dix-neuvième chapitre
Quand Cali ouvrit la porte à Jadon le lendemain, elle était complètement différente.
Il ne l'avait jamais vu comme ça. Elle avait d'énorme cernes sous les yeux, et il pouvait voir dans son regard qu'elle avait énormément pleuré.
-Ça va ? s'inquiéta-t-il, et elle hocha la tête.
-Oui. Et toi ?
-Très bien. Où est Ugo ?
-Il n'est pas là. Il a dit qu'il me faisait confiance.
Jadon sourit.
-Le mariage tient toujours, alors.
-Oui, hocha-t-elle la tête. On a beaucoup discuté. Pleuré, aussi. Mais il a décidé de passer au-dessus de tout ça.
-Je suis content pour toi, dit-il sincèrement, et elle haussa les épaules.
-Ça ne devait pas se terminer comme ça.
-On dirait bien que si, sourit Jadon. C'est sûrement mieux comme ça. On se sera divertis pendant plus d'un an. Mais maintenant, il est tant qu'on devienne adultes. Tu vas te marier et avoir un bébé. Je vais faire décoller ma carrière en allant dans un grand club.
-Tu regrettes ?
-Non. J'en garde que des bons souvenirs.
-Moi aussi, lui sourit-elle, et il lui rendit son sourire. Tu sais, même si je pense que ça ne devait pas se finir comme ça, je pense que tout ça, ça devait arriver. On aurait jamais pu être en couple toi et moi, on est bien trop différent pour ça. C'est pour ça que notre histoire a marché : parce qu'il n'y avait aucun sentiment amoureux. Aucune attache particulière. C'était juste de temps à autre, quand nos deux emplois du temps nous le permettaient. Et ça se terminait presque aussi vite que ça avait commencé. On a vécu une double vie pendant des mois et je crois qu'on devrait se sentir coupable tu sais, mais moi c'est pas mon cas. Je suis heureuse d'avoir vécu ça avec toi Jadon. Je crois que j'aurais pu le vivre avec personne d'autre.
-On devrait se sentir coupable, acquiesça-t-il, mais tu l'as dit toi-même l'autre jour, on est pas des personnes morales.
-Merci pour tout, Jadon. Je te souhaite le meilleur.
-Merci à toi, Cali. Moi aussi, je te souhaite le meilleur.
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