Chapitre 12 : les lettres
Je suis enfin rentré chez moi. J'ai pu sortir de l'hôpital un peu plus tôt que prévu parce que j'allais très bien. Quand je me suis réveillé dans ma chambre d'hôpital il y avait mon portable sur la table de nuit à côté de moi. Au moins Maxence est venu me le rendre.
Maintenant je suis chez moi, sur le canapé, et je ne fais rien. Je ne regarde même pas mon portable. J'ai peut être des appels manques. Tant pis. Je ne suis pas d'humeurs. Je vais rester ici toute la journée à rien faire, et demain aussi, puis les jours suivants. Mon corps a envie de pleurer mais je n'ai plus une seule larme à faire couler le long de ma joue. J'ai déjà trop pleurer en si peu de temps.
Je n'ai pas mangé à midi, je ne mange plus. Je n'ai pas faim. Assis sur le canapé depuis des heures, je fixe l'écran éteint de la télé.
J'ai envie de faire pipi. Mince, je vais devoir me lever pour aller aux toilettes. Sur le chemin je passe par le couloir ou la porte d'entrée se trouve sur ma droite. En marchant, je regarde mes pieds. La tête baissée. En passant au niveau de la porte d'entrée je me rend compte qu'il y a une enveloppe posée par terre. Elle a dû être glissée sous la porte. Je me rend aux toilettes sans même la prendre.
Sur le chemin pour retourner m'assoir sur le canapé je marche sur cette enveloppe. Je l'avais oubliée. Je me décide à la prendre et retourne au salon.
J'examine d'abords cette enveloppe. Elle est toute blanche. Il n'y a aucune adresse dessus, aucun nom, rien. Je l'ouvre et découvre simplement une lettre. Il n'y a toujours pas de nom, pas de signature. Elle a été tapée à l'ordinateur, je ne peut pas reconnaître l'écriture. Impossible de savoir qui c'est. Je me lance donc dans la lecture de cette dernière.
« mon amour
C'est peut être pas ton plus beau jour
Mais tes pleurs corrigent tous mes chagrins
Et dans mon corps ta voix résonne
Même si tes cieux grisonnent
Tu brilles d'azur dans mon jardin
Malgré la pluie récidiviste
L'horizon trace mes jours heureux
La nuit défile sous mes yeux fixes
Le regard plongé dans ton bleu
On a passé du temps ensemble
Sans faire mine de nous attacher
S'entendre sans tacher nos années
Sans prendre le temps de t'oublier
Les vagues abondent
Vagabondes marmonnant cet air
Bongo bong
Je conte mon bout de mappemonde
Ou j'ai vécu mes doux matins
Chaque jour un peu plus serein
C'est peut être pas le bout du monde
Mais au près de toi je me sens loin
Du vent sur tes côtes on frissonne
Dis moi qu'on s'aime jusqu'à demain
C'est peut être pas le bout du monde
Mais au près de toi je me sens loin
Du vent d'hiver jusqu'à l'automne
Dis moi qu'on s'aime jusqu'à la fin »
Maxence. Je sais maintenant de qui est cette lettre, elle est de lui.
S'il pense se racheter comme ça c'est raté. Je lui en veut toujours. En plus de ça il ne m'aide pas. J'essaye de l'oublier. Il m'a fais du mal, j'aurais du mal à lui pardonner.
Sa lettre je vais la jeter! A la poubelle! Oui, c'est ça! Aller, au revoir.
Et j'oublia très vite cette lettre. Je continua à ne rien faire. Pendant deux jours. Oui, ça fais bien deux jours que je ne regarde plus mon portable, je ne vais plus au studio tourner de vidéo, je n'ai vu personne, je ne fais plus rien. Je n'ai rien manger en deux jours non plus. Je suis détruit.
Le scénario qui s'est produit il y a deux jours se reproduisit. En retournant au salon après être aller au toilette je marche sur une enveloppe vierge. La même enveloppe. Ça y est je suis devenu fou.
Je retourne m'assoir et l'ouvre. Je lis son contenu. Toujours sans aucunes signatures. C'est encore lui, j'en suis sûr. Il ne me laissera pas l'oublier décidément.
« Aimer a perdre la raison
Aimer à n'en savoir que dire
A n'avoir que toi d'horizon
Et ne connaître de saison
Que par la douleur du partir
Aimer à perdre la raison »
Encore une chanson! Mais il ne sais plus faire de phrases lui même? Mais d'un côté j'avoue qu'elles sont super bien choisi. On dirait qu'elles ont été écrites exprès. Celle-ci décrit parfaitement ce que je vis en ce moment. Mais je ne vais pas le laisser avoir. Je lui en veut énormément. Je vais jeter cette lettre aussi. A la poubelle avec l'autre. Parfait, comme ça, j'oublie tout! Bye bye les lettres! Et il n'a pas intérêt à en envoyer d'autre, j'en ai marre!
Et voilà un jour de plus que je ne fais rien, je n'ai toujours pas re manger. J'ai oublier cette histoire de lettre. Et bien heureusement il n'y en a pas eu d'autres. Je suis sur le canapé, je fixe cette télé éteinte. Je ne pense à rien, je ne fais rien. Je n'ai toujours pas regarder mon portable. Ma famille doit être inquiète. Et d'autres personnes aussi, mais tant pis.
Et tout à coup j'entends frapper à la porte. Tiens, bizarre. Enfin, quand j'y pense, pas tant que ça. N'importe qui peut venir ici, inquiet que j'ai disparu depuis quelques jours. Mais je n'ai pas envie s'ouvrir. Je ne suis pas du tout présentable, je suis dans un sale état. J'ai encore mon bracelet d'hôpital d'ailleurs. Mais tant pis, de toute façon j'ouvrirais pas.
Ça fais 5 minutes que ça tambourine à la porte, il va bien finir par partir non?! Et entre deux tambourinement je l'entendit parler.
-Lucas, c'est Martin, ouvre moi s'il te plaît. Je veux te parler.
********************************************Voila voilà!
Désolé il s'est pas passé grand chose pendant ce chapitre mais ça avance. Une dispute est en vue? Une réconciliation? Aha on verra.
Allez bonne lecture, bonne nuit, bonne journée ! 😘😘
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