❥ Partie quinze
☁️
« Quoi ? Demandai-je
- Ça arrive dans trois quart d'heure.
Le jeune homme revint alors dans le salon après avoir commandé, me voyant alors debout son sourcil se titilla.
- Quoi ? Demandai-je de nouveau
- C'est avec tout le monde que tu fouilles comme ça ?
Seulement avec les personnes qui me portaient de la curiosité. Et lui, était celui tout en haut de cette pyramide.
- Il n'y a que chez toi.
- Parce que je t'ai dit que je suis un meurtrier ?
Je posais ma main sur le haut du dossier de ma chaise.
Je réfléchissais à sa question. Était-il parce qu'il disait qu'il était ce criminel ? Ou parce qu'il était celui pour qui je me faisais belle ?
Les deux réponses étaient-elles possible ?
- Je n'en sais rien.
Lançai-je en même temps qu'il s'approchait de moi.
Cela semblait l'agacé. Il finit par me dire :
- Je ne sais pas pourquoi j'ai commencé à tuer. Mais maintenant je sais pourquoi je tue.
J'empoignais fermement la chaise que je tenais déjà. Sa voix, son expression, étaient devenues plus sombre que la nuit.
Devais-je avoir peur ?
Il s'approchait.
Oui je devais.
Pourtant.
Je ne le ressentais pas ainsi.
Pas encore.
- Qu'est-ce qu--
- C'est nerveux. Si cela m'énerve, si cela me gêne je le supprime... il ricana doucement avant de reprendre Que ça soit vivant ou non... Je l'attrape je le tord je le serres je le frappe je l'étrangle... Fort et, je recommence. Je me transforme, je me change en... En...
- Monstre. "L'aidai-je"
- J'adore ça.
Il fit un pas, se retrouvant maintenant à un mètre de moi, me fixant sous tout les traits de mon visage.
C'était la première fois, que ce visage se montrait à moi.
Mais pas la dernière.
Au court de ses mots, un sourire qui partait et revenait de façon hasardé et rapide s'était formé. Ses yeux qui fuyaient à l'affût d'une réponse de ma part, sa main droite qui tremblait de manière inhabituelle et ses tempes devenaient humides.
Je n'y croyais toujours pas.
Je n'avais pas ce "déclique".
Pourtant j'étais le genre de personne à voir la vérité bien en face, et de l'accepter quelqu'il soit.
Mais je me répétais : "Il n'est pas comme ça."
"Ça ne peut pas être ça"
J'étais suicidaire ? J'espérais que non.
Je me déteste.
Je finis alors par répondre :
- Tu es sincère.
- Tu as peur de moi maintenant ?
Ma réponse ne passa pas la barrière de ses tympans, il l'avait ignoré.
Je soufflais, en continuant de le fixer dans l'iris de ses yeux.
- Non. Tu le souhaites ?
Il eut un silence.
Ma question le figea, l'époustoufla peut être.
Cette réponse là, Wonwoo l'avait bien entendu.
Ses yeux étaient rond comme des billes, son expression avait de nouveau changer.
Je le vis se contracter la mâchoire et il posa sa main sur celle-ci. Il quitta mes yeux pour regarder son parquet.
Il avait céder ce défit pour la première fois.
Après de longues secondes, il releva la tête mais sans pour autant me regarder, il rétorqua doucement :
- Non. Je ne le souhaite pas.
C'était officiel.
J'étais tombée amoureuse de ce criminel.
Je restais là.
Debout.
Silencieuse.
Sans expression.
Je le fixais.
De l'extérieur rien ne se passé. Comme si cela ne m'affectait pas. Un mur de pierre.
Mais au contraire.
C'était à l'intérieur, un bouquet de feux d'artifices. Multicolores.
Je tremblais, je sentais cette sensation qu'on dit de "papillon dans le ventre"
C'était ce sentiment là oui.
Les mots sortirent de ma bouche d'une tonalité simple déconcertante.
- D'accord. Tant mieux alors. »
Aurais-je dû lui sourire ? J'étais directe, mais pas émotionnellement on dirait.
J'étais tout aussi étrange que cet homme.
Mais cela ne sembla pas le déranger. Il se retourna pour s'asseoir finalement sur le canapé, posant ses coudes sur les genoux il reprit son habitude de me fixer.
Pourtant je ne pris pas la peine de le regarder à mon tour. Non. Mes yeux se portèrent de nouveau vers la porte qui menait à sa chambre.
Quelque chose m'avait tout de même interpellé.
Wonwoo tout aussi directe et sincère n'avait rien à cacher. Pourtant cette chambre était toujours fermé.
Et quand j'étais revenue de cette pièce mon voisin s'était "changé"
J'avais raté une chose que je ne raterai pas la seconde fois.
Plus tard, les sushis arrivèrent enfin.
Il eut un blanc, un long silence. Puis des regards, ces défies. Puis un sourire de ma part qui amena je ne sais comment à une discussion sur notre entourage amical.
« Je n'ai pas de meilleur ami.
- L'ami avec qui tu es le plus proche ? Demanda alors l'asiatique
Wonwoo s'intéressait à moi. Je le voyais comme ça. J'en étais heureuse.
- En garçon il y a Jihoon.
- Jihoon ? Répéta mon interlocuteur
- Oui.
- Ok.
- Et toi ?
- J'ai un meilleur ami.
Sa réponse me rendit étrange.
J'étais peut être surprise ? Je me demandais surtout si son ami connaissait la vrai identité de Wonwoo.
- En Corée ?
- Oui.
- Comment il s'appelle ?
À ma question Wonwoo me dévisagea de ses yeux perçants. Il mâchait en même temps un morceau de saumon qu'il avala sans difficulté.
Il prit un gorgé de sa boisson gazeuse et me répondit d'une tonalité simple et monotone :
- Ça ne te regarde pas.
Frustrant.
Il avait prit son temps pour au final venir à un cul de sac.
J'avais beau être attiré par mon voisin, je n'étais quand même pas une conne et une victime à ce point. Comme si j'allais me laisser faire ou glousser en tapant doucement sur son épaule en lui disant "rohh aller Wonwoo dis~~ <3"
Je n'arrivais pas à le cerner à cet instant.
Vraiment frustrant.
J'avais hésité une seconde à me lever pour lui aplatir à grande vitesse ma main sur sa joue.
Mais la violence des gestes ne résout pas ce genre de réponses (surtout avec lui). Je fis mine de réfléchir et lui dis alors calmement :
- Vas te faire voir.
Wonwoo ne sembla pas surpris par ma réplique au contraire il connaissait ma réponse. Son visage restait encore impassible, rien ne bougea.
Et je ne regrettais pas mes mots.
Même s'il pouvait planté les baguettes en bois qui lui servaient de couvert dans mes yeux, il l'avait mérité.
Sérieusement. Pourquoi il changeait ? Lunatique, psychopathe.
Je devais peut être m'en aller ?
- Kara.
La voix grave de Wonwoo fit écho dans mes pensées.
- Quoi ?
Nous nous énervons plus vite face à des choses futiles avec la personne qu'on aime ?
Oui et non.
C'était peut être l'effet de l'alcool ?
Toute personne normale pourrait penser que j'allais mourir ce soir là.
Mais pas moi.
- Tu es directe.
Wonwoo se leva à ces mots.
- Je suis surtout agacée.
Ce sentiment n'était pas partagé.
- Lève toi. »
Je me levais.
D'un pas sûr et lent, Wonwoo s'approcha de moi et attrapa mon poignet.
Le contact me surprit sur le coup. Je regardais sa main empoignait mon avant-bras sans trop comprendre son geste.
Car celui-ci était loin d'être violent.
« Si je te dis que mes intentions ne sont pas que purement sexuelles tu me pardonnes ?
"pas que"
- Ça dépend. Elles sont quoi d'autres ? Rétorquai-je
- Tu me pousses à bout.
- De quelle manière ?
- Ne me repousse pas.
- Ça ne risque pas. »
Quand je terminai ma phrase je sentis la main de Wonwoo s'emparer de ma nuque et ses lèvres s'emparer des miennes. Fougueusement, amoureusement, je m'accrochais à lui et fermais les yeux. Comme si ma vie en dépendait, je tenais fermement son pull d'une force qui, petit à petit, s'envolait quand Wonwoo approfondissait ce contact en venant glisser sa main dans le bas de mon dos.
Je devenais folle. Il me rendait dingue.
Je retenais ma respiration quand la sienne me chatouillait la joue. Puis, je lâchais un soupire par manque de souffle quand il se détacha de moi pour me regarder.
Même s'il ne souriait pas, même s'il ne disait rien, il y avait dans son regard quelque chose de nouveau. Une chose que je n'avais jamais vu auparavant.
Une lueur, que je ne savais décrire.
Wonwoo recula rapidement, la main dans la mienne. Il m'attira vers la porte de sa chambre.
Sa chambre dont il ouvrit l'accès avec facilité et presque brutalité.
Il ne prit pas temps d'allumer la lumière quand il vint m'inviter à l'intérieur sans dire un mot.
Puis accélérant la cadence, Wonwoo me tira pour coller nos bassins l'un l'autre et il posa ses deux mains sur mes hanches, il ôta devant moi son pull et le laissa tomber par terre, venant en même temps chercher mes lèvres avec envie, que j'empressais de retrouver.
D'un geste leste et habile, il se baissa pour attraper mes cuisses et me soulever. J'entourai alors mes jambes autour de lui et je gémissais quand celui-ci vint me plaquer le dos contre le mur de sa chambre.
Ses mains parcouraient chaque millimètres de mon corps, ses doigts caressaient avec expertise ma poitrine me provoquant un plaisir jamais connu à ce jour.
Wonwoo n'attendit plus une seconde de plus pour m'arracher le haut qui tomba aussitôt me retrouvant maintenant en soutien-gorge. Je me courbais alors quand il plongea son visage dans mon cou me parsemant de baisers humides.
« W-Wonwoo... »
Soufflai-je entre deux soupirs de ma respiration devenue saccadée.
Il se contenta pour me répondre de me transporter vers le lit et de me précipiter dessus. Je fis un rebond et me retrouvais au dessous. L'excitation était présente.
Wonwoo à califourchon sur moi m'observait en respirant bruyamment, son regard me passer sur le corps, puis de mes yeux à mes lèvres, je ne demandais qu'une chose c'était de lui appartenir.
Quand il vint m'embrasser de nouveau, ses lèvres effleurèrent ma mâchoire et descendirent le long de mon cou jusqu'à en venir à ma poitrine, qu'il n'hésita pas à déshabiller complètement en arrachant violemment ce bout de tissu. Je poussai un petit cri de surprise mais je me stoppai vite quand sa bouche vint me caressais cette partie.
M'accrochant aux draps et essayant de respirer à plein poumons, je regardais Wonwoo poser ses lèvres et sa langue sur ma peau.
Pour aller plus vite, il se redressa et vint défaire le bouton de mon pantalon et me l'enlever.
Gênée par ma position plus que vulnérable, je tournais ma tête vers la droite, rejoignais mes genoux et posais mes frêles doigts sur la poitrine.
Mon voisin grogna :
« Ne te cache pas.
- Ce c-c'est que en fait-
- Quoi ?
- C'est ma première fois.
J'étais déjà presque entièrement dénudée, seule ma culotte me couvrait mais les yeux de l'homme face à moi me voyait déjà.
N'entendant aucune réponse de sa part j'osais venir poser mon regard sur Wonwoo qui lui me fixait déjà intensément. Il avait pour seul appuie ses genoux de part et d'autres de ma personne.
- Tu es d'accord avec ça ? »
Demanda l'asiatique
Mon coeur battait à en fuir la cage thoracique.
J'hochai timidement la tête.
Je pensais presque pleurer, mais j'oubliais ça vite.
Wonwoo commença alors à se déshabiller devant moi. Il défit son jean et le restant de ses vêtements qui le couvraient, en même temps que mon dernier habit.
Chacun complètement dévoilé aux yeux de l'autre. Wonwoo ne cacha pas son regard sur moi, il se mordait la lèvre et moi je brûlais de l'intérieur.
Wonwoo approcha son visage et vint me murmurer suavement à l'oreille en même temps que je pouvais sentir un sourire se dessiner sur son visage :
« Je vais te rendre accro. »
Je compris directement à ce moment là, qu'il ne parlait pas du sexe.
Mais de lui.
Bien sûr... Je l'étais déjà.
Partie 3 sur 3
💞 "Get closer to my body"
ptit lemon lemon lemon lemon lemon #Ley
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