Dernier chapitre.
Je posterai l'épilogue pour conclure cette histoire dans les jours à venir ❤️
- Qu’est-ce que c’est que ça ?
Des années viennent de s’écouler depuis le retour de Loïck. Ce dernier n’a toujours par retrouver ses souvenirs et c'est vrai que je commence à perdre espoir. Je l’aime, mais ce comportement si calme et doux ne lui ressemble pas.
En regardant un peu sur les meubles de ma chambre alors qu’il joue avec Nyia, il tombe sur une petite boite à bijoux. En l'ouvrant, il trouve une alliance.
- Ce n’est rien, je comptais te l'offrir, mais ça ne sera pas nécessaire, lui réponds-je.
Mon rêve de fonder une famille s'est envolé des l’instant où il m'a oublié. Et si nous sommes des Alter égo, je ne peux pas abuser de lui sous prétexte que nous sommes liés. J'ai pris la décision de contenir mes sentiments pour Loïc et de veiller sur lui à la place. Si je souffre de cette situation, Nyia aussi. Aujourd’hui, elle a six ans et le Loïck d'avant lui manque terriblement. Celui de maintenant est distant, malgré sa douceur et sa gentillesse.
Je ne lui en veux pas, mais ce n’est pas de ce Loïck dont je suis tombé amoureux.
- Pourquoi, est-ce que je ne suis pas assez bien pour toi ?
- N-Non ! Ce n’est pas ça !
Bordel, à quoi je joue ? Ce n’est pas le moment de le faire paniquer ou douter de moi. J’ai promis de veiller sur lui jusqu’à ce qu'il récupère la mémoire. Peu importe le temps qui s’écoule, je ne peux pas l’abandonner.
- C'est juste que je ne peux pas te faire ma demande dans cette situation.
J’ai beau lui narrer tout ce que nous avons vécu, il ne se souvient de rien. Pourtant, je sais combien il en a envie. Intérieurement, nous lui manquons énormément. Loïck sait pertinemment que Nyia et moi tenons une place importante dans son cœur. Ce dernier s’en veut de ne pas parvenir à se souvenir. Nous avoir oublié le fait terriblement souffrir mais je ne peux rien faire d’autre que d'attendre son retour.
Je viens lui prendre la bague des mains pour la regarder intensément. Elle correspond parfaitement à la taille de son doigt. Il y a un petit diamant au dessus du bijou en argent qui habille parfaitement l'anneau. Je l'ai choisi avec beaucoup d'attention pour la lui glisser, un jour.
Oui, un jour.
- Pourtant… pourtant, moi je t'aime Ridzac, se confesse-t-il en fondant en larme.
Je regarde le prince qui pleure en le tenant par les épaules pour essayer de le réconforter. Je suis touché par ses mots, sa déclaration me fait plaisir et fait battre mon cœur à la chamade.
- Je suis désolé, Ridzac. Tellement désolé de t’avoir fait attendre…
Mes yeux s'ouvrent en grand alors que la lune éclaircit la magnifique beauté de Loïck. Ses cheveux noirs deviennent plus clairs avec les rayons, et ses yeux rouges aussi.
- L-Loïck, ne me dis pas que…
Nyia ne me laisse pas terminé ma phrase et court dans les bras de Loïck qui la serre contre lui de toute ses forces. Le jeune homme embrasse le visage de la petite à plusieurs reprises, les larmes aux yeux. Cette bague a permis à ce dernier de recouvrer la mémoire grâce à une prise de conscience de sa part.
- Tu m'as tellement manqué, Nyia… ma princesse, comme je t’aime.
Je les regarde avant de sourire tendrement face à cette image. Loïck est la mère que Nyia n'a jamais eu. Je suis fier qu'il ait ce rôle, et ce dernier le prend avec le plus grand des plaisirs. À ses côtés, elle rit comme une petite fille normale. Enfin, elle retrouve une mère avec laquelle grandir. Quand à Loïck, il finit par me regarder avant de rougir alors que Nyia commence à s’endormir contre lui. Je viens m'agenouiller devant lui pour récupérer la petite dans les bras et l’emmener dans sa chambre.
En chemin, Loïck me suit dans dire un mot. Le lien qui nous unit s'intensifie de nouveau et me fait ressentir un bonheur longtemps perdu. Je dépose Nyia dans son lit, et l’embrasse sur le front délicatement. Puis, Loïck prend la relève en remontant la couverture juste en dessous de son visage. Il regarde a petite qui dort à point fermé, et vient à son tour déposer un doux baiser sur son front avant de se redresser, et de sourire ingénument face à la petite en voyant qu'elle a conservé son innocence.
- Loïck, tu…
- Pas ici, Ridzac. Nyia a besoin de dormir.
Je retrouve son franc parlé qui m’avait tant manqué. Je me retiens de pleurer et de le serrer dans mes bras car je ne sais pas quel comportement adopter avec ce dernier. Mais je le suis quand il quitte la chambre de Nyia. Nous restons silencieux dans les couloirs avant de regagner ma chambre. Loïck referme la porte derrière moi et s’appuie contre elle avec tout son corps.
- J-Je suis désolé, Ridzac ! Si tu savais comme je m’en veux pour t’avoir fait attendre si longtemps…
Je le regarde, ignorant comment réagir.
- Pourquoi tu ne dis rien ? T-Tu n’es pas heureux de me retrouver ?
Comment peut-il me poser cette question avec les larmes aux yeux. Jamais je n'ai été plus heureux que maintenant. Mais je ne réalise pas le miracle qui vient de s'accomplir sous mes yeux. Enfin, mes prières ont atteint les dieux et mes souhaits ont été exaucé.
Je me rapproche alors de lui en le laissant aller et m’autorise enfin à le prendre dans mes bras. Nous restons contre la porte un long moment avant qu'il ne se décide à passer ses bras autour de moi pour répondre à mon étreinte.
- Je t'aime aussi, Loïck. Ne t'en va plus, reste avec Nyia et moi. Je t'en prie.
Je ne vois pas son visage mais je sais qu'il rougit. Il tremble dans mes bras sous l’effet de la joie. Il pleure contre mon épaule, heureux et soulagé à la fois. Il se tient à les vêtements alors que je le serre plis fort contre moi. Puis, tout en le tenant, je nous dirige vers le lit où il tombe à la renverse. Je me retrouve au-dessus, à contempler son visage, ses yeux et ses lèvres. Je descends mon regard sur son cou avant qu'il ne dérive suer son corps et éveille en moi, la bête qui sommeillait jusqu’à présent. Pendant ces quatre années, je n’ai jamais eu de rapports avec lui ou quiconque. Je ne pouvais pas faire ça alors qu’il était perdu.
- Ridzac…
- Je ne ferai rien que tu ne veuilles pas, Loïck. Tu n'as qu’un mot à dire pour me rejeter ou m'accepter.
Il halète un peu plus fort en réalisant sa position. Si je suis au-dessus de lui physiquement, c’est à lui de choisir. Pour moi, tout est une évidence. Loïck doit à présent choisir entre m’accepter, ou me rejeter. Mais quelque soit sa décision, j'acquiescerai son choix.
- Idiot, je t’accepte… répond-t-il naturellement, sans même réfléchir.
Il glissa une main sur ma gueule et se geste me pousse à l’embrasser. Je dévore ses lèvres en même temps que sa langue. Mes mains s’occupent de ses vêtements devenus encombrant. Je fais de même pour les miens et me débarrasse de ma tunique en l’arrachant presque, ce qui fait réagir Loïck quand il découvre mon corps. Je ne vais pas reproduire les erreurs du passé et y aller doucement. Je vais montrer à mon compagnon que l'amour est le plus beau des sentiments et que le sexe, l'acte le plus merveilleux et intense qui subsiste dans un couple. J’ai rêvé de ce jour, qu’il soit enfin à moi et que je lui appartienne aussi. Je n'ai pas les mots pour décrire ma joie.
- Ridzac…
Il murmure simple mon nom mais ne se rend pas compte de ce que ça peut le faire. Voir Loïck allongé en dessous de moi est probablement la huitième merveille de notre univers. Mais une fois qu'il est nu, ce dernier panique et roule sur le côté pour se cacher de moi.
- J-Je ne peux pas… Je…
Tout de suite, je m’arrête pour tenter de comprendre la situation et de le rassurer.
- Est-ce, je te fais peur, Loïck ?
- P-Pas du tout… c'est juste que je ne me s-suis pas préparé à… ça.
Son corps tremble, sa voix aussi. Je ne bouge pas, maintenant ma position au dessus de son corps pour simplement le regarder.
- Alors pose tes yeux sur moi. Regarde moi, Loïck. J'ai passé les quatre dernières années de ma vie à t’attendre.
Il reste silencieux face à la demande. C’est à moi de le rassurer.
- Je t’aime. Je t’aime comme je n'ai jamais aimé personne de ma vie. Je suis à toi entièrement. Mon corps, mon cœur, et mon âme t’appartiennent, Loïck. Mais je t'en prie, ne me rejette pas. Pas après t'avoir attendu aussi longtemps.
Mes mots l'atteignent et il daigne me regarder tout en restant sur le côté. Peut-être que sa timidité l’empêche de s’ouvrir et qu’il est simplement mal à l'aise. Sa réaction est beaucoup trop adorable pour mon cœur qui est à deux doigts d’éclater dans ma poitrine, alors que mon sexe est sur le point de déchirer mon pantalon.
Quand Loïck me regarde, il prend le temps de poser ses yeux dire mon corps. Il examine d’abord mon visage. Il plonge son regard dans mes yeux et pour ne pas couper cet instant, je ne dis rien. Je le laisse faire jusqu’à ce qu'il décide de faire le premier pas. Puis, il descend sur mon cou et s’aperçoit de mon imposante cicatrise. La regarde avec tristesse tout en l’effleurant. Il tente de communiquer mais se retient finalement lorsqu'aucun mot ne sort de sa bouche.
- Ne t’en fais pas pour cette cicatrice, je vais bien maintenant. Poursuis.
Il rougit avant de s’arrêter sur mon érection. Je ne peux pas la cacher, et je ne le veux pas. Loïck doit comprendre à quel point je le désire, que je le veux à mes cotés pour l’éternité.
Il bouge alors son bras, intimidé avant tendre son bras tremblant. Il approche sa main vers ma queue qu'il effleure du bout des doigts. Rien que ce contact me fait vaciller. Je perds mon équilibre et fait paniquer Loïck.
- Ridzac !?
- Bordel, c'est trop bon… Lui dis-je dans le creux de l’oreille.
Je me redresse et prend son visage en coupe avant de l’embrasser délicatement. Ainsi, je réalise qu’il en a tout autant envie que moi. Son érection se tend contre son ventre et je m’empresse de la saisir pour la coller à la mienne. Je joins l'une des mains de mon partenaire à cet échange et ensemble, nous nous masturbons dans le seul but de se faire du bien. Mon objectif principal reste son plaisir, mais ce contact est vraiment trop bon pour que j'y résiste.
- Ah… Ridzac…j-je viens !
Il se tortille dans tous les sens en se tenant au drap avec sa main de libre. Ses jambes se replient légèrement alors que l’orgasme approche. Mais avant qu'il ne se libère complètement, je descends ma gueule entre ses jambes pour le sucer. Il crie et se redresse pour le supplier d’arrêter. Il tente de me repousser en plaquant ses mains de part et d’autre sur ma gueule mais ce n’est pas suffisant. J'enroule ma langue tout autour de son sexe en remontant et descendant sur sa verge. Loïck gémit et se cambre lorsqu’il rend les armes et vient dans ma bouche. J’avale sa semence divine dans un grondement animal avant de passer ma langue autour de ma gueule pour essuyer et boire les dernières traces.
En dessous de moi, le prince halète. Je me régale rien qu’à la vue de sa peau nue et de son visage rouge. Loïck ne peut cacher ses larmes de plaisir et cela me rend terriblement heureux.
- Ridzac… ah… tente-t-il de communiquer entre deux respirations et spasmes. M-Moi aussi je veux te toucher…
Je souris en plongeant mon regard dans ses yeux et décide d'exaucer son souhait. Je l’aide à changer de position tout en faisant de même pour moi. Et avant qu'il ne se rende compte, Loïck se retrouve au dessus de moi, dans le sens inverse de mon visage.
- C-Cette position, c'est…
- C'est la position de l’amour, Loïck.
Savoir que nous allons pratiquer un soixante-neuf me met dans tous les états. Mais ainsi, il pourra me sucer pendant que je le prépare. Pour le forcer à se lancer, je prends l’initiative et vient lécher son intimité. Il gémit en prononçant maladroitement mon prénom en tenant d'une main ma queue.
- Allez Loïck, suce moi.
Il ne répond rien et prend son courage à deux mains. Il avale sa salive en passant sa langue sur ses lèvres car il sait qu'il va en avoir besoin. Puis, il ouvre sa bouche pour que mon sexe pénètre ses lèvres. Ma langue dilate son anneau de chair qui se détend à chacune de mes léchouilles. Mais cela n’est pas suffisant pour autant. Je le sais, c'est pourquoi je glisse en même temps un doigt en lui.
- N-Non, pas ça… Ridzac…
Il peine à me sucer mais n'abandonne pas pour autant. D'ailleurs, il trouve en cette fellation le moyen de retenir sa voix et de ne pas crier à travers tout le palais. Quant à moi, j'alterne entre ma langue et mon doigt et parfois même, j'utilise les deux. Et petit à petit, je réussis à le préparer et à détendre son intimité.
Et après quelques vas et viens en lui avec mes doigts, je retourne Loïck pour qu’il s’allonge sur le dos. Mais alors que je dirige mon sexe vers son entrée, il se met à pleurer. J’arrête tout et perds mes moyens face à ses larmes qui me décontenancent.
- Loïck !? Tu as mal quelque part ?
- Loin… T-Tu es trop loin de moi et j'ai peur…
Bordel, il vient de me faire peur. Mais je préfère ça que de lui faire mal. Loïck réagit comme un enfant qu'on laisse dans le noir. Je souris face à cette innocence et décide de le rassurer en le faisant s'assoir sur mes cuisses. Ainsi, plus rien ne nous sépare quand nos torses se collent à celui de l’autre. Loïck passe ses bras autour de mon cou et seulement là, je l'aide à me prendre en lui. La descente est pénible, il gémit de douleur mais ce passage est nécessaire. Je l’encourage et le guide pour qu’il n'est pas trop mal mais même avec toutes les précautions prises, on sexe reste un peu trop gros pour son corps.
- Doucement Loïck, ne va pas trop vite…
Excité, Loïck ne parvient pas à obtempérer et s'obstine à me prendre vite. Cependant, il n'y arrive pas et se fait du mal tout seul.
- C'est que… tu m’as tellement manqué… que je suis i-impatient de de découvrir… ah ! M'avoue-t-il alors qu'il pousse dans ses retranchements pour me prendre en entier.
Je passe mes mains sur ses fesses pour les étreindre. Je les malaxe et les écarte pour faciliter la pénétration et rendez l'acte plus agréable pour Loïck. Ce dernier ondule ses hanches contre mon corps avec difficulté. C’est comme fait sa première fois, Loïck n’a pas les bons gestes alors je reprends les choses en mains. Je le soulève, juste pour mieux l'empaler. Une première fois, je touche sa prostate quand je le laisse retomber sur ma queue durement.
- Ah !
Puis, je réitère le mouvement sans le lâcher. Je ne le laisse pas retomber sur mon sexe et le soulève pour mieux le prendre. Maladroitement, il bouge ses hanches en tentant de suivre le rythme et s’accroche a mes épaules moi avoir un appuie. Et ensemble, nous nous donnons à l’autre dans une harmonie parfaite. Ses cris et ses pleurs se fondent parfaitement à mes grognements bestiaux. Et voyant qu’il s détend à chaque pénétration, je le renverse sur le lit pour mieux le prendre. Il crie de bonheur tout près de mes oreilles pendant que je le pilonne. Jamais je n’ai ressenti un tel sentiment pour quelqu’un de toute mon existence. Pour deux Alter ego, se lier est le plus beau des moments. Nos corps connectés me permettent de comprendre ce magnifique lien, ce fil rouge que seuls nous pouvons voir… se lier pour ne faire qu’un crée une incroyable émotion au plus profond de nos cœurs. Alors, nous nous donnons à l’autre en oubliant tout le reste, plongés dans un monde de délices et de plaisir.
Après quelques coups de reins, Loïck jouit en premier à ma plus grande joie avant de le suivre. Me libérer en lui n’a pas de prix et je découvre un sentiment indescriptible.
Je m'effondre sur mon amant et le serre contre moi. On se murmure des mots doux, se couvre de caresses et de baisers.
Toute ma vie, je suis passais à côté du bonheur. Mais je compte rattraper le temps perdu et aimer Loïck comme je n’ai jamais aimé quelqu’un. Et alors là, et seulement là, je glisse cet anneau sur son doigt quand il tombe dans le sommeil, plus apaisé que jamais.
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