10. Le retour du héros

Finalement, elle n'avait pas trop à s'en faire : personne ne les remarqua lorsqu'ils entrèrent dans la Colonie, car tous étaient hypnotisés par un truc dans le ciel. Il avaient tous les yeux rivés vers l'étendue bleu du ciel, certains avec la bouche ouverte. 

Les trois nouveaux arrivant levèrent les yeux et Lucie fut éblouie. Il y avait un dragon ! Un dragon de bronze qui la regardait de ses yeux de rubis. Il entama une descente et ses deux voyageurs descendirent. Comme Lucie était loin, elle ne distinguait pas bien les traits des nouveaux arrivants. Mais ils étaient tous les deux vêtus d'un jean et t-shirt blanc. 

Certains pensionnaires se mirent à acclamer, d'autres regardaient les deux arrivant, les larmes aux yeux ou les armes dans les mains. Une fille se précipita vers le garçon. Ses cheveux coupés irrégulièrement et sa peau sombre lui donnaient un air élégant. Mais elle n'avait plus rien d'élégant quand elle attrapa le gars pour lui mettre une série de baffes. Un garçon blond essaya de dégager la fille, puis le gars tabassé dit quelque chose, alors le blond se mit aussi à le frapper. Nico s'approcha, Will et moi sur les talons.

- Arrêtez de vous chamailler, bande d'idiots, cria-t-il, ce qui les fit arrêter du premier coup. On va s'organiser, on ne peut pas juste lui taper dessus : on va faire un planning.

La fille eut l'air contente, le type blond aux lunettes se dégagea et topa Nico avec un "ravi de te revoir". Le pauvre type eut l'air par contre exaspéré, mais il semblait résigné. Lucie ne prêta pas trop attention à lui, ne lui jetant pas un seul coup d'oeil, en faite. Elle était obnubilée par le dragon. Il était si beau... Mais il lui rappela aussi quelque chose. Elle le caressa, ce qui était très bizarre puisqu'elle caressait une machine, en cherchant dans ses yeux les réponses.

- Tu es beau, toi, dit-elle en l'examinant sous toutes les coutures.

Une fille s'approcha d'elle et Lucie reconnu celle qui était sur le dragon avec l'autre victime. Elle était jolie, avec ses cheveux caramels et ses yeux en amande. Elle portait un jean et un t-shirt blanc assez simple mais même comme ça, elle en imposait. La fille lui sourit.

- Excuse-moi mais tu caresses Festus depuis un moment et je voulais savoir si ça allait ?

Festus... quel beau prénom. Elle ferma un instant les yeux et vit une scène de combat, un dragon qui s'enfuyait vers le ciel, tenant dans ses pattes une femme...

- C'est lui ! dit-elle en se reculant précipitamment. Le dragon de la guerre dans mon rêve.

- Oui, il a participé à l'arrestation de Gaïa, il y a un an. Je m'appelle Calypso, se présenta la fille en fronçant les sourcils. Les autres sont toujours en train de faire la queue pour frapper Léo et certains demi-dieux ne sont même pas encore arrivés. Je crois qu'il prend sacrément cher... On y va ?

- C'est pas ton mec ? demanda Lucie en haussant un sourcil. 

Calypso fit signe que si, disant que ça ne l'empêchait pas d'aimer le voir se faire frapper (quelle relation bizarre) puis elle entraina la demi-déesse vers le feu de camp. Là, au bord du feu, se tenait une file de personnes dans le but de frapper la victime qui souriait malgré tout. Il avait l'air d'un latino, des yeux noirs, un sourire espiègle et des oreilles pointues comme celles d'un lutin. Lucie se raidit. Calypso lui demanda si ça allait, Lucie prétexta avoir besoin d'aller au toilette et s'éclipsa vers l'entrée du camp. 

Là, caché dans l'ombre de la nuit, Chim la regardait de ses yeux brillant dans la nuit. Il l'avait attendue ! Elle lui donna une barre de twix (piquée dans la poche de Calypso sans qu'elle n'est rien vu) en souriant et il se frotta à sa jambe en ronronnant. Elle frappa un arbre derrière elle de rage, ses larmes ruisselant sur ses joues.

- C'est pas possible, pas possible, répétait-elle. Ce ne peut pas être lui !

Chim semblait perdu mais lui lécha le visage pour la consoler et la demi-déesse se blottit contre lui en pleurant et tremblant.

- Alors ça, lâcha un type derrière elle.

De réflexe, Lucie se retourna dans un coup de pied qui fit grogner le type. Il était un peu plus grand qu'elle et semblait l'examiner de ses yeux gris derrière des lunettes carrées. Elle lui donnait quinze ans maximum, soit deux ans de plus qu'elle. Ses cheveux blonds étaient un peu ébouriffés. Il lui sourit quand il tendit sa main pour la saluer.

- Malcom Pace, se présenta-t-il.

Lucie était étonnée de voir quelqu'un lui parler, et honteuse de s'être laissée aller devant ce gars.

- Alors mademoiselle, qu'est-ce qui a provoqué ces larmes sur vos jolies joues ? demanda-t-il en sortant un morceau de tissu pour essuyer ses larmes, un sourire aux lèvres.

Il avait bien appuyé sur le mademoiselle d'un ton sarcastique. Lucie s'écarta et les essuya de sa manche. Chimère grogna et cette fois ce fut Malcom qui recula.

- On va donner l'alerte, déclara Malcom en reculant et encourageant Lucie à en faire de même.

Lucie, prise de colère, le tacla au sol et il tomba. Elle l'immobilisa.

- Tu ne touches pas à Chim. Tu ne donnes pas l'alerte.

- C'est que mademoiselle est forte, se moqua-t-il. Faire de Chimère son animal de compagnie, c'est pas donné à tout le monde. A personne, en faite. Sauf toi. 

Son sourire commençait à taper sur les nerfs de la jeune fille. Sans savoir pourquoi, elle avait envie de le gifler. Il se déclara vaincu et elle le laissa se relever. Il lui jeta un regard tout excité, comme un gosse qui ouvre ses cadeaux.

- Alors ? C'est quoi ton problème avec Léo Valdez ? Si tu veux le frapper je crois qu'ils y sont encore. Moi je parie que vous avez eu une histoire tous les deux, vu le rouge dont se colorent tes joues.

- Mais mêles-toi de tes affaires ! ragea Lucie avant de le pousser pour qu'il déguerpisse. Il rit. Lucie se tourna vers Chimère. Je retourne au camp, mon beau.

Malcom ricana et Lucie appuya dans le creux de ses côtes, une partie assez sensible chez la plupart des gens - je vous assure ça marche de fous ! - et le garçon arrêta de rire. Chimère poussa un petit feulement en direction de Malcom et un bruit de tristesse pure lorsque Lucie se dirigea vers la Colonie. Puis le monstre disparu dans les bois sombres. 

Lucie se redirigea vers la Colonie avec Malcom. Il fit la discussion à lui tout seul, la noyant sous ses théories bidon quant à la relation qu'elle entretenait avec Léo, ou bien lui parlant de la vie à la Colonie. Il fit également tout un monologue de questions sur elle auxquelles elle ne répondit pas. D'ailleurs, elle ne l'écoutait pas. Elle ne pensait qu'à Léo.  Elle ne voulait pas voir le fils d'Héphaïstos devant tout le monde, comme ça. Quand la nuit fut tombée, elle l'intercepta avant qu'il ne rentre dans le bungalow des Héphaïstos. Hésitante, tremblante, elle essaya de dire quelque chose mais parler était difficile, face à un fantôme de son passé. 

- Lut-sa, euh non, ut- sal, rah ! Salut, articula-t-elle avec difficulté. 

- Bonjour... répondit Léo, se mordant la lèvre pour ne pas rire. 

- Je m'appelle Lucie Vincz, réussit-elle à dire, pleine d'espoirs.

Il la regarda avec un air de "et ?". Puis il sourit, tendit la main et dit ces paroles qui brisèrent le coeur de la demi-déesse, qui le hachèrent, le broyèrent, le firent taire. Son coeur lâcha quand il dit, inconscient de la peine qu'elle allait lui causer :  

- Enchanté de te connaitre, Lucie. Je m'appelle Léo Valdez. On se connait ? 

***

Bonjour mes pitits renardeaux ! 

Comment vous allez en ce doux jours d'Avril ? 

Je voulais vous dire que **** BEUROSNFKFEJKDBDJMJFEKZLS?L?L,lkdcnrejgnfezkl,mlJSLKFNREJKJDFK?RNDS?DKFN?LM FOUS TA CAGOULE ! FOUS TA CAGOULE ! OU T'AURAS FROID, T'AURAS LES GLANDES T'AURAS LES BOULES ! dzahuiejkfheziofhkjjfekngkorjf,e?NFEKGNERFJPKnrfrejg ****

Excusez-moi, petit beug ;)

Donc... Petit gage pour aujourd'hui ?

Faites une pub en incluant l'un des sept (genre :"Votre portable charge tellement lentement... Et cette panne d'électricité qui vous empêche de lire l'incroyable histoire de Lucie Vincz ! Ne cherchez plus ! Nous avons la grâce que vous avez prié : avec un Jason, vous n'aurez plus jamais de pannes d'électricités ! Votre portable sera chargé le temps d'entendre la foudre ! Et, en prenant la version premium accessible avec l'offre Jackson, vous pourrez faire de vos ennemis des Cloclo fumants ! Jason, achetez-le !"

Wou. 

Bonne fin de soirée à vous !  


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