Liam se sentait comme au bord du précipice. Il était accoudé au balcon de leur chambre, tout seul puisque le métisse était partit travaillé. L'anglais avait aussi un boulot, mais qui se faisait déjà plus à domicile qu'au lieu de travail et aussi, il était en congé en 29 mai 2015. Il n'y avait pas vraiment de quoi le rassurer. Surtout que lui aussi sortait de sa cachette, après avoir longtemps attendu un moment pareil. Liam était plus que vulnérable, tellement faible que c'en était hilarant pour lui, et que son amant, Zain, n'était pas là. Même, à des kilomètres sur son lieu de travail où il n'y avait que peu de pauses puisqu'il fallait toujours être au garde à vus. Le brun soupirait en baissant la tête. Il n'avait même plus la force pour la tenir relever, alors que c'était ce que lui avait demander son amoureux. Ils avaient des projets ensembles, des grands projets même, mais l'anglais n'était plus sûr de lui, n'était plus sûr de vouloir tout cela.

Mais il ne faisait pas part de cela à son homme, ne voulant pas l'inquiéter encore plus qu'il ne l'est déjà et pour ne pas non plus créer une dispute fort envisageable. Il n'avait pas envie de le perdre, mais c'était en gardant autant de choses que cela pour lui, qu'il allait le perdre. Ils voulaient se marier, adopter un enfant, vivre dans une plus grande maison, faire le tour du monde en amoureux. Mais Liam n'était plus sûr de vouloir tout cela. Il avait peur de tout ce que cela pourrait donner, ce que serait la somme et il n'avait pas envie de mettre la vie de Zain en danger encore plus qu'elle ne l'est déjà. Il n'en avait pas envie et ce sont la culpabilité, la peur et l'anxiété qui le maîtrisait, qui sont en train de l'anéantir. Le brun sentait venir la douche froide et les ennemis, parce que même s'il est fort, ces épaules ne sont sûrement pas assez robustes que pour endurer une nouvelle fois ce cauchemar. Il était en train de réfléchir à s'il devait ou non enfin annoncer à Zain ce qui lui était arrivé quand il était enfant, les raisons de toutes ces marques de brûlures sur tout son corps.

Il ne peut pas nier qu'il frissonne dès que les doigts du métisse frôle chacune de ses blessures, mais il ne lui en a toujours pas dit la source. Malgré le nombre de fois où le plus âgé lui avait demandé, quand il avait ou non un rapport sexuel, d'où venait ses marques, il détournait la question. Il ne se sentait pas encore prêt à répondre à toutes ces questions aussi douloureuses soit-elles de juste les entendre. Il soupire à nouveau, essayant de remettre ces idées en place et de savoir quel sujet était le plus important pour le traiter en premier. Il savait bien, qu'un jour ou l'autre il devrait tout dire à Zain, sauf s'il l'apprend de lui-même ou de quelqu'un d'autre. Mais un jour, l'anglo-pakistanais apprendra toute la vérité et Liam le pourra plus fuir. Il devra faire face comme un soldat durant la guerre, comme un enfant devant l'un de ses parents, comme un délinquant devant la cours de la jeunesse, comme un enfant devant la guerre, comme un suicidaire devant une lame tranchante.

Il devra faire face, ne pas se défiler, sinon il sera sûr qu'il aura perdu son homme. S'il est pas déjà en train de le perdre en lui cachant encore quelques secrets. Il sait tellement de choses sur le métisse, mais il sait qu'il cache encore certaines choses. Il devra dire de vive voix, parce que si Zain l'apprend de quelqu'un d'autre, Liam ne saura pas comment gérer la situation. Le brun venait de trouver son problème le plus urgent, celui à traiter le plus rapidement possible, c'était Zain et ce qu'il lui cachait encore d'absolument affreux. Il n'a vraiment pas choisit ce passé et il aurait préféré s'en passer. La seule raison qui le pousse à ne pas haïr ces moments de sa vie, sont qu'il n'aurait peut-être pas rencontrer le métisse. Il se mord la lèvre inférieur, démontrant bien sa faiblesse proéminente qui ne cesse d'accroître encore.

C'est presque si ce n'est pas marquer à l'indélébile sur son visage, sur chaque centimètre de sa peau, sur chaque pore. Il se cache le visage entre les mains, le temps de se ressaisir un peu et de savoir de quel manière il devra le dire à Zain et surtout, dans quel ordre tout lui annoncer. Il regarde devant lui avant de regarder le ciel bleu et presque dépourvu de nuage. Il fait bon pour un 29 mai mais Liam qui préfère le soleil de la pluie, préfèrerait qu'il y ait une averse qu'un si bon soleil avec si vent. Il croise les doigts mentalement pour ne pas que Zain le prenne mal et que cela fonctionne. Il espère de tout son cœur, que le métisse ne va pas l'abandonner après lui avoir tout dit, sinon il ne saura pas se relever tellement que ses genoux sont déjà en train de faiblir, de le quitter. Il sait qu'ils se trouvent tous, quelques part dans Liverpool.

Comilla était dans les bras de Jean, jouant dans ses cheveux alors que celui-ci était détruit par l'absence de son meilleur ami dans sa vie. Enfin plutôt de ex-meilleur ami. Il ne sait même plus comment il doit définir sa relation avec Liam. Celui-ci ne lui avait plus jamais adressé la parole et quand il téléphonait, personne ne répondait hormis Zain. Ils ne s'aimaient pas mutuellement, alors ce n'était pas étonnant que le métisse dise au français à chaque fois de ne plus jamais rappeler et de laisser l'anglais tranquille. Il avait appelé une fois, mais il avait découvert qu'ils avaient changés de numéro de fixe et tous les deux de téléphone portable.

Jean essayait de paraître fort, mais c'était dir pour lui puisqu'il n'avait jamais voulu faire de mal à Liam. Le piège c'était retourné contre lui-même et les regrets et remords sont sortit durant le laps de temps qu'il a vécu derrière les barreaux. Il ignora tout le monde, étant dans ses pensées. Il se remémore tous les moments de bonheur qu'ils avaient partagés ensembles, l'anglais et lui. Le Marseillais souffla un petit coup, mais il ne pu retourner dans ses pensées puisque Comilla attira son attention un petit peu plus qu'auparavant. 

-Hé! Tu m'écoutes?

-Pardon?

-J'étais en train de te parler et toi tu ne m'écoutais pas?!?

-Calme-toi Comi' j'étais juste dans mes pensées, tenta Jean pour calmer l'atmosphère de plus en plus étouffante.

-On devrait se venger encore.

-Hein?

-On n'a pas dit notre dernier mot Jean, s'exclama Comilla en se levant, je n'ai pas passer autant de temps en prison pour rien, pour que qu'ils puissent vivre comme bon leur semble!

-Non Comilla, on ne devrait rien faire plutôt. Je n'ai pas envie de retourner en prison après tout ce que j'ai pu y endurer, désolé, s'excusa le jeune homme.

-Tu viens de me faire l'amour, de me dire que tu m'aimais et que tu ferais tout pour moi, mais tu ne veux pas détruire celui qui t'a détruit et voler ton meilleur ami? C'est ça? Questionna la jeune fille.

-Je suis désolée chérie, mais je ne veux pas parce que je ne peux pas. Je n'arrive pas à vivre avec ce que j'ai fais à Liam sur la conscience. 3 ans que j'ai passé à me dire qu'il aurait pu mourir à cause de moi, 3 ans mon cœur, dit le français.

-Tu abandonnes, c'est ça?

-Non, je ne veux juste qu'on ne s'attaque plus à Liam. Si on veut faire du mal à Zain, il faut s'en prendre directement à lui. Je ne supporterais plus une seule fois qu'on s'en prenne à Liam pour faire du mal à ce con. Je ne peux pas, tu comprends? C'était mon meilleur ami, alors je ne veux plus qu'on s'en prenne à lui. Le meilleur moyen de faire du mal à Zain, c'est de briser leur couple sans toucher à un seul cheveux de Liam, déblatéra le jeune homme.

-Enfin je te retrouve mon chéri, énonça l'anglaise, je croyais que je t'avais perdu. Tant mieux, parce que j'ai déjà un plan. Travis, tu viens?

-Je suis là, dit celui-ci.

Ils étaient dans une usine abandonnée, leur nouveau domicile après la prison. Ils l'avaient trouvés à la va-vite, non loin de la prison et pas très loin du domicile des deux jeunes hommes. Ils avaient trouvés la perle rare, puisque la police, les clochards et les dealers ne passaient jamais dans le coin et qu'il n'y avait aucun travail de rénovation de prévu où personne ne voulait racheter la vieille bâtisse. Ils c'étaient installés-là, le temps de trouver mieux. Ils avaient de quoi vivre, encore assez d'argent pour vivre avec le stricte minimum pour un an sur des comptes en banque. De plus, ils n'allaient pas tardés à avoir un bien plus beau lieu de vie et d'endroit pour faire du sexe avec le plan qu'à prévu la jeune fille.

-Tu le fais venir?

-Tout de suite, répondit Travis à la question de la jeune fille.

-Je suis de retour, prononça après quelques minutes l'anglais, main dans la main d'un monsieur d'une quarantaine d'années.

-Oh non, pas lui, laissa échappé Jean en se rappelant de tout le mal que ce monsieur avait bien pu faire dans le passé.

-Je suis de retour, prit la parole le quarantenaire.

Zain et Liam allaient être dans de beaux draps avec le retour du quarantenaire après presque 20 ans de silence. Il était en couple avec Travis mais les deux hommes voulaient une relation polygame avec l'un de deux jeunes. Mais lequel? Jean arrivera-t-il a contrôler tout le monde de ne pas toucher à un cheveux de Liam? Zain acceptera-t-il tout ce que va lui dire son homme?


***

Alors, encore un peu de suspens avant de savoir qui est cet homme dont on parle depuis les premiers chapitres du premier tome.
Qu'en pensez-vous?
Au meilleur commentaire, la dédicace du prochain chapitre ! :) Bonne chance et à vos claviers.