Alex qui encerclait ma taille.
J'avais vraiment l'impression d'être à ma place dans ses bras.

-Bonjour toi.

Il s'était réveillé et son souffle dans mon cou me fit tressaillir immédiatement.

-Bonjour moi.

Je tentais la note d'humour pour chasser ce trouble que je ressentais.

-Hum hum , toujours aussi drôle à ce que je vois. Je vois aussi que mon corps contre le tien te fais toujours autant d'effet..

-Que tu dis. Nous sommes amis rappelle toi.

-Berce toi d'illusions si sa te chante. Toi et moi c'est inévitable bébé.

Il me taquinait, je me rappelle très bien de cette phrase qu'il m'avait dite quand j'étais encore avec Stan.

-Bon , moi je descends . Oh mon dieu ta mère Alex, que va t'elle penser ?

-Je lui ai expliqué , ça ne sert à rien de paniquer. Et quand bien même nous aurions forniquer toute la nuit, elle t'adore alors...

-Oh ayez tu recommences!!

Sur ce je filais sous la douche et descendis prendre le petit déjeuner. Comme si c'était normal hein!!

Betty lisait le New York Times assise sur un tabouret jouxtant le plan de travail. À mon arrivée , elle se leva et me pris dans ses bras. J'avais oublié à quel point elle pouvais être démonstrative.

-Tu vas bien ma chérie?

-Oui merci Betty.

-Assied toi , il y a tout ce qu'il faut si tu as faim. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé mais sache que je suis là si tu as besoin tu le sais?

-Bien sûr, merci, mais je ne suis pas encore prête à en parler.

-Je ne te demande pas de le faire. Tes études , sa avancent bien?

-Oh oui , je ne vous remercierais jamais assez pour ce que vous avez fait, je vous rembourserais dès que je pourrais.

-Rembourser quoi?

Et merde je ne l'avais pas vu arriver. Alex était adossé contre le chambranle de la porte et avais les lèvres pincées. Ce n'était pas bon signe. Devais je lui dire alors qu'on s'était promis aucun mensonge?

Betty nous laissa seuls , ne sachant pas vraiment ce qu'il fallait qu'elle réponde.

-Tu as faim?

-N'esquive pas cassie , remboursez quoi?

Oh quand il m'appelait cassie c'est qu'il était en colère contre moi. Après tout, je n'ai rien fais de mal, nous n'avons rien fais de mal, il était censé être mort.

-Heu quelques mois après ta prétendue mort, j'ai croise ta mère dans la rue et elle m'a invité chez elle, on a rapidement sympathisées , je venais la voir de temps en temps.

-Je sais tout ça , abrégé.

Oh et puis après tout, merde.

-Tes parents m'ont payés mes études.

J'ai lâché ça comme une bombe , de but en blanc.

Il resta quelques secondes sans rien dire. Puis il explosa, je ne comprenais pas pourquoi.

-Quoi!!! C'est une blague!!! Dis moi que c'est une blague!!! Tu te fous de ma gueule. Et tu comptais me dire quand que tu te faisait entretenir par mes parents, hein, toi qui prône la confiance et l'honnêteté.

-Mais ...

-Ta gueule !! T'est comme elle en fait !!!

-Pardon?

-T'est comme Lydia, une arriviste prête à tout pour arriver à ses fins, tu voulais faire médecine, tu t'est rendu compte que tu ne pourrais plus assumer alors tu t'es dis, tien pourquoi pas profiter de la fortune des parents de mon défunt petit ami pendant que je fais soi disant mon deuil, hein , pourquoi me gêner . T'est vraiment une belle garce!!

Je le giflais de toute mes forces.

-Ne t'avise plus jamais de m'adresser la parole, pour moi tu est mort une seconde fois, tu m'entends, sort de ma vie et n'en reviens jamais cette fois. .....

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